De l'antiquité à la première moitié du XXe siècle

"La force vitale" originelle

Historiquement, les origines de la télékinésie se confondent avec les plus anciennes pratiques thérapeutiques humaines basées sur l'idée que la vie était porteuse d'une énergie spécifique.

Il est très difficile de trouver un endroit ou on n'a pas prêté à la vitalité (ou énergie vitale) des vertus curatives.

En orient ce sont les civilisations indienne (Prana) et chinoise (Chi) qui ont étendue leur usage. Dans ces cultures l'énergie de vie est une capacité humaine générale, et répandue. En Inde, les yogis ont mis au point des exercices de méditation et de respiration avec l'objectif d'augmenter l'énergie de vie. En Chine le Chi est à l'origine d'une méthode de combat "douce" (Wu-Shu), dans lequel on ne touche pas l'ennemi. Par cette méthode, on peut également endurcir provisoirement certaines parties du corps humain, et supporter ainsi des coups très durs.

En occident, dans l'Empire Romaine, on connaissait et utilisait aussi l'énergie vitale comme une forme de soin. Dans les quatre évangiles du Nouveau Testament on rencontre également le traitement par l'imposition des mains, la transmission d'énergie de vie et de force vitale. Avec l’avènement du christianisme, ces pratiques se sont largement répandues dans toute l'Europe au cours de l'antiquité.

Moyen-Âge : L'Âge sombre de la sorcellerie

Au cours du Moyen-Âge, ces pratiques furent peu à peu assimilées à de la sorcellerie. l'Inquisition pourchassa tous ceux qui prétendaient posséder plus d'énergie de vie que les autres et il est malheureusement très probable, que plusieurs milliers de personnes soient mortes ou aient été torturées parce qu'elles utilisaient ce type de pratique pour guérir. La capacité d'avoir, et le droit d'utiliser l'énergie de vie ne pouvaient revenir qu'aux rois et aux prélats, (c'était la manière de représenter leur force et pouvoir devant leurs sujets), ainsi l'homme moyen n'avait aucunement le droit d'utiliser cette forme de soins.

Les XVIII ème siècle : A l'aube des sciences psychiques

Le médecin allemand Franz-Anton Mesmer (1734-1815), postulait l'existence d'un fluide magnétique universel dont on pouvait faire une utilisation thérapeutique. Il introduisit l'expression magnétisme animal en 1773 et avait l'ambition de donner une interprétation rationnelle à des phénomènes que l'on peut décrire sous le terme général de « transe » et qui, tels quels, semblent désigner l'irrationnel ou la magie. Alors qu'il se voulait fondateur de science, ramenant ce qui relevait jusque là du surnaturel à l'étude des propriétés d'un fluide naturel, il est devenu l'archétype du charlatan et le magnétisme animal l'archétype d'une pseudo-science.

Véritable phénomène de société, le magnétisme animal a fait l'objet de nombreuses polémiques, notamment en France, avec la Faculté de Médecine qui a condamné cette pratique pour les médecins dès 1784. Cela n'a pas empêché le magnétisme animal de continuer à se répandre sous diverses formes, certains magnétiseurs continuant à attribuer ses effets au fluide de Mesmer, d'autres les attribuant à la volonté ou à l'imagination du magnétiseur et du magnétisé. Ces derniers sont à l'origine de théories sur l'hypnose développées par des médecins comme James Braid5 ou Ambroise-Auguste Liébeault. D'autres encore expliquent les phénomènes magnétiques par un contact privilégié avec des « esprits ».

Début du XIXème siècle : L’Émergence des sociétés savantes

(Source IMI)

L’introduction des problèmes de la recherche psychique dans les Congrès internationaux de psychologie est certainement révélatrice de l’intérêt porté à ces sujets à la fin du XIXème siècle. Cependant, cela ne signifie pas que des sujets de recherche psychique n’étaient pas hautement controversés ni qu’ils étaient acceptés comme faisant partie de la psychologie. Bien que des hommes comme Edmund Gurney, Frederic W. H. Myers, Charles Richet, et d’autres voyaient certainement la transmission de pensée, la médiumnité, et d’autres phénomènes comme importants pour la psychologie, et comme des phénomènes représentatifs qui parfois ne pouvaient pas être expliqués par des mécanismes conventionnels tels que les automatismes, le hasard, la fraude, l’hallucination, et la suggestion, ceci n’était pas le point de vue des autorités officielles.

Edmond Gurney

Ceci se voit clairement dans les études historiques des interactions entre les perspectives médicales et psychologiques et les idées à propos des phénomènes psychiques au cours du XIXème siècle. C’est également évident de par les réactions de certains auditeurs lors des conférences. Par conséquent, nous devons être prudents avant de conclure que la présence de la recherche psychique dans ces congrès signifiait son acceptation dans le courant dominant. A cette époque, comme aujourd’hui, la psychologie officielle et ses disciplines affiliées montraient un intérêt certain et une ouverture à ces sujets, mais il serait faux de considérer ces coups d’œil furtifs comme des indices d’acceptation par les professionnels de l’époque.

Même s’il fut avancé que la recherche psychique eut un impact sur le développement de la psychologie et de la psychiatrie nous ne pouvons pas revendiquer l’inclusion de la recherche psychique aux congrès par les autorités scientifiques officielles.

Frederic W.H. Myers

Les approches des phénomènes psychiques à la fin du XIXème siècle

Bien que les phénomènes psychiques ne fussent pas complètement négligés par de nombreux chercheurs en sciences de l’esprit du XIXème siècle, nombre d’entre eux ne pensaient pas que les phénomènes requéraient d’autres explications que celles conventionnelles de la tromperie et des phénomènes inconscients tels que les automatismes. L’œuvre du psychologue Joseph Jastrow en est un exemple (cliquez ici pour lire l’un de ses articles).

D’autres, comme les physiciens William Carpenter et William Hammond, expliquèrent tout par le biais du fonctionnement du système nerveux. Le psychiatre français Pierre Janet croyait que de nombreux phénomènes psychiques s’expliquaient par le fonctionnement conventionnel, bien que méconnu, de l’esprit subconscient.

Dans un important ouvrage classique, L’automatisme psychologique (1889), Janet traite des nombreuses manifestations de dissociation, telles que l’amnésie et la double personnalité, phénomènes qu’il considérait comme pathologiques. L’un des phénomènes qu’il présenta pour illustrer les variétés de dissociation était la médiumnité et les automatismes moteurs. Pourtant, Janet ne prit pas en considération la possibilité que les paroles et discours en transe des médiums pussent inclure des informations outrepassant le rayon sensoriel des médiums, comme le croyaient certains chercheurs en sciences psychiques.

Les chercheurs en sciences psychiques, dont les travaux s’organisèrent avec la fondation à Londres de la Society for Psychical Research (SPR) en 1882, s’intéressaient également à ces idées. Toutefois, ils explorèrent aussi la possibilité que les explications données par Carpenter, Jastrow, Janet et les autres ne fussent pas suffisantes.

Joseph Jastrow

Pierre Janet

Parmi les pionniers les plus fameux de la SPR on comptait Frederic W. H. Myers et Edmund Gurney. Leurs travaux, et ceux des autres, incluaient des expériences de transmission de pensée, de télépathie spontanée, d’apparitions de trépassés, et de médiumnité mentale. La personnalité humaine, sa survivance, ses manifestations supranormales (1903) de Myers résume ses idées importantes à propos de l’esprit subliminal, ainsi que les travaux du XIXème siècle de la SPR.

W. Carpenter

Jean-Martin Charcot

En 1889, plusieurs universitaires et chercheurs décidèrent de tenir le Congrès International de Psychologie Physiologique à Paris. Des résumés du Congrès furent publiés par James (1889), Marillier (1889) et A.T. Myers (1889). Les rencontres eurent lieu entre le 6 et le 10 août. Au cours du congrès, le nom fut changé en "Congrès International de Psychologie Expérimentale". Cependant, plusieurs des comptes rendus contemporains, et les actes du congrès (Congrès International, 1890) conservèrent le nom original. Le Président du congrès (bien qu’absent des actes) était le neurologiste Jean-Martin Charcot. En 1889, Charcot était internationalement connu pour son travail neurologique ainsi que pour son travail sur l’hystérie. Les Vice-Présidents étaient Jacques J.V. Magnan, Théodule Ribot et Hippolyte Taine. Le physiologiste et métapsychiste Charles Richet fut Secrétaire, et un comité de soutien incluait des représentants éminents des autres pays, comme Francis Galton (Angleterre), William James (Etats-Unis), Pierre Janet (France), Cesare Lombroso (Italie) et Wilhelm Wundt (Allemagne).

Tandis qu’il y a eu de nombreux Congrès internationaux de psychologie, ceux où figure la recherche psychique furent tenus à Londres en 1892, à Munich en 1896, à Paris en 1900, et, jusqu’à un certain point, à Rome en 1905. Les actes de ces congrès tenus entre 1892 et 1900 incluent les résumés suivants d’articles relatifs à la recherche psychique :

Janet, P. (Ed.). IVe Congrès International de Psychologie. Paris : Félix Alcan, 1901.

Baraduc, H. “Les vibrations de la force vitale : Le dualisme humain : Application a la thérapeutique des maladies nerveuses”, pp. 621-623.

Dariex, X. “De diverse expériences sur les mouvements d’objets matériels provoquées sans contact par une force psychique agissant a distance”, pp. 632-638.

Delanne, G. “La psychologie expérimentale”, pp. 610-612.

Denis, L. “Psychologie expérimentale : Phénomènes d’extériorisation et de dédoublement”, pp. 614-617.

Myers, F. W. H. “On the trance phenomena of Mrs Thompson,” [A propos des phénomènes de transe de Mrs Thompson], pp. 113-121.

Les actes des deux derniers congrès incluent des commentaires exprimant l’opposition au spiritisme et à la recherche psychique. Les derniers congrès n’incluent pas autant de contributions à ces sujets. Cela semble être d’autres exemples de la façon dont la science établie s’est séparée de l’étude des phénomènes psychiques.

Première moitié du XX ème siècle : Mesurer la force vitale

Parmi les premiers chercheurs qui ont examiné ces phénomènes on compte le français De Gasparin, et l'anglais Crookes, qui plus tard deviendra le président de Royal Society. Ce dernier a surtout réalisé des expériences avec un jeune écossais, D. D. Home. Pendant ces expériences, des objets bougeaient et plusieurs fois, dans une pièce obscure, des lumières blanchâtres et bleuâtres furent visibles. Des courants d'air froids ainsi que des détonations et des claquements étaient également fréquemment observés.

La toute fin du XIXème et le début du XXème siècle verront des scientifiques réputés ou sans titres se lancer dans la production d'une multitude d'appareils visant à prouver l'existence de la force vitale et tenter d'en mesurer les effets.

  • Le bioscope du Docteur COLLONQUES, constitué d'une aiguille d'aluminium,suspendue horizontalement par le milieu à un fil de coton torsadé, fixé au centre du plafond d'une espèce de lanterne carrée, au-dessus d'un cadran d'horloge également horizontal.
  • Le biomètre de LAFONTAINE. Version simplifiée du bioscope, il comportait une aiguille métallique (cuivre, argent, or ou platine), suspendue horizontalement à un fil de soie non torsadé, libre de se mouvoir au-dessus d'un cadran, l'ensemble au centre d'une cloche de verre fermée. L'aiguille déviait, quand, à l'extérieur de la cloche, on approchait l'extrémité des doigts d'une de ses pointes. D'après LAFONTAINE, elle devrait se mouvoir dans le sens imposé par la volonté du sujet.
  • BOIRAC produisit une variante en remplaçant l'aiguille métallique par un brin de paille, donc non-conducteur.
  • L'abbé FORTIN, météorologiste, inventeur d'un baromètre, construisit à son tour le magnétomètre, constitué d'une base-condensateur en communication avec le sol (formée de feuilles d'étain repliées les unes sur les autres, mais séparées entre elles par des substances isolantes), et par-dessus un multiplicateur métallique, formé d'un long fil, dont les spires sont également isolées, et par-dessus encore, un cadran sur lequel se meut librement une aiguille magnétique, non aimantée. L'ensemble est sous une cloche de verre. Une main placée à l'extérieur détermine les déplacements de l'aiguille.
  • Le biomètre du docteur BARADUC est une version modifiée du magnétomètre de Fortin.
  • Le biomètre ou magnétomètre de GEOFFRIAULT. Le dispositif est un ensemble léger à ailettes est suspendu par son milieu à un fil de cocon de ver à soie sous une cloche de verre; le tout est placé sur une plaque de marbre dans une pièce à l'abri des possibles trépidations du sol. Les rayons reflétés par une petite lampe éclairent l'appareil, tandis que l'observateur est dans une pièce voisine et observe les mouvements de l'aiguille dans un miroir, placé au-dessus du cadran gradué de l'appareil. Une tablette mobile supporte, à proximité de l'appareil les substances ou les objets, qui devraient provoquer le déplacement du système. Selon GEOFFRIAULT, les animaux morts n'influenceraient pas l'appareil. Les vivants, y compris le corps humain, exerceraient une force attractive,alors qu'une force répulsive se libérerait des objets inertes, qui furent en contact avec des êtres vivants.
  • Les petits cylindres de THORE par contre, ne fonctionnent pas sous des cloches de verre, mais à l'air libre. Suspendus à un fil de cocon de ver à soie, ils tournent sous l'influence de la main qui alors est présentée, et changent de sens de rotation, quand se présente l'autre main.
  • Les «moteurs de papier à fluide» du comte TROMELIN qui, formés de cylindres, roues dentées, cônes accouplés (traversés diamétralement d'une tige de graminée qui porte en son milieu une aiguille dont la pointe repose sur le fond d'un petit vase de porcelaine servant de pivot), tournent sous l'influence des mains ou d'autres parties du corps humain, dans un sens plutôt que dans un autre, suivant la main ou la partie exposée.
  • L'appareil de FAYOL consiste en un corps cylindrique formé d'une petite lamelle d'acier détendue ou trempée, soudée à l'étain. En haut et en bas, le cylindre est traversé par un fil d'acier, et repose sur un pivot, qui tourne dans une tête de saphir. L'extrémité supérieure du morceau tourne également dans une autre tête de saphir. La vis centrale de réglage permet d'obtenir un minimum de frottement. D'autres vis règlent l'horizontalité du socle d'après un niveau d'eau. La cloche de verre protège l'appareil de l'oxydation et de la poussière. FAYOL a recherché longuement, dans un but de contrôle, à établir l'influence exercée par des écrans de matières diverses, interposés entre la main et le cylindre, tenant à exclure l'influence calorifique. Mais le fait que l'écran de verre empêche le mouvement est une objection en elle-même inattaquable. Avec un tel appareil, FAYOL aurait noté :

a ) une différence de mouvement et aussi une différence de direction demouvement, entre la main droite et la main gauche;

b ) lorsque la main d'une personne n'avait aucune action sur l'appareil, si une autre personne s'unissait à la première, en lui posant une main sur l'épaule, tout de suite le mouvement se manifestait;

c ) l'appareil reconstruit tout en bois réagit également, et ceci contredit l'objection selon laquelle l'appareil métallique réagirait à l'électricité du corps humain.

d ) l'influence disparaît lorsque la personne est fatiguée et devient au contraire plus nette lors d'un état de santé normal. Souvent, lorsque des états maladifs existent, le sens de rotation de l'ensemble s'inverserait.

  • Le sthénomètre du docteur JOIRE. Protégé par une cloche de verre hermétique, il réagit à l'approche de la main humaine par des mouvements de son système. Il est constitué d'un index (tige de graminée) soutenu en son milieu par un pivot non fragile, d'une pointe d'acier, mobile sur un cadran gradué, d'une cloche de verre recouvrant le tout. La base rectangulaire couverte d'étoffe déborde des deux côtés de manière à ménager l'espace nécessaire pour poser les mains. Les modalités expérimentales sont on ne peut plus simples : on pose la main droite sur un côté de l'instrument contre la pointe de l'index de manière à former un angle droit. On reste immobile dans cette position durant 5 minutes. L'index se meut, puis s'arrête; l'expérimentateur note alors la grandeur de l'arc de cercle décrit par l'index.
  • L'appareil de CERIOLI. A l'intérieur d'une simple bonbonne de verre de 50 litres amputée de son goulot et qui repose dans une vasque en fer, sont disposés quatre entonnoirs en métal et deux cuvettes retournées en polystyrène; la plus grande dont on a enlevé le fond, contenant l'autre, soutenues par un axe en métal, qui en transperce le fond et traverse également les entonnoirs métalliques situés au-dessus. Enfin le même axe central soutient sur la pointe d'une aiguille un moulinet à trois branches. Sur la bouche de la bonbonne repose un cônede verre dont la petite ouverture est un peu plus basse que le moulinet. Une grande cloche en verre isole le moulinet de l'environnement. Maintenant, il suffit de poser les mains sur les parois de la vasque et de l'effleurer légèrement avec des mouvements comme ceux que donnent les guérisseurs et les sorciers; on pourrait dire des «passes» (pourtant, notons le bien, ces mouvements ne sont pas indispensables dans le cas présent car le contact prolongé de la pointe immobile d'un doigt suffit aussi) pour voir après quelques minutes le moulinet s'animer. Il bouge en tournant dans un sens ou dans l'autre, parfois avec des retards et de brefs arrêts. La direction peut parfois ensuite s'inverser. La vitesse peut être de 2, voire de 3 tours par minute. Cette rotation continue encore après que nous nous soyons éloignés de l'appareil, souvent pendant plusieurs minutes, en particulier si quelques personnes demeurent dans la pièce et passent fréquemment à proximité. Ainsi, dans une pièce où se trouvent en permanence deux ou trois personnes, l'appareil peut tourner quasiment toute la journée, même sans qu'aucune de ces personnes ne l'effleure.
  • L'indicateur de MULLER (père du tube de Geiger-Muller). Il est composé d'une plaque isolante (par exemple en verre) sur laquelle sont fixées ou mieux encollées, deux électrodes en métal; la distance entre les électrodes est assez petite, à peine un millimètre. On introduit l'indicateur dans le circuit d'un galvanomètre très sensible et qui comprend une batterie de 100 volts, par exemple. Le galvanomètre ne dévie pas, puisque les électrodes sont séparées l'une de l'autre; mais si une personne capable d'émettre le fluide approche la main, le rayon lumineux renvoyé par le miroir du galvanomètre se meut légèrement et indique l'émission du fluide.

Bien évidemment un certain nombre de chercheurs (ARCHAT, WARCOLLIER, Clément MARTIN, GUECHARD, YVON, MENAGER) se sont attachés à montrer que les phénomènes n'étaient dus qu'à la chaleur humaine. Non sans un certain succès d'ailleurs, puisque la quantité d’articles traitant des moteurs à fluide ne fit que décroitre depuis cette date, les chercheurs modernes leur préférant l'étude de la micro PK.

Depuis la deuxième moitié du xx ème siècle, des savants réputés ont examiné ces phénomènes, réalisé des observations et rendu compte de leurs travaux. Mais devant l'étrangeté des phénomènes et la difficulté voire de l'impossibilité de reproduire certaines expériences, la majorité de la communauté scientifique n'a jamais reconnu l’authenticité de ces observations.

C'est donc dans la but de vérifier les affirmations des concepteurs de ces appareils et également celles de leurs détracteurs, que le LAPDC procède à de nouvelles expériences en employant à cette fin des moyens de mesures modernes (PIV, thermographie) inconnus des protagonistes de cette époque.