Une atelier d'artisan plus qu'une usine

A l'aune de ses succès GIMA, pourrait passer pour une marque dotée de son bureau d'études, son usine et son réseau de distribution. En réalité, comme des dizaines de marques de motos de cette époque, GIMA était ce qu'on appelle aujourd'hui une PME, un gros artisan en quelques sortes. Dans ses plus belles années, GIMA a produit de 5 à 6 motos par jour. Dans ses conditions, je pense que GIMA devait employer une vingtaine de personnes. Il n'y avait a priori que 3 postes de montages comme on peut le voir sur la photo de leur atelier.

Je trouve assez remarquable que le tissu industriel de cette époque permettait l'existence de ces artisans qui apportaient une diversité dans l'offre et créaient ainsi de l'emploi de manière beaucoup plus homogène.

L'atelier d'assemblage au tout début, en 1946 àu 1947.

A noter l'ouvrier au premier plan semble porter des sabots ...

Faute d'avoir trouvé une photo de l'atelier GIMA au plus fort de sa capacité, voici une photo d'un atelier ressemblant, celui de l'atelier New-Map, qui était établi rue Lacassagne à Lyon (via Gallica). Ici une dizaine de postes d'assemblage de New-Map LK 177 à moteur Ydral 175 cc.

Une livraison de 10 GIMA 175 cc en préparation dans la cour du 24 Avenue Pasteur.

(estimation année : 1950)

Le 24 Avenue Pasteur à Chamalières, de nos jours.

Les ateliers étaient peut-être installés à l'endroit de ce parking.