La Cantoria a depuis de nombreuses années des relations et collaborations suivies avec la chorale Liedertafel de Neustadt an der Weinstrasse.
Les relations régulières avec cette chorale allemande datent de 1970.
Karlheinz Nestle, initiateur de ce jumelage, du côté allemand, lors de sa fondation en est resté le moteur jusqu'à sa disparition en 2018. Lors du concert jubilé du dimanche de Pentecôte 23 mai 2010 au Saalbau de Neustadt, il avait décrit l’évolution de cette amitié si particulière entre deux chorales allemande et française :
Cette relation d’amitié absolument unique entre une chorale allemande et une chorale française – puisque nous avons désormais chanté ensemble tous les types de musique chorale symphonique – trouve son origine dans l’immédiat après-guerre.
[...]
Des personnalités politiques françaises clairvoyantes comme le politicien Robert Schuman, les maires de Dijon et Mâcon - le chanoine Félix Kir et Louis Escande – ainsi que le professeur Bernard Humblot – également de Mâcon – furent les initiateurs de la métamorphose des relations imposées entre villes, en véritables relations d’amitié entre cités.
Mâcon et Neustadt furent les premières villes à conclure un tel traité. Les premiers groupes à entrer en relation furent les scouts-éclaireurs, les bien-nommés !
Le chef scout mâconnais d’alors, Georges Weirich, rendit visite à ses homologues de Neustadt en 1956, et dès 1958, 80 jeunes français vinrent à Neustadt pour un camp scout près du Königsmühle ; beaucoup de rencontres s’ensuivirent d’un côté comme de l’autre.
Lorsqu’en 1970 Georges Weirich devint président d’une chorale mâconnaise, lui et son désormais alter ego allemand trouvèrent tout naturel de transposer aux deux chœurs ces relations amicales. C’est alors que fut posée la première pierre de cette amitié musicale – dont nous fêtons les 40 ans aujourd’hui.
Les rencontres quasi annuelles - d’un côté ou de l’autre – se sont ritualisées. Les œuvres sont étudiées en parallèle, les trajets en bus sont à la charge du chœur qui se déplace, mais tout le reste est de la responsabilité des accueillants : organisation des concerts, accueil exclusif dans les familles, et fête solennelle de la rencontre.
La ronde d’adieu à chaque départ est aussi devenue un rite-culte.
Notre mission sera de toujours trouver à l’avenir des personnes désireuses de perpétuer cette amitié si précieuse et si cordiale.
Karlheinz Nestle, auf deutscher Seite der Initiator dieser Partnerschaft bei der Begründung blieb bis zu seinem Tode 2018 deren Motor. Die Entwicklung dieser einzigartigen Freundschaft zwischen zwei Chören in Deutschland und Frankreich hatte er im Programm zum Jubiläumskonzert am Pfingstsonntag, 23. Mai 2010 im Saalbau Neustadt so beschrieben:
Die tatsächlich einmalige Freundschaft zwischen einem deutschen und einem französischen Chor - alle Gattungen der sinfonischen Chormusik haben wir inzwischen aufgeführt - hat eine interessante Vorgeschichte, die in der Nachkriegszeit begann.
[...]
Es waren weiterblickende französische Persönlichkeiten, der Politiker Robert Schuman, die Oberbürgermeister von Dijon und Mâcon Kanonikus Felixe Kir und Louis Escande und der Lehrer Bernard Humblot, auch aus Mâcon, die die Initiatoren waren, die angedachten und eingeleiteten Städtebeziehungen in Städtefreundschaften bzw. -Partnerschaften umzuwandeln.
Mâcon und Neustadt waren die ersten Städte, die einen entsprechenden Vertrag schlossen. Und die ersten Gruppen, die Kontakt fanden, waren die Pfadfinder - nomen est omen, wie kann es anders sein.
Der damalige Chef aus Mâcon, Georges Weirich, besuchte schon 1956 seinen „Kollegen“ in Neustadt und schon 1958 kamen 80 junge Franzosen nach Neustadt zu einem gemeinsamen Zeltlager an der Königsmühle; viele weiteren Begegnungen hier wie dort folgten.
Als dieser Georges Weirich 1970 Vorsitzender eines Chores in Mâcon wurde, war es ihm und seinem in die Parallelposition gekommenen Freunde hier selbstverständlich, die herzlichen Beziehungen auf die beiden Chöre zu übertragen. Damals wurde der Grundstein für diese musikalische Freundschaft gelegt, die wir heute nach 40 Jahren feiern.
Die fast jährlichen Besuche, hier wie dort, haben inzwischen regelrecht einen Ritus gefunden. Die Werke werden parallel einstudiert, die Busreise geht zu Lasten der jeweiligen Chöre, aber alles andere ist dann unter der Verantwortung der Gastgeber: Ausrichtung der Konzerte, ausschließliche Unterbringung in den Familien und festliche Feier des Zusammenseins.
Die „Ronde d’Adieu“ beim jeweiligen Abschied hat inzwischen Kultstatus. Die Aufgabe wird sein, in Zukunft immer wieder Persönlichkeiten zu finden, die diese seltene und so herzlich gewordene Freundschaft fortführen können.