Le terme « fugue » vient de l’italien « fuga », qui veut dire fuite.
La fugue est une forme d’écriture musicale, née au XVIIᵉ siècle, fondée sur le procédé « fuir », car l’auditeur a l’impression que le thème ou le sujet de la fugue fuit d’une voix à l’autre.
Une fugue est composé de plusieurs parties et est régie par plusieurs règles de composition strictes. Pour acquérir une connaissance de base de ce style de composition, nous allons nous attarder seulement sur les parties principales de la fugue et de quelques procédés de composition.
Sujet: Mélodie principale de la pièce
Réponse: Mélodie principale modifiée (a subi une transformation)
Contre-sujet: Mélodie différente du sujet qui est joué en même temps que ce dernier. Ici il faut faire attention à l'harmonisation des mélodies.
Divertissement: Il s’agit d’une section de la fugue où le sujet n’apparaît plus intégralement. La plupart des divertissements sont construits comme des enchaînements harmoniques et tirent leurs motifs du thème et du contre-sujet
Réexposition: faire revenir un peu plus loin le sujet d’une manière presque identique qu’à la première mélodie du début
1- Transposer: prendre une mélodie et changer sa hauteur d'une manière uniforme ( ex: monter toutes les notes de 2 tons)
La question-réponse.
La répétition.
Le collage.
L'ostinato.
Le miroir.
L'augmentation.
La permutation.
L'insertion
manipulation des timbres
le contraste
Un canon canon - également connu sous la forme latine du nom, canon cancrizans - est un arrangement de deux lignes musicales complémentaires et en arrière, semblable à un palindrome.
Les canons de l'Offrande musicale sont parmi les canons les plus élaborés de l'oeuvre de Bach. Cependant, Bach ne les écrivit que rarement en entier. Il en fait délibérément des énigmes proposées au roi Frédéric. Il était à la mode, à l'époque, de donner un seul thème, complété de quelques indices plus ou moins astucieux. Genre de rébus musical, il fallait « découvrir » (solution) le canon fondé sur ce thème. Voici le canon à l'écrevisse (canon crancrizans en latin, crab canon en anglais)
Quelle chance de s’appeler Bach lorsqu’on est musicien ! Le célèbre Johann Sebastian fait partie de ces rares personnes à porter un nom entièrement transposable en musique. Quatre lettres puis quatre notes qui émaillent son œuvre avant que les générations suivantes ne s’en emparent. D’une signature sonore, le B.A.C.H. s’érige alors en véritable symbole artistique.