Etude psychophysique d'une forme de télékinésie

Introduction à la "télékinésie sur mobile"

Popularisée par de nombreuses œuvres de fiction, la télékinésie est omniprésente dans notre imaginaire collectif. Mais elle est également une pratique sociale partagée par des dizaines de milliers de personnes dans le monde.

Bien évidemment, le seul fait que des milliers de personnes déclarent mettre en rotation des objets sans les toucher ne suffit pas pour affirmer que la Télékinésie existe. En revanche rien n'empêche non plus d’étudier l'ensemble de ces phénomènes dans des conditions rigoureuses et de faire de la télékinésie un objet scientifique à part entière. Porté par une démarche scientifique à la fois bienveillante et professionnelle, le projet LAPDC vise à étudier en détails, les éventuelles corrélations entre un "sujet" et un système matériel.

Concrètement l’objectif du projet LAPDC est de proposer des protocoles expérimentaux aussi complets que possible et permettant d’évaluer scientifiquement l’hypothèse TK tout en limitant au maximum les a priori conceptuels.

Bien que le terme de télékinésie recouvre un vastes champ de pratiques (aérokinésie, pyrokinésie, Biokinésie, projection de pensées sur supports audio ou pictural, ...) la grande majorité des Tkistes commencent par la mise en rotation d'objets placés en équilibre sur un axe.

Même si le plus souvent il s'agit de petits pliages en papier ou en aluminium, les objets mis en mouvements peuvent être de formes, de tailles et de poids très divers.

Extrait d'une séance d'entrainement pendant laquelle un TKiste du LAPDC cherche à mettre en rotation une pyramide de sa fabrication.

Si l’utilisation des pliages est une pratique unanimement partagée au sein des communautés Tkistes, l'usage de tels mobiles à des fins d'expérimentation scientifiques est potentiellement problématique. En effet, leur géométrie les rend plus sensibles aux courants d'airs et aux champs électrostatiques. Par ailleurs leur mode de fabrication artisanal rend les comparaisons difficiles.

C'est pourquoi, pour limiter au maximum les biais imputables aux objets eux-mêmes, les chercheurs du LAPDC ont fait le choix d'utiliser des objets produits selon des méthodes industrielles standardisées.

Les mobiles utilisés dans les expériences sont donc tous identiques. Ce sont des coupelles de 3 g de formes hémisphériques en APET (dim : 85 mm X 40 mm).

Séance d'entrainement : un TKiste du LAPDC porte son intention sur un mobile hémisphérique confiné sous un récipient en verre.

Méthodologie

Notre programme de recherche repose sur deux approches complémentaires :

A. Approche psychologique

Parallèlement à l'étude de l'aspect physique des phénomènes, Le LAPDC conduit également un programme de recherche ayant pour objet la compréhension des états psychologiques des sujets.

Ces études ont pour but d'isoler les paramètres favorables ou défavorables à l'émergence des effets "TK" afin de contrôler la fréquence et l'amplitude des effets observés.

Pour cela le LAPDC conduit des études individuelles et ciblées avec les Tkistes du LAPC et des études collectives qui sont menées auprès de personnes étrangères à la pratique de la TK.

Étude des corrélations entre croyances et observations de mouvements (LAPDC 2014)

B. Approche physique

Les recherches et les expériences menées au sein du LAPDC se placent dans le cadre théorique de la physique "classique" (mécanique Newtonienne).

Le cadre formel et solide de la physique classique met à notre disposition tous les outils théoriques et techniques nécessaires à nos investigations. Notre travail de recherche consiste donc à qualifier les causes probables des phénomènes constatés et de quantifier les forces qui sous-tendent la mise en mouvement des mobiles.

Nos expériences s’appuient sur la mécanique des fluides, le magnétisme, l’électrostatique, les vibrations mécaniques et l'électromagnétisme.