Anatole et Gabrielle, avant de se marier, veulent enterrer leurs vies de célibataires et se retrouvent tous deux par hasard au célèbre bal Mabille. Ils y font la connaissance de Poulardot, fortuné fabricant de pâtes, et de son épouse Opportune, attendris par ce couple charmant au point de vouloir les accompagner dans leur voyage de noce. Mais Cupidon veille, sous les traits d’un jeune peintre nommé Marcel, qui étourdit Gabrielle par valses et serments.
Les deux couples sont descendus à l’auberge de Baptistin et des péripéties diverses, orchestrées par Marcel, ont empêché tout le long du voyage Gabrielle et Anatole de se retrouver seuls dans une chambre, ce qui contrarie fort ce dernier. Croyant s’inscrire pour une visite de navire (une ruse de Marcel) Gabrielle et Opportune ont signé un engagement à rejoindre l’île verte. Une colonie d’hommes y attend impatiemment l’arrivée de cent vierges pour peupler l’île.
Duflacnard est le gouverneur de l’île et avec l’aide de Clopinette, son secrétaire, il essaie de contenir la fronde des colons, exaspérés par l’attente interminable. Le navire qui amène Gabrielle et Opportune (et Marcel en passager clandestin) a vu s’évaporer la plupart des recrues d’escale en escale. Devant cette pénurie de femmes, Duflacnard rejette les protestations de Gabrielle et prévient qu’Anatole et Poulardot seront jetés à la mer s’ils tentent d’aborder pour les récupérer.
Lorsque ces derniers accostent sur leur tonneau, échappés du naufrage de leur bateau, leurs épouses les déguisent en femmes. Ils se retrouvent alors mélangés aux autres et sont bientôt attribués par tirage au sort aux colons. Le hasard les affecte à Duflacnard et Clopinette.
Comment sortir nos héros de cette malheureuse posture ?