Un problème reste toujours avec le modèle atomique Rutherford-Bohr. Il ne permet pas d’expliquer pourquoi le noyau ne se désintègre pas, alors qu’il est composé de protons, tous chargés positivement et qui devraient normalement tous se repousser.
En 1932, après une série d’expérimentations visant à expliquer le «mystère du noyau de l’atome», James Chadwick a découvert une nouvelle particule, le neutron. Comme son nom l’indique, cette particule est neutre, c’est-à-dire qu’elle n’a pas de charge. Le neutron diminue donc l’effet de répulsion des protons dans le noyau.
Le modèle atomique simplifié est une représentation de l’atome qui tient compte de la présence du neutron dans le noyau.
On peut utiliser le tableau ci-dessous pour résumer les caractéristiques importantes des particules subatimiques.
Représenter le modèle atomique simplifié
Procédure: Même chose que le modèle Rutherford-Bohr, MAIS on rajoute le nombre de neutrons dans le noyau!!!
Nb. neutrons = Nombre de masse (Masse atomique relative arrondie à l’unité près) - nb. de protons
Voici un exemple avec le magnésium:
Le magnésium possède un numéro atomique de 12, il possède donc 12 protons dans son noyau.
Le magnésium possède une masse atomique relative 24,31. Si on arrondit ce chiffre à l'entier le plus près, on obtient 24 particules dans le noyau. Si on soustrait les 12 protons aux 24 particules dans le noyau, il reste 12 neutrons dans le noyau.
Le magnésium est dans la famille IIA, il possède donc 2 électrons de valence (sur sa dernière couche électronique).
Le magnésium est sur la troisième période (ligne horizontale), il possède donc 3 couches électroniques.
Bore (B)
Néon (Ne)
Calcium (Ca)