Activités DIY

Saint-Jo teste le DIY 

 

Pour célébrer le dernier jour d’école avant les vacances de Noël, Saint-Joseph a l’habitude de proposer des petits ateliers pour les élèves de deuxième année. Cette année, Green Please a voulu en animer deux d’entre eux. Une seule petite consigne : apporter des vieilles chaussettes et des vieux T-shirt.

Que faire avec ses vieilles chaussettes ?

Le premier atelier consistait à proposer aux élèves de tisser leur propre Tawashi. Il s’agit d’une petite éponge réutilisable et issue d’un tissage utilisant des vieilles chaussettes ! Cette technique nous vient du Japon et elle constitue une véritable alternative aux éponges traditionnellement utilisées chez nous. 

Mais pourquoi remplacer cette éponge, me direz-vous ? 

Tout d’abord, il faut savoir que nos voisins les Français sont les plus gros consommateurs, en Europe, de ces petites éponges jaunes et vertes que nous voyons partout. En moyenne, nous utilisons huit à neuf éponges par an. Ce n’est pas tout ! Leur durée de vie est très faible et, bien sûr, elles sont loin d’être biodégradables ou recyclables ! En effet, ces éponges synthétiques sont issues de la pétrochimie et elles nécessitent donc des énergies fossiles, l’utilisation de produits chimiques et tout un tas de transformations avant de ressembler à ce joli ustensile bien pratique lors de la corvée vaisselle. Rien que le côté vert et abrasif nécessite plusieurs bains de produits, des colorants, ce qui en fait un matériau extrêmement polluant. 

Les Japonais ont donc imaginé cette éponge réutilisable à souhait (puisque lavable) qu’est le Tawashi. Le matériel à se procurer est très basique : une planche, des clous et des vieilles chaussettes. En quelques minutes à peine, les éponges sont réalisées. Les élèves de deuxième année ont pu en faire l’expérience : c’est simple, c’est drôle, ça permet de recycler les chaussettes perdues et c’est bon pour la planète ! Que demander de plus ? 

Et les T-shirt ?

Le deuxième atelier, quant à lui, visait à donner une deuxième vie à nos vieux vêtements. Nous avons ainsi pu montrer aux élèves comment créer un sac à main à partir de vieux T-shirt. C’est très simple, aucune notion de couture n’est requise et, quand on sait l’impact de l’industrie de la mode sur l’environnement, on ne peut qu’adhérer à ce genre d’activité qui permet de prolonger la vie de ces produits… 

Mme Pastor.