Constats

« On assiste à une recrudescence de la violence sur le lieu de travail. »


« Il n’y a pas de secteur ni industrie qui soit totalement à l’abri de la violence. »


« Une abondante documentation existe sur les effets négatifs de la violence sur les individus et les organisations. »


« La violence et le harcèlement sur le lieu de travail ne sont pas simplement des problèmes individuels épisodiques, mais qu’il s’agit de problèmes structurels ancrés dans des facteurs sociaux, économiques organisationnels et culturels plus larges. »


« Il est nécessaire d’établir une distinction entre, d’une part, la violence physique sous la forme d’agressions ou de menaces et, d’autre part, la violence psychologique sous la forme de brimades ou de harcèlement fondés sur le sexe, la race ou la sexualité. »


« La violence psychologique, sous ses diverses formes, constitue le problème majeur pour les travailleurs. »


« Certains groupes d’employés (comme les femmes, les jeunes ou les personnes ayant des contrats précaires) sont plus vulnérables à la violence que d’autres. »


« La crainte de la violence et de la persécution constituent un problème en soi pour un nombre croissant de personnes. »


« Il apparaît que la violence de tous types, y compris la crainte de la violence, se manifesterait sur les plans mental, physique et comportemental, avec une altération de la santé et du bien-être. »


« Les preuves se multiplient du lien entre les expériences de violence et les résultats de l’organisation, telles que des taux d’absentéisme et de rotation du personnel plus élevés, ainsi qu’une baisse de la productivité. »


« La violence au travail peut compromettre dangereusement un milieu de travail. »


« La violence et le harcèlement nuisent au fonctionnement du travail dans une organisation. »


« Le coût est considérable. »


« L’accent devrait non seulement être placé sur les coûts directs et indirects traditionnels (tels que les accidents, la maladie, l’incapacité, l’absentéisme, la rotation de personnel, la perte de moral et d’engagement), mais aussi sur l’actif intangible d’une entreprise moderne (comme la connaissance, la formation, la qualité et, plus que tout, les individus, dont le développement est totalement incompatible avec la présence de violence sur le lieu de travail). »


« Le fait que des tiers ou des témoins de la violence puissent également être affectés vient renforcer l’urgence de s’attaquer à ces problèmes. »


« La violence et le harcèlement devraient faire partie intégrante du développement organisationnel d’une entreprise. »


« Une approche intégrée doit inclure la santé, la sécurité et le bien-être des travailleurs. »


« Toute approche mettant l’accent sur la prévention, la protection et le traitement, a plus de chances de réussir si la main-d’oeuvre est pleinement impliquée à tous les stades du processus d’intervention. »


« Plutôt que de rechercher une solution unique à tous les problèmes et situations, il faut analyser l’ensemble des causes qui sont à l’origine de la violence et adopter des stratégies d’intervention adaptées. »


« Le partage le plus large possible des meilleures pratiques doit constituer un objectif important. »


Ampleur de la violence au travail au Québec


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Baromètre de Gestion de la Violence Organisationnelle