Une histoire de pommier. Un pommier a poussé spontanément chez nous, dans une haie composée de diverses essences. C’était il y a plus de 30 ans. À l’âge adulte, il a fait quelques petites pommes. Un copain a proposé de me le greffer. Ce qu’il a fait avec beaucoup de soins. Hélas, aucun des greffons n’a pris. Plus tard, le tronc présentant quelques blessures, il a été cassé en deux, à hauteur de 1,50 m environ, lors d’une tempête. J’ai scié le tronc qui est devenu une sorte de piquet. De là sont parties trois branches. En 2024, sans intervention de ma part, et sans traitement, j’ai eu la surprise d’avoir quelques pommes, pas très grosses mais… Elles sont très bonnes. Plutôt tendres. Particularités : lorsque les fruits sont attaqués soit par la pourriture, soit par les frelons, le mauvais goût ne se propage pas comme dans les pommes du commerce. Il suffit d’enlever la partie non comestible.