En approche quantique comme en physique classique les phénomènes magnétiques sont relativement complexes à appréhender et dépendent de nombreux paramètres. La constitution des matériaux, leur température, la pression et les conditions environnementales sont autant de variables qui peuvent modifier les forces attractives et répulsives qui se manifestent à l’échelle microscopique.
A l'échelle macroscopique en revanche les choses sont beaucoup plus simples. Les effets magnétiques microscopiques deviennent négligeables au regard de la masse des objets considérés et des forces de frottements qui s'appliquent sur eux.
Les mobiles utilisés dans les expériences sont composés de polyéthylène téréphtalate amorphe (APET)
Lorsqu'ils sont soumis à un champ magnétique, les matériaux diamagnétiques génèrent un champ magnétique opposé de très faible amplitude. Lorsque le champ n’est plus appliqué, l’aimantation disparaît.
Les matières organiques dont sont composés les mobiles sont réputées pour avoir une susceptibilité magnétique extrêmement faible. Pour le vérifier, il suffit de se munir d'un aimant en néodyme et de constater l'action produite par son son champ magnétique sur le mobile comparativement à celle produite sur des vis en acier.
L'absence de mouvement confirme les propriétés diamagnétiques du mobile ; les forces magnétiques ne peuvent pas être à l'origine des mouvements des mobiles observés en télékinésie.