Qu’elles soient appelées « topogramme », « toile d’araignée » selon Dominique Grandpierre « constellation» selon Evelyne Giason ou «mind map » selon Tony Buzan, les cartes cognitives peuvent s’utiliser dans toutes les matières et à tous les moments des apprentissages.
Les élèves peu mobilisés dans une approche traditionnelle deviennent acteurs de la construction de leurs savoirs et adoptent ainsi une démarche active face aux informations qu’ils reçoivent ou ont reçues.
Cette représentation radiale leur permet de pouvoir organiser à tout moment leurs idées.
Les cartes permettent aux élèves de développer la pensée synthétique, leur permettent d’exprimer de façon personnelle les connaissances acquises, les aider à identifier les informations essentielles, de faire le résumé d’un apprentissage ou d’un livre, de synthétiser ce qu’ils ont appris, de partager leurs connaissances, d'améliorer la mémorisation. On peut les utiliser en cognition externe pour préparer un exposé, écrire différents types de textes…
L’utilisation des cartes cognitives plaît beaucoup aux élèves car elles mêlent travaux manuels, amusement et apprentissage.
Cette technique trouve son origine dans l’individu, elle remet l’élève en confiance, et le responsabilise. Elle lui donne un outil pérenne pour continuer à se construire et à apprendre.
La technique du mind mapping exige de la concentration. La mémorisation est facilitée par le rendu visuel.
Le public cible est l’élève, le groupe, la classe entière pour l’élève, la classe entière. En groupe cette technique facilite le remue-méninge donc l’échange, la communication. On modélise ensemble. Cela nous renvoie au concept d'étayage* en pédagogie qui lui-même renvoie à la théorie de l'américain Jérôme Bruner et à l'intervention de l'adulte dans l'apprentissage de l'enfant. Dès lors la constitution ensemble de cartes mentales est à la fois une mémorisation, une mise en forme, une redigestion des événements vécus. Il y a là un phénomène de mise à plat et de ré-appropriation.
C’est un outil structurant. La représentation n’est pas figée. On n’a pas à reconstruire en permanence. On compose un support cohérent et lisible auquel on peut ajouter des éléments.
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* “L’étayage désigne l’ensemble des interactions d’assistance de l’adulte permettant à l’enfant d’apprendre à organiser ses conduites afin de pouvoir résoudre seul un problème qu’il ne savait pas résoudre au départ. ” (wikipédia)