Un des paradigmes de cette théorie est qu'un problème peut être traité à l'aide de ses outils à partir du moment où l'on peut identifier la contradiction sous-jacente. Dans le cas présenté, celle-ci peut se formuler ainsi:
s'il y a beaucoup de slides, le contenu de la formation est complet, mais la mémorisation et l'appropriation est faible.
s'il y a peu de slides, le contenu de la formation est faible, mais la mémorisation est bonne.
Il nous faut donc obtenir à la fois une formation complète, avec bonne mémorisation ainsi qu'une bonne appropriation, ce qui déconnecte le paramètre "nombre de slides" de l'objet présentation. Autrement dit, il faut à la fois beaucoup de slides, et en même temps peu de slides (idéalement un seul!)
L'utilisation de cette formulation permet d'évaluer la robustesse de la solution trouvée. En effet, une solution inventive, au sens d'OTSM-TRIZ, réunira les paramètres habituellement antagonistes (si j'améliore le paramètre 1, alors le paramètre 2 se dégrade) et les fera s'améliorer tous les deux.
La solution appliquée est la suivante: la formation est complètement définie sur une carte heuristique, avec découvrement au fil de la formation des différentes branches.
Les exemples suivants illustrent nos propos:
Néanmoins en formation à orientation pédagogique (animation qui dure de 9h à 16h), il est intéressant d’utiliser deux supports de présentation. Un premier qui comporte la mind map qui permet aux participants de savoir où ils en sont dans la formation et de se rappeler de ce qu’ils ont déjà fait. Les liens entre les activités y sont visibles et facilités. Et un deuxième support qui permet davantage de développer les différents points de la formation tout en restant dans l’aspect iconographique de la présentation. Le formateur ne lit pas ses slides (comme dans certaines formations fastidieuses que j’ai déjà suivies) mais il appuie ses dires à l’aide d’images représentatives de ceux-ci. Ainsi, nous renforçons l’aspect auditif et visuel de la formation.