Un nouveau Malik Oussekine, Rémi Fraisse !

Samedi 25 octobre plusieurs milliers de personnes venues de toute la France, se sont rassemblées au Testet en opposition au projet dément de barrage et à la répression violente des opposant-e-s qui a lieu sur place systématiquement depuis plusieurs mois.

Sur place une terre nue dont les arbres ont été préventivement massacrés pour forcer le bétonnage du barrage, sans retour possible.

Sur place un étouffant dispositif gendarmo-policier pour provoquer encore et encore les opposants au diktat de l’État français. Ce qui est en jeu c'est d'abord la toute puissance de l’État mais aussi les commissions et rétro-commissions justifiant à elles seules tous les "projets" pour financer l'encadrement politico-policier local...

Dans la nuit les pompiers et gendarmes disent "avoir découvert le corps d’un homme d’une trentaine d’années dans les bois", alors que des informations des opposants sur place prétendent que le corps a été retrouvé au niveau des lignes de police après le tir de trois grenades directement sur la victime. Une des grenades a explosé dans son sac-à-dos, lui arrachant l'épaule.

L'acharnement au meurtre est évident !

Mais de quoi donc Rémi Fraisse est-il mort aussi instantanément ?

La presse Internationale ne s'y trompe pas qui titre:

French eco-protester killed by police GRENADE at protest against dam, as government is accused of having 'blood on its hands'

«Je ne sais tout simplement pas», répond le procureur Claude Derens à Albi. Il évoque juste devant la presse «une plaie importante située en haut du dos […] causée selon toute vraisemblance par une explosion». «Cela suffit-il pour mourir ?» faut-il insister. «Tout dépend de la profondeur de la plaie», répond le magistrat. Puis:«C’est tout le haut du dos qui a été arraché.»...

Cazeneuve Démission !

Du Rwanda au Testet