Dans les pages ci dessous, vous trouverez quelques exemples de cartes réalisées avec des classes de P2 (CE1) et de P4 (CM1).
Lorsque les élèves réalisent une mind map, il faut, pour qu'ils osent écrire, leur permettre d'écrire avec des fautes d'orthographe.
Beaucoup d'élèves n'osent pas écrire car ils savent que le bic rouge les attend au tournant...si on ne veut pas dégoûter les élèves du plaisir d'écrire, il faut leur permettre dans un premier temps, d'écrire comme ils le sentent.
Si on commence à vérifier tous leurs écrits, les élèves n'osent pas "se lâcher"... Or comme leur carte leur appartient, l'adulte ne peut pas se permettre de repasser après lui sur celle-ci. Une carte est quelque chose de personnelle!
Quand une carte est utilisée comme prémisse à un conte, il faut bien expliquer à l'élève que le but de la carte est d'y mettre ses idées. Et que la notion d'orthographe viendra lors de la mise par écrit sous forme linéaire (Il est alors intéressant de construire un code de correction avec eux). Car à partir de ce moment, le texte écrit est partageable et est réalisé dans le but d'être lu et compris.
Bien entendu, quand il s'agit de créer une carte à partager (synthèse), il va sans dire que les fautes ne peuvent y rester car à ce moment là, elles ont un autre but, celui d'être un référentiel.
Il est étonnant de voir que des élèves de début de deuxième année se laissent à mettre plus facilement des représentations iconographiques dans leurs cartes et que vers la fin de l'année scolaire où ils préfèrent écrire les mots en tant que tels. Cela est à mettre en relation directe avec l'apprentissage de l'orthographe. Toutefois, il faut alors réapprendre aux élèves à passer par l'aspect iconographique des éléments de leur carte. Une poésie à retenir par coeur peut être plus facilement assimilée en la représentant sous forme de carte contenant un grand nombre d'icônes et très peu de mots...on en revient à l'adage "une image vaut mille mots"...
Pour exemple, voici une carte réalisée avec les élèves sur les différents types de mots interrogatifs. Accrochée dans la classe, cette carte n'a sans doute pas beaucoup de sens pour la personne qui n'a pas vécu l'activité, mais en à énormément pour les élèves qui ont retenu plus facilement qu'avec une carte ne comprenant que des mots clés.
1) En français
3) En éveil