Et nous voici parti pour notre 3ème jour de périple. La bonne nouvelle c'est que la fatigue n'est pas présente le matin et donc les départs se passent assez bien. La mauvais nouvelle c'est que Larrau se trouve dans l'ascension du col d'Erroymendi et du port de Larrau (belle montée à faire avec de beaux pourcentages), et donc il faut commencer par descendre. Et à 9h du matin, il fait très froid avec la vitesse... même en ayant tout ce qu'on pouvait sur nous... Une fois finie on se réchauffe tant bien que mal en remontant vers Saint Engrâce. Ca monte lentement, parfait pour s'échauffer. Après une halte à Saint Engrâce pour enlever les vêtements chauds, c'est parti pour le col du Soudet (1503m) en passant par le col de Suscousse! Et là non plus, ce n'est pas de la rigolade. Montée très soutenue et très dure jusqu'au bout. Pour agrémenter le tout, les premières bouses de vaches font leur apparition. Alors en montée, c'est sympa, ça fait nature. Par contre en descente... la bouse qui était jusque là collée sur le pneu, se décolle sous l'effet de la vitesse de rotation de la roue... et donc on retrouve la bouse, au mieux sur le cadre, au pire sur le visage. Paraît que c'est bon pour la peau... Bref après notre soin épidermique, on se retrouve au col de Labays. Là on décide d'aller vers Osse-en-Aspe en espérant que ça ne fasse que descendre. On approche de midi et il faut commencer à chercher à manger. Manque de chance, ça descend puis ça remonte au col de Bouezou. Petit col inconnu perdu au milieu du parc des Pyrénées. Pas très dur en temps normal : c'est-à-dire sans avoir faim. Sinon il est pénible. Mais une fois passé les panoramas sont une nouvelle fois sublimes. Cette fois-ci c'est le coup de coeur de la traversée de Roxana. On reprend une descente vers Lees-Athas et on mangera à Bedous ce qu'on retrouvera. A 13h30, on fait pas les difficiles.
Vue sur la vallée d'Aspe
L'après-midi voit le passage de Marie-Blanque. Un col réputé du tour de France. Voyons ce que ça donne. Le début après Escot est très facile. Malgré les kilomètres et les ascensions du matin, la montée est facile... au début... Car les derniers kms ne vous épargnent pas du tout. Toujours plus 10% avec 1 km à 13% de moyenne! On l'a pris en photo tellement c'est énorme. On l'a aussi pris en photo car Roxana est à bout et sur le coup l'idée de m'arrêter ne me déplaît pas. 1er pied à terre pendant une montée. Mais à 17h après la matinée qu'on a eu, on ne fait pas la fine bouche. Après avoir soufflé on reprend comme on peut la montée jusqu'au bout. Ensuite bonne nouvelle, ça fait que descendre jusqu'à Bielle avec des jolis paysages. Là l'hôtel est complet. Heureusement une chambre d'hôtes a une chambre de libre. Ouf! Ca suffit pour aujourd'hui... En plus demain se profile l'Aubisque : 1er mythe à franchir...
Petite pente de Marie Blanque... et des vaches dans la descente de Marie-Blanque vers Bielle qui se fatiguent moins que nous...