En 2006, sous l'impulsion de Madame le Maire Michèle Birochau et de son équipe, l'église fut l'objet d'une étude d'architecte, à la fois pour en dresser l'état et pour en dessiner et chiffrer un projet de restauration.
Nous sommes nombreux à nous souvenir de son état intérieur : plafond fortement tâché par des infiltrations et fissuré en de nombreux endroits, crépis mural et doublage des murs intérieurs lézardés et tombant par plaques, murs et plafonds de la sacristie détrempés et laissant passer le jour par endroits, entourage de certains vitraux non étanches ...
Cet état d'insalubrité pouvait mettre en danger les fidèles et le public visitant ce lieu unique et chargé d'histoire, tout près des berges du lac !
Par souci de sécurité, l'église d'Aureilhan fut fermée en 2008.
Mur intérieur Nord
Vue du chœur
Intérieur sacristie
Autel chapelle Nord
Nous reproduisons ici l'état des lieux fait par l'architecte du patrimoine :
ETAT DES LIEUX (dressé par Monsieur LEBLANC, architecte) :
1- L’ ENCLOS
L’église a conservé un enclos abritant le cimetière. Celui-ci est partiellement ceinturé d’une murette longeant la route côté ouest et se retournant côté sud avec un porche d’entrée couvert et un important tombeau de la famille Boyau. Un petit monument aux morts vient s’intercaler entre ces deux éléments à l’extérieur de l’enclos. Les autres côtés de l’enclos sont constitués d’une clôture grillagée à poteaux béton. Les éléments constitutifs de l’enclos, en co-visibilté immédiate avec le monument, appellent les remarques suivantes :
ü Murette occidentale :
- la maçonnerie hétérogène à dominante de garluche a été rendue apparente par décapage des enduits,
- la forme cintrée constituant le chaperon a été recouverte d’une rangée de tuiles (comme un faîtage) dans un souci de protection de la maçonnerie.
ü Porche couvert :
- les deux pans de murs latéraux en maçonnerie de "garluche" ont également été décapés et rejointés avec un mortier de couleur claire accentuant le contraste avec la maçonnerie,
- la couverture est en "onduline" recouverte de tuiles canal (certaines sont brisées) avec des arêtiers posés à sec et un bandeau de rive d’égout,
- la charpente ancienne paraît en bon état,
- le portail à deux vantaux est en bois vernis
- le sol en carreaux de terre cuite est en assez bon état.
ü Tombeau « famille Boyau »
- les maçonneries ceinturant le tombeau sont enduites au mortier de ciment avec façon de joints tirés au fer formant un dessin de faux-appareil
ü Monument aux morts
- La stèle de pierre est peu visible, comme coincée entre le porche couvert et la maçonnerie d’encadrement du tombeau. Ce petit monument gagnerait sans doute à être déplacé afin de lui redonner un rôle urbain et de faciliter l’organisation de cérémonies commémoratives.
2 - MACONNERIES EXTERIEURES
On peut remarquer des traces obliques symétriques sur les deux contreforts les plus hauts, côté nef, peut-être ont-ils été surélevés. D’autre part, une sur-épaisseur de maçonnerie sur la face orientale du clocher, suivant une pente plus accentuée que la couverture actuelle, permet de penser que l’église a vraisemblablement connu antérieurement une toiture à plus forte pente, peut-être même un clocher-mur ?
Le clocher est percé d’une baie en plein cintre en façade occidentale, dont la partie supérieure est à cheval sur la première retraite. Une sur-épaisseur de maçonnerie au nu de la maçonnerie la plus épaisse de soubassement vient cerner le plein cintre.
De petites ouvertures situées en partie haute en façades nord et sud sont ouvertes à tous vents et démunies de grillages anti-volatiles. Un percement quelque peu sauvage au sommet de la face orientale permet un accès à la couverture de la nef.
La porte d’entrée principale côté sud en anse de panier est pourvue d’une menuiserie de médiocre qualité, à lames à élégies, en mauvais état. Le seuil est en mortier de ciment.
Au plafond du porche, à l’intérieur de la tour, une poutre décorée de motifs géométriques en creux et en relief, de 4 mètres de long sur 70 cm de large semble dater de la fin du XV ème siècle ou du début du XVI ème siècle. En 1926 Xavier de Cardaillac procéda au relevé et à l’étude des motifs de cette poutre (1).
(1) Xavier de Cardaillac.-. La poutre historié de l’église d’Aureilhan . in Bulletin de la société de Borda, 1928, p. 156-157.
4 - NEF ET CHEVET, CHAPELLES LATERALES ET SACRISTIE
5- CHARPENTE - COUVERTURE
A) CHARPENTE DU CLOCHER
La superstructure du clocher est accessible par un escalier assez raide, isolé du porche d’entrée par un cloisonnement à structure en pan de bois.
Un premier niveau intermédiaire est « coincé » entre le porche à rez-de-chaussée et la chambre des cloches située au dessus. Le platelage inférieur en bon état a été refait récemment. Une échelle d’accès à la chambre des cloches prend place dans une trémie située entre deux poutres porteuses. Deux des poutres principales ont été moisées avec des IPN métalliques, afin d’assurer le soutènement du beffroi situé au dessus. Un percement a été réalisé dans la maçonnerie du mur oriental pour permettre un accès au comble de la nef. On peut remarquer une importante fissure verticale au centre du mur sud et une désolidarisation de la maçonnerie dans l’angle sud-ouest.
Dans la chambre des cloches, la charpente a été entièrement refaite. Les chevrons reposent sur une étroite sablière bloquée par une surélévation de l’arase réalisée en béton. Les pièces formant coyau reposent directement à même l’arase béton. Le beffroi sert de support à la charpente de la flèche, configuration surprenante et néfaste à la pérennité de la charpente, les vibrations et mouvements du beffroi étant transmises à l’ensemble de la superstructure. Un percement « sauvage » permet d’accéder à la couverture de la nef.
La charpente de la flèche est récente et paraît en bon état.
LE PATRIMOINE CAMPANAIRE
Le beffroi supporte deux cloches :
ü une importante cloche en bronze de diamètre 775mm, du fondeur DENCAUSSE à Tarbes, datée de 1898. Son joug en fonte est de type équilibré, seuls les paliers de balancement sont usées et nécessiteraient d’être remplacés.
ü une cloche en bronze plus petite de diamètre 620mm du même fondeur DENCAUSSE. Elle est portée par un joug similaire à la précédente. Le baudrier du battant distendu, ainsi que les paliers de balancement usés seraient à remplacer.
Le beffroi, malgré un bon état apparent, présente un point de faiblesse dans son angle nord-ouest où un assemblage mal chevillé est en cours de déboîtement. Ce désordre risque d’évoluer sous l’action des mouvements de balancement des cloches et peut avoir des répercussions sur la charpente du clocher qui prend appui sur celle du beffroi, dont elle est de ce fait totalement dépendante.
On peut remarquer qu’une des poutres principales du beffroi porte la mention : « HUCH RICHARD ARTHUR 11 DUKE OF WESTMINSTER 1929 ».
Les systèmes mécaniques de tintement, bien qu’anciens sont en bon état, en revanche il pourrait être envisagé de remplacer les moteurs de balancement par des moteurs à régulation électronique permettant d’atténuer les vibrations et les à coups, préjudiciables à la conservation du beffroi et de la charpente du clocher qu’il supporte.
LA COUVERTURE : la couverture du clocher en ardoise au crochet est en assez bon état. En revanche la croix métallique est oxydée. Un système de récupération des eaux pluviales est constitué d’une gouttière pendante en zinc fixée sur un bandeau de rive d’égout, de descentes en zinc se jetant dans des dauphins en fonte.
INSTALLATION DE PROTECTION CONTRE LA FOUDRE : l’installation de protection contre la foudre nécessite une mise aux normes qui doit être prochainement réalisée.
Seule la charpente du comble de la nef a pu être visitée, étant accessible depuis le clocher. Ce comble est recouvert d’un platelage en mauvais état, encombré des nombreux vestiges de travaux de couverture (tuiles brisées, etc…) et de câbles électriques de diverses alimentations.
La charpente est un système intermédiaire constitué de :
ü chevrons formant fermes à entraits retroussés
ü fermes régulièrement espacées dont les arbalétriers sont des chevrons. Ces fermes sont reliées à la panne faîtière par des aisseliers
ü dans le dernier tiers côté chevet, un système de fermes à arbalétriers et pannes a été mis en place en soutènement des chevrons
Divers vestiges des récents travaux subsistent sur les arases (morceaux de tuiles cassées, feuilles de plastique etc…). La panne faîtière est couverte de jetés de mortier de ciment, sans doute consécutifs au scellement du faîtage.
Les charpentes des chapelles latérales et de la sacristie, inaccessibles, n’ont pu être visitées.
COUVERTURE
L’ensemble des couvertures de l’édifice, hors clocher, est en tuiles canal. Ces couvertures, endommagées lors d’une violente tempête viennent d’être refaites à neuf durant le premier semestre 2007 (Mandature de Mme BIROCHAU).
Cette réfection appelle les observations suivantes :
ü un film de sous toiture a été mis en place sans contre-liteaunage, afin d’assurer une étanchéité en cas d’infiltration d’eau. Il n’y a pas de voligeage,
ü les tuiles de courant sont fixées sur un simple liteaunage,
ü les tuiles de couvert sont neuves et non de récupération, ce qui confère aux couvertures une raideur et un aspect neuf peu harmonieux,
ü les ouvrages particuliers, faîtage, arêtiers, rives d’égout, solins, etc… sont scellés avec un mortier de couleur gris clair,
ü les tuiles de faîtage sont posées dans le sens est-ouest, à l’inverse des vents dominants,
ü les bandeaux de rives d’égout ont été laissés en place et servent à la fixation de gouttières pendantes en zinc.
Le système de récupération des eaux pluviales est constitué de gouttières pendantes en zinc fixées sur le bandeau de rive d’égout maintenu en place et de descentes en zinc, dont certaines sont de faible section, se jetant dans des dauphins en fonte.
On peut remarquer que les regards de pied de chute sont parfois positionnés très au dessus du terrain naturel, principalement en façade sud où le niveau du sol est quelque peu chaotique.
6- VITRAUX – MENUISERIES EXTERIEURES
Le chevet est éclairé par 2 grands vitraux latéraux XIXème et un vitrail d’aspect plus récent pour la baie d’axe, dont la dimension ne correspond pas aux proportions de la baie romane ré- ouverte. La proximité de ces vitraux de facture si différente pose un problème de cohérence du décor de l’église.
NEF, CHAPELLES LATERALES et SACRISTIE
La nef est éclairée par quatre baies dont les vitraux XIXème sont de dimensions et de décor divers. Chaque chapelle latérale est éclairée par un vitrail XIXème. La sacristie possède un vitrail XIXème avec une partie ouvrante et un barreaudage de protection oxydé.
Dans l’ensemble, ces vitraux ne sont pas dans un bon état de conservation. Ils sont dégradés, les pièces métalliques sont très oxydées. Leurs raquettes de protection sont en tubes métalliques et grillage ordinaire.
Ces vitraux et leurs raquettes de protection pourraient faire l’objet d’une restauration dans le cadre de campagnes de travaux de restauration des façades.
Ces menuiseries sont peu nombreuses :
- une porte d’entrée principale à deux vantaux, de médiocre qualité, à lames à élégies, en mauvais état
- une porte à petits bois ancienne fermée par un volet récent à lames à élégie en bois verni pour la sacristie.
La porte d’entrée sud du clocher, principal accès à l’édifice mériterait d’être remplacée.
7- ESPACE INTERIEUR
Le PORCHE DE L'ENTREE
Cette partie correspondant à la partie inférieure du clocher est réduite par l’emprise de l’escalier d’accès à la chambre des cloches, séparé du porche par une cloison à pans de bois.
Le sol est entièrement recouvert d’une chape lissée au mortier de ciment. Seule la partie sous l’escalier est restée en terre battue. Y sont entreposés des éléments restant de l’ancien tabernacle en marbre du maître-autel.
Les parois enduites au mortier de ciment sont peintes de couleur claire. Sur la paroi sud, la porte d’entrée principale a un linteau constitué d’une planche de bois. Sur la paroi orientale se trouve l’ancien portail extérieur de l’édifice, devenu baie de communication entre le porche d’entrée et la nef. Cette baie en arc brisé en maçonnerie de garluche et de pierre calcaire ne possède plus de menuiserie.
La cloison de séparation de l’escalier d’accès au clocher est une structure à pans de bois avec remplissage en briquettes enduites. Deux portes isoplanes symétriques de couleur bois donnent, l’une accès à l’escalier, l’autre à un espace qui fait office de rangement.
En plafond une belle poutre maîtresse à décor de motifs géométriques supporte un solivage et un platelage récents en bon état. Les différents tons de bois gagneraient à être harmonisés par une patine.
L’église Saint Monmolin d’AUREILHAN est constituée d’un vaisseau unique. En son milieu deux larges arcades en plein cintre s’ouvrent sur des chapelles latérales.
Le sol est constitué d’un cheminement central d’environ 1 mètre de large en carreaux de ciment noirs et blancs formant des dessins de croix. Ce cheminement joint le seuil du portail d’entrée à la marche d’accès à l’espace du sanctuaire et se retourne au centre de la nef de part et d’autre vers les chapelles latérales.
Les quatre espaces restants sont traités en chape lissée de mortier de ciment. On peut remarquer en plusieurs endroits des efflorescences liées à des remontées d’humidité.
Les parois des murs gouttereaux présentent un dévers très visible, qui s’accentue en avançant vers le chœur. On peut remarquer des fissurations verticales dans les angles sud-est et nord-est.
Ces murs, d’une grande nudité, ont subi de nombreuses interventions qui ont supprimé tout décor et ont tenté de masquer des dégradations occasionnées par les remontées d’humidité.
Ces parois comportent :
- en partie inférieure un doublage en cloison de briquettes enduites au mortier de ciment peint, sur une hauteur d’environ 2,10m
- au dessus un enduit à la chaux dégradée, ponctuellement repris au mortier de ciment, recouvert de plusieurs couches de peinture affectées de nombreuses cloques. Ces enduits s’avèrent peu adhérents lors des sondages
- 4 baies en plein cintre de dimensions et de proportions différentes,
- 4 piliers engagés à pans coupés encadrant les arcades ouvrant sur les chapelles latérales. Ces piliers sont des éléments de décor rapportés qui ont pour effet de scander l’espace de la nef en trois travées, la travée centrale s’ouvrant sur les chapelles latérales,
- 2 larges arcades en plein cintre donnant accès aux chapelles. On peut remarquer dans des parties dégagées par le décollement des peintures récentes, les traces très estompées d’un décor XIXème.
Le plafond en plâtre sur lattis n’a semble-t-il jamais été peint. Sale et en mauvais état, il présente de nombreuses fissures et des traces d’importantes infiltrations d’eau.
L’espace réservé à la liturgie est rehaussé d’une hauteur de marche par rapport à la nef. De part et d’autre des éléments menuisés évoquant un banc de communion, contemporains d’un réaménagement liturgique d’après Vatican II, ont été maintenus en place. Ils étaient assortis à un autel moderne en bois qui a été relégué dans la chapelle sud.
L’ancien maître autel XIXème en marbre blanc a été dépecé. Sa partie inférieure est réutilisée en autel face au peuple et son tabernacle seul est posé sur un socle de marbre au fond du sanctuaire sous la baie d’axe.
Le sol est recouvert de beaux carreaux de ciment décorés qui présentent par endroits des parties enfoncées.
En revanche, la partie centrale est constituée d’un podium entouré d’une marche en pierre marbrière claire, recouvert de carreaux modernes de couleur crème qui contrastent fortement avec les carreaux anciens XIXème.
Les parois se détachent de celles de la nef par une légère surépaisseur qui coïncide avec deux demi chapiteaux marquant l’entrée de l’espace du chœur. Celui-ci est légèrement désaxé vers le sud.
On retrouve en partie basse le même doublage que dans la nef. La partie supérieure est recouverte d’une épaisse peinture imitant un crépi blanc. Celle-ci s’arrache à la main, laissant apparaître une sous face qui a perdu toute trace de décor antérieur.
Le plafond en plâtre s’inscrit dans la continuité du plafond de la nef. Seule une corniche en plâtre à décor de denticules souligne le caractère sacré de cet espace. Son état de conservation est équivalent à celui de la nef.
La chapelle côté Nord est un simple volume sur plan carré éclairé par une baie en façade nord.
Le sol est en carreaux de terre cuite à joints de pierre, posés en diagonale.
Les parois enduites en ciment plâtre peint n’ont pas été doublées en partie basse. De nombreuses cloques témoignent du mauvais état sanitaire des maçonneries. On peut remarquer une importante fissure en haut à droite du pilastre du retable de l’autel.
L’autel est constitué de maçonnerie de briquettes enduites au plâtre à reprendre entièrement et d’éléments menuisés en bois peints en blanc. Le podium en bois sur lequel repose la table d’autel est dégradé. Les statues en plâtre ont toutes été peintes en blanc.
Le plafond suspendu en briques enduites au plâtre présente quelques fissures et une déformation générale qui dénote des problèmes de structure.
La chapelle latérale sud est un volume symétrique de la chapelle nord.
Le sol est constitué de carreaux récents de couleur sombre encadrant des pierres tombales de la famille SARGOS.
Les parois présentent le même état de dégradation qu’au nord. Quant à l’autel, pratiquement symétrique, son décor de retable se limite à une forme de baie en arc brisé recouverte d’une peinture imitant un crépi blanc, encadrant une statue de la Vierge.
Le plafond présente les mêmes caractéristiques qu’au nord.
La sacristie est constituée de deux pièces :
- Une première pièce directement accessible depuis le chœur, comportant un important meuble à chasublier peint en blanc. Le sol est en carreaux de terre cuite anciens, les parois enduites sont dégradées et le plafond en solivage apparent a été peint en blanc. Les tableaux électriques et de commande des cloches sont disposés sur la cloison séparative.
- Une deuxième pièce plus petite, accessible depuis la précédente, possède l’ancienne porte de communication avec la nef bouchée et dont l’embrasure a été réutilisée en rangement. Un meuble en mauvais état occupe un pan de mur. Le sol est situé à un niveau inférieur à celui de la pièce voisine.
Le système actuel est composé de réglettes de chauffage électrique disposées sur les murs de la nef et du chœur dans la partie orientale de l’édifice.
L’éclairage actuel est constitué de projecteurs fixés en plafond et à mi-hauteur sur les parois. Plus aucun élément de lustrerie ancienne ne subsiste. L’installation électrique est obsolète et nécessite une mise aux normes actuelles.
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