On prépare la fête du vice-roi du Pérou, Don Andres de Ribeira, souverain oisif mais préoccupé de l’opinion de ses sujets. Le gouverneur de la ville sait que le vice-roi a l’intention de se glisser incognito dans la foule pour savoir ce que l’on pense réellement de lui : il a soigneusement distribué des pièces pour éviter qu’une opinion défavorable ne lui coûte son poste.
Piquillo et la Périchole sont deux chanteurs de rue. La Périchole, épuisée et affamée s’endort sur place pendant que Piquillo tente de gagner de quoi survivre. Le vice-roi aperçoit alors la belle endormie et c’est le coup de foudre : il lui propose de l’emmener au palais. Affamée et désespérée, la Périchole accepte, laissant une lettre à Piquillo. Mais l’étiquette exige qu’elle soit mariée ; on fait donc boire la Périchole pour pouvoir la marier au premier passant, lui aussi ivre et qui n’est autre que Piquillo. Malheureusement leur état d'ébriété empêche les époux de se reconnaître.
Dégrisés, la Périchole et Piquillo détestent le sort qui les a mariés à des inconnu. Mais Piquillo finit par reconnaitre la Périchole dans celle qu’on lui présente comme la favorite du roi. Il réclame violemment justice à laquelle le roi répond par l'emprisonnement du mari récalcitrant.
La Périchole est rusée : grâce aux bijoux offerts par Don Andrès, elle soudoie le geôlier pour rencontrer Piquillo. Le vice-roi, attiré dans un guet-apens, se retrouve prisonnier dans sa propre prison, maudissant les amoureux envolés. Le vice-Roi pardonnera-t-il à celle qui s’est jouée de lui ?