Séance du 19.09.2023

Lecture d'une œuvre :

 "Métaphysique de l'amour, Métaphysique de la mort" 

d'Arthur Schopenhauer 

par Didier Carsin


1/ Enregistrement de la séance du 19 septembre 2023

Pour accéder à l'enregistrement, cliquer sur le lien ci-après:

        enregistrement séance du 19.09.2023



2/ Plan du cours de la séance du 19 septembre 2023

Au programme, cette année, la lecture des chapitres 41 et 44 des Suppléments au Monde comme volonté et comme représentation d’Arthur Schopenhauer (1818), « Métaphysique de l’amour, métaphysique de la mort » (collection 10/18)

On trouve Le Monde comme volonté et comme représentation dans la collection Quadrige aux Presses Universitaires de France et en 2 tomes dans la collection Folio.


a/ Une éducation paternelle libérale, tournée vers l’ouverture au monde : un séjour au Havre (1797-1799), un voyage à travers plusieurs pays d’Europe (1803-1804)

b/ La mort tragique du père en 1805. Il abandonne la carrière commerciale à laquelle il s’était engagé et s’oriente vers des études universitaires. Il reproche à sa mère d’avoir tué indirectement son père.

c/ La publication du Monde comme volonté et comme représentation en 1818 ne reçoit aucun écho. Schopenhauer sera longtemps ignoré.

d/ L’échec de l’enseignement à l’Université de Berlin en 1820.

e/ Les dernières années de sa vie à Francfort où il s’installe en 1831; une célébrité tardive à l’échelle de toute l’Europe à partir de 1851.

a/ Comment l’étonnement est-il possible si la destination de l’intellect est biologique ?

b/ Il suppose un excédent de l’intellect par rapport à sa destination primitive qui ne se rencontre de manière permanente qu’exceptionnellement, chez le génie.

c/ L’opposition du génie et de l’homme ordinaire. L’exemple célèbre de Thalès tombant dans un puits et moqué par la servante de Thrace, raconté par Socrate dans le Théétète de Platon

a/ L’étonnement est une capacité spécifiquement humaine qui ne s’exprime pleinement que dans la réflexion philosophique

b/ Les degrés de l’étonnement :

a/ Il naît surtout de la conscience de la mort et de la misère de la vie et pousse les hommes (« animaux métaphysiques ») à rechercher la cause ultime de leur existence pour lui donner sens. Cependant ils lui donnent satisfaction diversement (« le besoin métaphysique ne va pas de pair avec la capacité métaphysique »)

b/ Les deux types de métaphysique : les doctrines de foi (religions) et les doctrines de raison (philosophies)

c/ A la recherche d’une métaphysique qui permette de « voir un rayon de lumière tomber sur l’obscurité de notre existence ; de trouver quelque solution à la mystérieuse énigme de notre vie, dont nous n’apercevons que la misère et la vanité ».