Michel BARTOLI
Aux comtes de Toulouse depuis 1221, au domaine royal à partir de 1271, vendu comme bien national à la Révolution, « en véritable butte témoin, le bois de Gabor est resté intact depuis que Louis de Froidour l’a visité en 1666 ».
Ce sont des arbres de ce petit « buisson de la consistance de cinquante-quatre arpents situé à demi lieue de Lavaur » qui, en 1699, sont l’enjeu d’une affaire aussi embrouillée que l’intrigue d’un opéra baroque.
Nous l’avons nommée « affaire Sudre », du nom du principal protagoniste et accusé. En fait, toute la hiérarchie forestière y est mêlée, du garde au grand maître.
Même si l’histoire est anecdotique, elle permet de voir fonctionner – de façon fort chaotique - la table de marbre et la maîtrise particulière des Eaux et Forêts de Toulouse.
Article paru dans la "Petite bibliothèque des Amis des archives de la Haute-Garonne" n° 184 p. 3-28 (2013)