Pierre  Fourtanier 2

Pierre Fourtanier, après nous avoir fait part de ses recherches sur le linceul de Turin, où se serait imprimé mystérieusement le corps de Jésus, va plus loin et remonte aussi loin que le 1er siècle : le roi d’Edesse (Turquie actuelle), Agbar V, souffrait de la lèpre. Impressionné par les récits des guérisons miraculeuses de Jésus, il décida d’envoyer à Jérusalem un serviteur pour exécuter son portait. Le peintre n’y parvenant pas, Jésus prit lui-même un tissu (mandylion) et le posa sur son visage, qui s’y imprima miraculeusement. Le serviteur rapporta ce portrait ‘non fait de main d’homme’ au roi Agbar, qui guérit de sa maladie. Cette image-icône devint la protectrice de la ville et y fut vénérée jusqu’au Xème siècle. Elle fut ensuite transportée à Constantinople et perdue lors du siège de la ville pendant la quatrième croisade en 1204.

Cette image a joué un rôle important dans l'histoire de l'art au fil des siècles, devenant le modèle d’innombrables icônes du Christ. L’orthodoxie vénère particulièrement cette icône, qui rend présent le modèle, le Christ, grâce à sa représentation codifiée.

Etait-elle un des quatre plis du linceul, le visage étant la partie visible ? était-elle une des images du Christ destinées à la vénération des chrétiens, ou une simple légende ?