Image réelle, image virtuelle de l’université d’Orléans ?

Les Orléanais sont ils fiers de leur Université ?

Pourquoi certains jeunes orléanais rêvent ils d’aller à Paris ou ailleurs, alors que ceux qui connaissent bien l’université d’Orléans reconnaissent que nous bénéficions ici sur place, de très nombreux atouts, voire d’un véritable joyau ?

Les 15000 étudiants inscrits sont ils satisfaits de l’enseignement qu’ils y reçoivent, satisfaits du campus, apprécient ils la ville ?

Au delà du réel, n’est ce pas le « ressenti » qui dicte les choix et motivent les ambitions ?

Et pourtant l’ambition n’a pas manqué à Roger Secretain et au Recteur Gerald Antoine lorsqu’en 1961, après une mise en sommeil de 170 années, ils ont redonné vie à l’Université d’Orléans née il y a plus de 700 ans.

Cinquante ans après ce réveil les milliers de jeunes et d’adultes présents sur le campus le Samedi 11 février, par -6° mais avec un soleil resplendissant, ont découvert ou redécouvert un site exemplaire, des équipements d’une modernité et d’une qualité à laquelle la génération précédente n’aurait oser rêver, un accueil chaleureux qui témoignait du plaisir et de la fierté qu’éprouvaient étudiants, enseignants et personnels, à présenter, expliquer, valoriser leur université. Mais dans le même temps bien des visiteurs pouvaient s’interroger : cette institution était elle suffisamment connue, reconnue et appréciée par les principaux acteurs du territoire et les 410.000 habitants du grand Orléans ?

Pour répondre à ces interrogations, M. Youssoufi Touré, Président de l’Université d’Orléans, M. Charles-Eric Lemaignen, Président de l’Agglo Orléans Val de Loire, Mme Béatrice Barruel, Vice Présidente de l’Agglo Orléans Val de Loire et adjointe de la Mairie d’Orléans en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, se retrouveront le 20 mars prochain, à l’initiative du Club Lions « Orléans Université », autour d’une table ronde pour expliquer leur vision et répondre aux questions de l’auditoire.

Le Président Youssoufi Touré nous peindra le vrai visage de l’Université d’aujourd’hui. La loi LRU, Liberté Responsabilité des universités, dite loi Pécresse, destinée à donner de l’autonomie aux universités a-t-elle déjà apporté ou apportera t- elle des changements et pour quels effets ? Il nous dira ce qu’est le PRES, Pôle de recherche et d’enseignement supérieur, et ce que l’on peut en attendre dans le cadre du Centre Val de Loire Université qui associe les universités d’Orléans et de Tours. Sans doute nous dira t il aussi quels espoirs il fonde sur le grand emprunt. Quelques exemples parmi beaucoup d’autres par lesquels il nous communiquera sa passion pour une université dont il voudrait tant que les Orléanais soient fiers.

Mais en réalité, qu’apporte l’université au grand Orléans et à ses habitants qui tous ne sont ni des bac+5, ni des doctorants, ni des chercheurs ? M. Lemaignen exposera son point de vue et expliquera pourquoi et comment l’université et les grands centres de recherche que sont le BRGM, le CNRS, l’INRA, pour ne citer que ceux là, sont des leviers essentiels d’attractivité au profit non seulement des jeunes mais aussi, par ses effets induits sur le développement économique et l’emploi, au profit de l’ensemble de la population. Les succès de l’université sont aussi ceux d’Orléans, et ceux d’Orléans profitent à l’université : leur destin et leur avenir sont en partie inter dépendants.

Mais comment renforcer des liens « gagnant gagnant » entre la cité et l’université ?

Comment faire venir les étudiants dans la ville centre et conserver tous les atouts du campus ? Comment mettre en synergie le dynamisme local, municipal et communautaire, et les succès et projets de l’université, qui bien qu’ayant gagné en autonomie, demeure une institution nationale ?

Mme Barruel dira comment et pourquoi les esprits évoluent, et avec quels projets le couple Ville/Université progresse au bénéfice non seulement des étudiants et de la recherche, mais aussi du territoire Orléanais et de ses habitants.