Le 25 janvier 2013.
Les premières découpes des blocs de polystyrène qui serviront de moule perdu ( Ah !! moule perdue ? s'agirait'il d'un fuselage en fibre ?). Des morceaux de hourdis ont été gracieusement récupérés sur un chantier. La qualité est bonne mais le volume va être important. Il faut compter plus d'un hourdis pour le fuselage, un autre pour le bulbe et la dérive.
Pour le moment, cela ne ressemble à rien mais le volume de polystyrène est conséquent.
Le 20 avril 2013.
les principales pièces du fuselage sont découpées ainsi que les couples.
Une fois l'âme centrale assemblée avec ses demi couples, le vide sera remplit de polystyrène poncé en forme. le tout sera recouvert de fibre de verre.
la méthode de découpe est simple hormis la taille de la pièce maitresse qui va du bord d'attaque de l'aile jusqu'au bord de fuite du stabilisateur en intégrant au passage le pylône moteur. cette pièce est découpée en trois exemplaires. Les demi couples sont coupés par deux comme je l'avait fait pour les couples des flotteurs du Beaver. Pour les besoins de la photos, les couples sont posés contre des batteries au plomb 12v. cela donne un peu la taille de la bête.
Voilà, la structure est faite. Elle est posée sur une plaque de dépron de 6mm afin d'avoir un plan de joint bien droit lors du moulage ( vous verrez ). À ce stade, il suffit de remplir l'espace entre les couples avec des blocs de polystyrène que je vais mettre en forme.
Le 23 avril 2013.
Les morceaux de polystyrène sont posés entre les couples. La grande séance de mise en forme commence, et ce n'est qu'un coté.
Non !! Ce n'est pas un bateau !!! Même si ça flotte.
Le 27 avril 2013.
... Et la vie continue.... La forme est bien dégrossie. J'utilise un tranche lard ( qui doit être plus vieux que moi ! Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, c'est un grand couteau fin que ce sert pour couper le jambon cru, d'où le nom de tranche lard. C'est plus pratique qu'un cutter et la coupe est équivalente) pour tailler et s'approcher au plus juste de la forme. Je ponce ensuite avec une cale à poncée reliée à un aspirateur. C'est magique. Ça prend un peu de temps car je voudrai éviter au maximum l'emploi de mastic.
C'est bien d'avoir pris des photos, pour vous bien sur mais aussi pour moi qui remarque les défauts ; il y a encore du boulot. Loin des photos studio, je vous montre l'ambiance du chantier. Et oui, c'est la vie de la construction. Reste à découper à la machine la dérive et le bulbe moteur pour finir cette première moitié.
Le 2 mai 2013.
les premières découpes sont arrivées. Au programme, le bulbe moteur et la dérive.
Deux passages de fils chaud pour découper la forme de profil et la vue de dessus. J'en ai profité pour extraire le capot moteur qui sera moulé à part. La machine met environ 15 minutes pour cette coupe, la dérive est constituée d'un NACA 0015 et coupée en deux. La corde est de 45,5 cm au pied et de 46,5cm au niveau du moteur.
Une petite idée de que cela donne sur le demi fuselage.
La dérive est coupée en fonction du fuselage et du bulbe moteur. Celui ci est mis en forme à l'aide d'un gabarit au niveau du couple par feu. Quand au ponçage du fuselage, il est resté en attente de la dérive. La partie arrondi au pied sera comblée avec du polystyrène et du mastic léger mastic disponible chez l'enchanteur. Facile à trouver, la boite est noire et orange et c'est le plus léger.
On peut remarquer que toute la partie avant est recouvert de scotch marron d'emballage pour le démoulage futur.
Le 13 octobre 2013.
Comme décrit dans la rubriques divers, un chantier digne de ce nom à du être réalisé afin d'avoir un fuselage bien droit ainsi qu'une étuve car l'hiver approche.
Pour lui, se sera médium de 18mm et pour elle, du polystyrène extrudé de 20mm collé à la PU.
Le demi fuselage est collé au double face sur le chantier, la pose de la fibre peut commencer. Mais avant, quelques renforts en mèches de carbone sont placés aux bons endroits. Au niveau de la verrière, des Foils et au pied de dérive.
C'est calculé ? Non ! Mais en plus c'est joli et cela ne peut pas faire de mal.
Une astuce pour poser la fibre. Je pulvérise de la colle contact en bombe et la fibre adhère bien. Petit défaut, l'épaisseur des mèches de carbone ressortent pour le moment mais après toutes les couches appliquées, le défaut s'estompe. Alors, qu'est ce qu'il y a dessus ? Sur le fuselage et la dérive, ce sont trois couches de 200gr fin et pour le buble moteur, trois couches de sergé 160gr et un 48gr en finition.
A ce stade, il y a 600 gr de fibre de verre. je pars sur 400gr de résine époxy.
Le 16 octobre 2013.
Au final, 560gr de résine ont été nécessaire pour bien mouillé le tissu, soit pas tout à fait 100%.
Gràce au dépron 6mm, il y a un surplus de fibre au niveau du plan de joint. Il me suffit de couper au ras de l'âme central pour avoir un bord parfait.
Une fois cette opération effectuée, le démoulage pourra se faire. L'idée est de garder les morceaux de polystyrène pour dégrossir au mieux ceux du coté droit. Je vais aussi garder les blocs de la verrière qui me serviront de master pour un prochain moulage.
Une belle bête de deux mètres dix tout de même.
Le 17 octobre 2013.
le plan de joint a été entièrement coupé. Le bord du moulage est propre. Maintenant, il faut tout enlever.
L'âme centrale est retirée avec les demi couples non sans mal mais ça été. Pour le polystyrène, c'est une autre histoire.
Le 21 octobre 2013.
Deux heures ! Deux heures pour décoller le polystyrène de la coque du à la colle contact que j'ai utilisé pour maintenir la fibre et qui est restée collante.
Le ponçage a été bien avancé avant le démoulage me servant d'une surface rigide. Le résultat me convient. Pas si souple que ça et surtout assez rigide au niveau des mèches de carbone. Je suis très confiant sur la rigidité générale une fois le fuselage finit. Les morceaux ont bien été récupérés, je vais pouvoir préparer la deuxième coque.
Le 23 octobre 2013.
Et c'est parti pour le coté droit.
Comme prévu, chaque bloc a été prédécoupé selon son homologue pour gagner du temps. J'ai aussi décidé de garder les formes au cas où...
Il n'y plus qu'a poncer tout ça.
Le 25 octobre 2013.
Petite pause dans la ponçage. Ça tombe bien, d'une part j'ai eu un petit coup de fatigue et d'autre part il faut toujours digérer un peu avant de poursuivre. Alors, j'ai eu une idée. Vous savez, le genre d'idée qui bloque un projet ! La mise en forme pour se rendre compte des volumes. Ça va aussi me permettre de contrôler les symétries.
En tout cas, ça motive !
Le 29 octobre 2013.
Il s'est passé pas mal de choses en quelques jours. Tout d'abord, le deuxième fuso est décollé du chantier et le plan de joint est coupé. J'attends un peu avant de lui tirer dessus lors du démoulage.
Petits travaux du coté du baquet de verrière, ou plutôt de l'assise du fuselage qui recevra le baquet de verrière.
Une première bande de dépron 6mm est coupée selon un gabarit en papier qui reproduit la découpe de la verrière. Le décalage voulu correspond aux deux épaisseur de la verrière et de son baquet. Pour avoir un bord propre, un deuxième ruban en dépron et collé lui aussi à la colle contact en bombe sur la tranche.
Du floc de coton est mélangé à la résine pour former un congé épais dans l'angle contre le fuselage. De la mèche de verre renforce ce congé. Trois couches de fibre de verre 160gr/m2 recouvre le tout.