Violence à l'école 2010

Année 2010

Algérie : Parmi ces aménagements, il a cité, à titre d’exemple, les naissances qui sont "déclarées à près de 99% à l'état civil", la nationalité algérienne d'origine qui "peut être transmise aussi bien par le père que par la mère" et "les dispositions du code de la famille qui prennent en considération l'intérêt supérieur de l'enfant". M. Messahel a affirmé, en outre, que "des mesures de protection contre la maltraitance sont prévues par la législation et les châtiments corporels à l'école sont prohibés". El Moudjahid

L’Algérie est dans une impasse de manière délibérée.» «Et lorsqu’on «déculture» il n’y a pas à s’étonner, voilà où mènent les errements politiques», a déclaré Saïd Sadi, pour qui «la violence de l’islamisme est la conséquence du système éducatif». «C’est une conséquence mécanique du système de l’enseignement», a-t-il précisé. El Watan _ Liberté _ Tout sur l'Algérie

Ce qui donne une idée du nombre d'enfants violentés en silence ou encore celui des victimes de la maltraitance «ordinaire». Dans un pays où le bâton à l'école fait partie des outils pédagogiques, ou personne n'imagine que des tiers - police et justice comprises - viennent lui contester son «droit d'éduquer ses enfants comme il l'entend», l'appel de la commissaire Messaoudène a quelque chose de pathétique. Le Temps d'Algérie

Le bâton et l’injure sont devenus deux instruments qu’utilise l’enseignant pour maintenir sa position de force vis-à vis de l’élève. Pourquoi en est-on arrivés là ? Les châtiments corporels et verbaux sont-ils propres aux Algériens ? L'Expression

C’est le 21e anniversaire de la Journée internationale des droits de l’enfant. Qu’en est-il de la situation en Algérie ? Encore du pain sur la planche. Si certains pays commémorent cette date dans la satisfaction et l’espoir, il s’agit pour notre pays, d’une mise en garde contre les dangers qui guettent ces enfants. Fragile et fragilisée, cette frange est victime d’abus sexuels, de rapt et de séquestration. Plus grave encore, cette violence s’étend à l’école. Censé assurer le rôle de parents, l’enseignant fait preuve d’une agressivité sans précédent. L'Expression La mendicité agressive : un phénomène étrange et étranger à nos traditions. Une curieuse et inquiétante forme de mendicité s’empare de nos villes. Pas une ruelle, pas un coin ni recoin, aucune sortie d’hôpital, de magasin, de marché, d’école n’échappent à ce fléau. Même les abords des autoroutes sont squattés. Liberté Algérie

Cependant du côté des parents, on apprend que les châtiments corporels sont, au sein des établissements scolaires, devenus monnaie courante malgré une circulaire ministérielle qui en interdit formellement cette pratique. «Le prof qui touchera mon fils va payer», a déclaré l’un d’eux. D’autres ont avoué n’être plus capables de maîtriser ou de contrôler leurs enfants, à cause de tout ce que leurs enfants voient et vivent dans la société, en se déclarant compréhensifs par rapport aux difficultés rencontrées par les enseignants pour faire assimiler un cour dans une classe surchargée et composée d’un groupe d’élèves indisciplinés. Cependant, les éducateurs pensent que battre physiquement un élève est plus qu’effroyable, surtout si l’auteur de ces punitions est un enseignant astreint à la pédagogie voire à la douceur envers des enfants sans défense. La Tribune d'Algérie

C’est ainsi que, dans les écoles aussi bien que dans les familles, ce droit de l’enfant doit être accompagné, voire précédé, du respect et de la garantie d’autres droits tout aussi fondamentaux sinon primordiaux : le droit à l’intégrité physique et le respect de l’intégrité morale.Or, ce n’est pas le cas dans certains établissements scolaires, qu’ils soient écoles, collèges ou lycées, dans la wilaya de Tlemcen, à l’instar d’autres villes algériennes. Plusieurs enfants sont malheureusement victimes de cette violence qui parfois dépasse le seuil de l’acceptable, si tant est qu’on puisse accepter de voir frapper son enfant. D’ailleurs, bon nombre de parents ont assigné en justice des enseignants qui ont dépassé la mesure de la punition et ont blessé leurs enfants. Mais c’est une minorité. En effet, de nombreux pères estiment que le châtiment est un moyen de se faire respecter par l’élève et d’imposer la discipline, ce qui amènera l’enfant à préparer ses leçons, faire tous ses devoirs et réviser, de peur d’être puni, donc à surmonter ses difficultés et avoir de bons résultats scolaires.Ainsi, ces pères s’accommodent de cette violence. La Tribune

La journée d’hier, qui a été consacré aux “approches conceptuelles de la violence” et le “harcèlement moral au travail”, a permis d’aborder les mécanismes par lesquels se construisent et s’exercent les violences et les harcèlements avec le même objectif “la destructivité du sujet dont les effets sont la déliaison sociale”, tel que rapporté par Mme Lhuilier Dominique, de la chaire psychologique du travail (Cnam) en France. Pour prendre la mesure de l’importance de cette thématique et ses répercussions sur les rapports sociaux, il n’y a qu’à remarquer que sur 14 projets de recherches menés par la section Famille, éducation, santé mentale, du Crasc, 8 sont consacrés aux harcèlements dans ses différentes formes, à la violence à l’école et au travail. Liberté

Cela s'est passé dans une école algéroise, une enfant de cinq ans, élève d'une classe préparatoire, a tenté de s'«évader» de l'enceinte de l'établissement pour échapper à la menace de sa maîtresse qui promettait de l'étrangler s'il ne cessait pas ses bavardages. Le Temps d'Algérie