Droits fondamentaux 2010

Année 2010

L’Algérie a ratifié plusieurs instruments internationaux en rapport avec les droits de l’enfant comme la convention internationale de l’enfance. Les Algériens sont de plus en plus nombreux à être informés sur ces droits, a indiqué, jeudi dernier, le bureau du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) à Alger. La Tribune

À Boumerdès, les familles de Adel et Abdenour veulent connaître la vérité. Tout sur l'Algérie

Le ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, M. Saïd Barkat, a annoncé jeudi qu'un projet de loi qui prévoit des dispositions dissuasives contre la mendicité en Algérie est en cours d'élaboration. El Moudjahid _ El Watan

Parmi ces aménagements, il a cité, à titre d’exemple, les naissances qui sont "déclarées à près de 99% à l'état civil", la nationalité algérienne d'origine qui "peut être transmise aussi bien par le père que par la mère" et "les dispositions du code de la famille qui prennent en considération l'intérêt supérieur de l'enfant". M. Messahel a affirmé, en outre, que "des mesures de protection contre la maltraitance sont prévues par la législation et les châtiments corporels à l'école sont prohibés". El Moudjahid

Par ailleurs, elle a appelé à l’enseignement des droits de l’Homme à l’école car “il y a des discriminations dans beaucoup de domaines”. Liberté

Donner la parole aux enfants marginalisés afin de rendre leurs problèmes plus visibles est l’un des objectifs fixés par l’Unicef. El Watan

On les appelle les « négachas ». Les piocheurs. Depuis un an environ, de nombreux jeunes, pour la plupart mineurs, adolescents des quartiers déshérités, tournent autour de la cimenterie de Chlef. Les revendeurs de ciment et les conducteurs de camions les utilisent pour descendre au fond des cocottes y gratter les fonds de ciment. Une activité illégale et surtout dangereuse pour leur santé. Afrik.com

Dès le matin, profitant des heures de pointe, et au moment où les enfants de leur âge son sur le chemin de l’école, de petits mendiants font leur apparition dans les artères de la ville de Tizi Ouzou. Ils ont entre 3 et 7 ans, ce sont parfois des bébés d’à peine quelques mois, visiblement en bonne santé, entre les bras ou sur le giron de leur mère dont la main tendue quémande une aumône. Liberté

Si l’Algérie n’est pas considérée comme un pays à risque pour les enfants (travail pénible, esclavage, servitude), il n’en demeure pas moins que le phénomène, sous toutes ses formes, prend de l’ampleur et devient inquiétant. Liberté

Pour faire bonne figure, l’organisme public des statistiques français nous explique qu’une partie de cette différence entre Français à la bonne bouille et leurs homologues au sang maghrébin est le fait que chez ces derniers, le niveau de diplôme ou l'expérience professionnelle sont plus bas. L’Insee ne dit pas pourquoi cette inégalité à l’école, mais enfonce le clou de la discrimination en avouant l’absence de réseaux socioprofessionnels chez les parents immigrés. Liberté Algérie

Mme Aït Hamou, quant à elle, est revenue sur le rôle que peut jouer l’école pour mettre fin à cette agressivité conjuguée au quotidien. «L’école n’est pas émancipatrice», regrette-t-elle. Face à cette absence de solutions concrêtes, le réseau Wassila a décidé d’«écrire» la violence. «Il faut rendre les choses visibles par ce genre d’écrits», indique Mme Aït Hamou. L'Expression

«La décision du Conseil d'État a été prise en application de l'article 3 de la Convention internationale des droits de l'enfant, qui dit: «Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale», souligne Me Gonelle. La Dépêche

M. Naït Slimane, qui a passé en revue les différentes réformes du système éducatif algérien, a fait les louanges des succès de l’école algérienne dans l’apprentissage des valeurs de la citoyenneté à l’enfant. Ce constat n’a pas été partagé par beaucoup de participants. El Watan _ Liberté Algérie

Locataires, occupants de logements de fonction, propriétaires ou payant un loyer, ils ont été tous, d’une manière ou d’une autre, expulsés ou sont en voie de l’être suite à une décision de justice. Lors de la conférence de presse qu’il a animée, le porte-parole du Comité SOS Expulsion, Salmi Hakim, indiquera que son comité a reçu 645 requêtes pour des affaires d’expulsion depuis sa création en juillet 2009. «Ces dossiers proviennent des différents wilayas du pays. Deux cas seulement ont été résolus, un à Blida et un autre à Khemis Miliana. Il n’y a pas de crise de logement mais une crise de gestion. Afrique Hebdo

Des familles entières, dont des écoliers, des femmes et même des bébés, sont aujourd'hui jetées à la rue. Au total, il a été recensé 647 familles expulsées sur le territoire national depuis le mois de juillet 2009, date de la création du comité SOS expulsions. Une conférence de presse a été organisée hier au siège de la ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme. Le Temps d'Algérie