Le château

Si l’on identifie comme Jonvelle le « Geonisvilla »de la confirmation des biens de l’abbaye de Luxeuil par Louis le Débonnaire, le château, tout comme le prieuré, existait déjà en 815. Sans doute s’agissait-il à cette époque d’une motte castrale, monticule surmonté d’une construction défensive, sur les bases de laquelle s’est édifié deux ou trois siècles plus tard le château cité en 1196 par une confirmation de Henri VI pour l’abbaye de Cherlieu.

De par sa position de tête de pont à la frontière de la province, le château fut le témoin et la victime des nombreuses invasions subies par la seigneurie : de 1472 à 1477, les troupes de Louis de Louis XI ou de ses alliés pillèrent et incendièrent Jonvelle ; en janvier 1595, les troupes de Tremblecourt et d’Aussonville, mercenaires à la solde de Henri IV s’emparèrent du château qu’ils détruisirent en partie comme en témoigne le dessin dressé par l’architecte jésuite Martellange en 1617 ; enfin, lors de la Guerre de Dix, le château fut de 1636 à 1641 pris et repris jusqu’à sa destruction le 15 septembre 1641.



Des origines du château de Jonvelle qui fut une forteresse avancée aux confins de la Franche-Comté jusqu’à sa destruction par les troupes françaises en 1641, il n’y a pas beaucoup de traces.

Du château féodal, il ne reste aujourd’hui que quelques traces dans le paysage : une partie de l’enceinte, un pan de mur, le tracé d’une partie des fossés…

 

 

Une description du château a été publiée en 1864 par les abbés Coudriet et Chatelet dans leur « Histoire de Jonvelle », description s’appuyant sur le dessin de Martellange mais aux extrapolations difficiles à vérifier. 

Elle est présentée en pièce jointe téléchargeable ICI.