no 21 à 40

21.   4 octobre 1917 — Les souffrances et le Sang de Jésus poursuivent l’homme pour le guérir et le sauver.

Ce matin, mon toujours aimable Jésus me transporta hors de mon corps. Il était dans mes bras, sa face tout près de la mienne. Avec grande douceur, il me baisa, comme s’il ne voulait pas que je m’en aperçoive. Comme il répétait ses baisers, je ne pus m’empêcher de lui rendre la pareille. Pendant que je le faisais, la pensée me vint de baiser ses très saintes lèvres dans le but de lui enlever son amertume; qui sait s’il ne m’accorderait pas cela! Je le lui ai demandé, j’ai essayé, j’ai mendié qu’il verse en moi son amertume, j’ai sucé avec plus de force, mais rien. On aurait dit qu’il souffrait des efforts que je faisais.

Ayant essayé une troisième fois, j’ai ressenti sa respiration très amère venir en moi et j’ai vu une chose dure obstruant sa gorge, empêchant son amertume de sortir pour se verser en moi. Très affligé et presque en pleurant, mon Jésus me dit: «Ma fille, ma fille, résigne-toi! Ne vois-tu pas l’accablement dans lequel l’homme m’a plongé par le péché, au point que cela m’empêche de faire participer à mon amertume celle qui m’aime? Ne te souviens-tu pas que je t’ai dit: “Laisse-moi faire cela; autrement, l’homme atteindra un tel point dans le mal qu’il épuisera le mal lui-même.” Mais tu ne voulais pas que je le frappe.

«L’homme empire toujours; il a accumulé en lui tant de pus que pas même la guerre ne fut capable de l’en départir. La guerre ne l’a pas arrêté; plutôt, elle l’a rendu plus osé. Les révolutions le rendront furieux, la misère le rendra désespéré et il tombera dans les bras du crime. Tout cela servira d’une manière ou d’une autre à le dégager de sa pourriture. Ensuite, ma bonté le frappera, non indirectement à travers les créatures, mais directement du Ciel. Ces châtiments seront pour lui comme une rosée bienfaisante qui le tueront. Touché par ma main, il se rendra compte de son état, se réveillera du sommeil du péché et reconnaîtra son Créateur. Ma fille, prie pour que tout tourne pour le bien de l’homme.» Jésus resta avec son amertume et j’étais affligée parce que j’étais incapable de le soulager. J’ai uniquement senti sa respiration, après quoi je me suis retrouvée dans mon corps.

Cependant, je me sentais inquiète; les paroles de Jésus me tourmentaient; je voyais dans mon esprit le terrible futur. Pour me calmer et me distraire, Jésus revint et me dit: «Que d’Amour, que d’Amour! ❤️ Pendant que je souffrais, je disais: “Ma souffrance, cours, va à la recherche de l’homme! Aide-le et sois sa force dans ses souffrances.” Pendant que je répandais mon Sang, je disais à chaque goutte: “Cours, cours, sauve l’homme pour moi! S’il est mort, donne-lui la vie, mais une vie divine. S’il fuit, cours après lui, entoure-le, confonds-le avec mon Amour jusqu’à ce qu’il se rende.” Pendant la flagellation, alors que se formaient les Plaies de mon corps, je répétais: “Mes Plaies, ne restez pas avec moi, mais cherchez l’homme. Si vous le trouvez blessé par le péché, placez-vous comme un pansement pour le guérir.” ☀️

«Ainsi, avec tout ce que j’ai dit et fait, j’ai entouré l’homme pour le sauver. Toi aussi, par amour pour moi, ne garde rien pour toi mais fais tout courir vers l’homme pour le sauver. Et je te regarderai comme un autre moi-même.»

22.    8 octobre 1917 — La Rédemption se poursuit sur la terre à travers ceux qui aiment Jésus; ces personnes servent d’humanité à Jésus. [celui qui aime compense Jésus.]

Pendant que j’étais dans mon état habituel et que je souffrais beaucoup, mon aimable Jésus vint et me dit: «Ma fille, tout ce que j’ai fait est éternel. Mon Humanité n’a pas souffert que pendant un temps, mais sa souffrance se prolonge jusqu’à la fin du monde [mon humanité souffrante ne devait pas être pour un temps, mais tant que le monde serait monde "texte italien"]. Comme mon Humanité au Ciel ne peut pas souffrir, je me sers de l’humanité des créatures, les faisant participer à mes souffrances et prolongeant ainsi mon Humanité sur la terre. Et cela, je le fais avec justice car, lorsque j’étais sur la terre, j’incorporais en moi-même les humanités de toutes les créatures dans le but de les garder en sécurité et de tout faire pour elles.

«Maintenant que je suis au Ciel, je diffuse dans les créatures mon Humanité, mes souffrances et tout ce que mon Humanité a fait pour le bien des âmes égarées. Je le fais spécialement dans les âmes qui m’aiment afin de pouvoir dire au Père: "Mon Humanité est au Ciel et aussi sur la terre, dans les âmes qui m’aiment et qui souffrent. Ainsi, à cause des âmes qui m’aiment et qui se substituent à moi, ma satisfaction est complète, mes souffrances sont toujours actives." Console-toi donc quand tu souffres, parce que tu reçois l’honneur de te substituer à moi.»

23.   20 octobre 1917 — L’âme peut se faire hostie pour Jésus.

Ayant reçu mon Jésus dans la sainte communion, je pensais: «Comment puis-je lui donner amour pour Amour, puisqu’il n’est pas en mon pouvoir de me rapetisser comme lui le fait dans l’hostie par amour pour moi?» Alors, mon bien-aimé Jésus me dit:

«Ma fille, si tu ne peux pas te réduire par amour pour moi sous la forme d’une petite hostie, tu peux très bien te réduire complètement dans ma Volonté, te faisant ainsi hostie dans ma Volonté. À chaque action que tu feras dans ma Volonté, tu seras une hostie pour moi et je me nourrirai de toi comme tu te nourris de moi. Qu’est-ce que l’hostie? N’est-elle pas ma vie? Et qu’est-ce que ma Volonté? N’est-elle pas la totalité de ma vie? Tu peux faire de toi une hostie par amour pour moi. Autant tu fais d’actions dans ma Volonté, autant tu peux former d’hosties pour me donner amour pour Amour.»

24.    23 octobre 1917 — Le premier geste que fit Jésus quand il se communia en instituant l’Eucharistie.

Ce matin, après avoir reçu Jésus béni, je lui ai dit: «Jésus, ma Vie, dis-moi quel fut ton premier geste après t’être reçu toi-même en instituant l’Eucharistie?»

Il me répondit: «Ma fille, mon premier geste fut de multiplier ma vie en autant de vies qu’il existera de vies humaines sur la terre. Ainsi, chacun aura ma vie pour lui seul, une vie qui, sans cesse, prie, remercie, satisfait et aime. Cela, au même titre que j’ai multiplié mes souffrances pour chaque âme, comme si j’avais souffert pour elle seule! À ce moment suprême de me recevoir sous la forme sacramentelle, je me suis donné à chacun pour souffrir ma Passion dans chaque coeur afin de le conquérir à force de souffrance et d’Amour. En donnant totalement ma Divinité, j’ai pris possession de tous.

«Hélas! mon Amour fut désappointé par beaucoup et j’attends avec anxiété des âmes aimantes qui, en me recevant, s’uniront à moi pour se multiplier en tous et vouloir tout ce que je veux. Je recevrai de ces âmes ce que les autres ne me donnent pas et j’aurai le contentement d’avoir des âmes conformes à mes désirs et à ma Volonté. Ainsi, ma fille, quand tu me reçois, fais ce que j’ai fait et j’aurai le contentement qu’il y a au moins une âme qui veut la même chose que moi.»

Pendant qu’il disait cela, il avait l’air très affligé. Je lui dis: «Jésus, qu’est-ce qui t’afflige tant?» Il me répondit: «Ah! quelles inondations il y aura! Quels maux, quels maux! L’Italie se dirige vers de bien tristes moments. Viens plus près de moi et prie pour que les maux ne soient pas pires.» Je repris: «Ah! mon Jésus! Que deviendra mon pays? Tu ne m’aimes donc plus comme avant en n’épargnant pas les autres par amour pour moi? Presque en sanglotant, il me répondit: «Non, je t’aime beaucoup.»

25.   2 novembre 1917 — Plaintes de Jésus. Menaces de châtiments pour l’Italie.

Je poursuivais dans les privations, les souffrances et l’amertume à cause de tant de maux dont j’entendais parler, en particulier l’entrée d’étrangers en Italie. Je priais mon bon Jésus d’arrêter les ennemis et je lui ai dit: «Est-ce cela l’inondation dont tu m’as parlé il y a quelques jours?”

Le bon Jésus me dit: «Ma fille, c’est l’inondation dont je t’ai parlé et elle se poursuivra; les étrangers continueront d’envahir l’Italie. Cela n’est-il pas bien mérité? J’avais choisi l’Italie comme seconde Jérusalem. Cependant, elle a ignoré mes lois et refusé de me rendre ce qui m’est dû. Ah! je peux dire qu’elle ne se conduit pas à la manière des humains, mais à la manière des bêtes! Même sous le pesant fléau de la guerre, je ne suis pas reconnu et elle veut continuer de se comporter comme mon ennemi. C’est justice qu’elle ait subi la défaite; je continuerai à l’humilier jusque dans la poussière.»

Je l’interrompis en disant: «Jésus, que dis-tu de ma patrie? Ma pauvre patrie, comme tu seras lacérée! Jésus, aie pitié, arrête ce flot d’étrangers!» Il poursuivit: «Ma fille, à mon grand chagrin, je dois permettre l’avance des étrangers. Toi, parce que tu n’aimes pas les âmes comme moi, tu voudrais la victoire. Si l’Italie gagnait, ce serait la ruine des âmes. Son orgueil arriverait à un tel degré qu’il anéantirait le peu de bien qui reste dans la nation. Elle serait montrée comme une nation qui peut se passer de Dieu.

«Ah! ma fille, les fléaux continueront, des villes seront dévastées! Je vais les priver de tout. Les pauvres et les riches seront sur le même pied. Ils n’ont pas voulu reconnaître mes lois. Tous se sont fait un dieu de la terre. En les dépouillant, je leur montrerai ce qu’est la terre. Je purifierai cette terre par le feu, car la puanteur qu’elle émet m’est intolérable. Beaucoup seront brûlés par le feu et, ainsi, je ramènerai votre terre à ses sens. Cela est nécessaire; le salut des âmes le requiert.

Je t’ai parlé de ces fléaux depuis longtemps. Le temps est arrivé, mais pas complètement. D’autres maux viendront; je ramènerai la terre à ses sens, je la ramènerai à ses sens!»

Je lui dis: «Mon Jésus, apaise-toi. Assez pour maintenant!» Il reprit: «Ah! non! Toi, prie et je rendrai l’ennemi moins cruel.»

26.   20 novembre 1917 — La raison des châtiments. Jésus fera réapparaître la sainteté dans la Divine Volonté.

Je poursuivais dans mon état de souffrances et mon aimable Jésus venait et s’envolait immédiatement à la vitesse de l’éclair, ne me laissant pas même le temps de le supplier pour les maux qu’endure la pauvre humanité, spécialement ma chère terre natale. Quel coup pour mon coeur que cette invasion d’étrangers chez nous! Jésus me l’avait pourtant dit auparavant pour me faire prier. Mais, quand je le prie, il me dit: «Je serai inexorable.»

Cette fois, j’insistai en disant: «Jésus, ne veux-tu pas avoir pitié? Ne vois-tu pas que les villes sont détruites et que les gens sont nus et affamés? Ô Jésus, comme tu es devenu dur!» Il me répondit: «Ma fille, les villes et les grandeurs de la terre ne comptent pas pour moi; ce sont les âmes qui comptent pour moi. Après avoir été détruites, les villes, les églises et les autres choses peuvent être reconstruites. Au déluge, n’ai-je pas tout détruit? Tout n’a-t-il pas été reconstruit par la suite? Mais les âmes, si elles sont perdues, c’est pour toujours; personne ne peut me les redonner; je pleure sur elles. On a renoncé au Ciel pour ne s’attacher qu’à la terre: je détruirai la terre. Je ferai disparaître ses plus belles choses qui, comme des pièges, capturent l’homme.»

Je lui dis: «Jésus, que dis-tu?» Il me rétorqua: «Courage! Ne te déprime pas! Je vais procéder. Et toi, viens dans ma Volonté et vis en elle; que la terre ne soit plus ta demeure mais uniquement moi; ainsi, tu seras totalement en sécurité. Ma Volonté a le pouvoir de rendre l’âme transparente et, quand elle l’est, tout ce que je fais rayonne en elle. Si je pense, ma pensée rayonne en son esprit et y devient lumière et, en tant que lumière, sa pensée rayonne en la mienne. Si je regarde, parle, aime, etc. comme autant de lumières, ces actes rayonnent en l’âme et, de là, en moi. Ainsi, nous nous illuminons l’un l’autre continuellement, nous sommes en perpétuelle communication d’amour réciproque.

«De plus, comme je suis partout, le rayonnement des âmes vivant dans ma Volonté m’atteint au Ciel, sur la terre, dans l’hostie sacramentelle et dans le coeur des créatures. Partout et toujours, je leur donne ma lumière et elles me retournent cette lumière; je leur donne de l’amour et elles me donnent de l’amour. Elles sont mes demeures terrestres où je me réfugie pour échapper à la nausée que me donnent les autres créatures.

«Oh! comme il est beau de vivre dans ma Volonté! Cela me plaît tellement que, dans les générations futures, je ferai disparaître toutes les autres formes de sainteté, quelles que soient leurs vertus. Je provoquerai la sainteté dans ma Volonté qui n’est pas une sainteté humaine, mais une sainteté divine. Cette sainteté sera si haute que, comme des soleils, les âmes qui la vivront éclipseront les étoiles qu’étaient les saints des générations passées. C’est pourquoi je veux purifier la terre: elle est indigne de ces prodiges.»

27.   27 novembre 1917 — La sainteté dans la Divine Volonté est exempte d’intérêts personnels et de pertes de temps.

Je poursuis ces écrits par obéissance. Il me semble que lorsque Jésus me parle de sa très sainte Volonté, il oublie tout le reste et me fait aussi oublier tout le reste: l’âme ne trouve rien de nécessaire, si ce n’est de vivre dans la Divine Volonté.

Mécontent de moi par rapport à ce que j’ai écrit sur sa Volonté ces vingt derniers jours, Jésus me dit: «Ma fille, tu n’as pas tout dit. Je veux que tu écrives tout ce que je te dis concernant ma Volonté, même les plus petites choses. Elles serviront aux générations futures.

«Chaque forme de sainteté a commencé avec des saints qui en furent les initiateurs. Ainsi, un saint a été l’initiateur de la sainteté des pénitents, un autre de la sainteté de l’obéissance, un autre de la sainteté de l’humilité, et ainsi de suite. Quant à toi, je veux que tu sois l’initiatrice de la sainteté dans ma Volonté. Ma fille, toutes les autres formes de sainteté ne sont pas exemptes de la recherche d’intérêts personnels ou de pertes de temps. Par exemple, pour les âmes qui vivent complètement attentives à l’obéissance, il y a beaucoup de pertes de temps; en parlant sans cesse, elles se distraient de moi et mettent les vertus à ma place; elles n’ont de repos que lorsqu’elles reçoivent des ordres. D’autres âmes s’arrêtent beaucoup aux tentations. Oh! combien de temps elles perdent! Elles ne se fatiguent jamais de raconter toutes leurs épreuves, mettant ainsi les vertus à ma place. Ces diverses formes de sainteté se brisent souvent en morceaux.

«La sainteté dans ma Volonté, par contre, est exempte de la recherche d’intérêts personnels et de pertes de temps. Il n’y a aucun danger que l’âme qui vit cette sainteté m’échange pour les vertus [car je suis moi-même le vivant dans ma Volonté "texte italien"]. La sainteté dans la Divine Volonté fut celle de mon Humanité sur la terre; j’ai tout fait pour chacun sans la moindre ombre d’intérêt personnel. L’intérêt personnel efface l’empreinte de la sainteté divine. L’âme qui cherche son intérêt personnel ne peut être un soleil; au mieux, elle sera une étoile. 

En ces temps si tristes, les créatures ont besoin de ces soleils qui les réchauffent, les illuminent et les fécondent. La générosité de ces anges terrestres, qui font tout pour le bien des autres sans aucune ombre d’intérêt personnel, ouvre dans les coeurs les chemins de ma grâce.

«Les églises sont  peu nombreuses et, cependant, beaucoup seront détruites [les églises seront peu nombreuses, beaucoup seront détruites "texte italien" ]. Souvent, je ne trouve pas de prêtres pour me consacrer sous la forme eucharistique. Certains permettent que des âmes indignes me reçoivent. Certaines âmes ne se donnent pas la peine de me recevoir et d’autres ne le peuvent pas. Ainsi, mon Amour est entravé

Voilà pourquoi je veux la sainteté dans ma Volonté. Pour les âmes qui la vivront, je n’aurai pas besoin de prêtres pour me consacrer, ni d’églises, ni de tabernacles, ni d’hosties, parce que ces âmes seront tout ensemble prêtres, tabernacles et hosties².  Mon amour sera plus libre. Quand je voudrai me consacrer, je pourrai le faire à tout moment, jour et nuit, et partout où ces âmes se trouveront. Oh! comme mon Amour trouvera son complet déversement!

«Ah! ma fille, la génération présente mérite d’être complètement détruite! Si je permets à quelques personnes de rester, ce sera pour former ces soleils de sainteté dans ma Volonté qui feront pour moi tout ce que les autres créatures, passées, présentes et futures, me doivent. Alors, la terre me donnera une vraie gloire et mon "Fiat Voluntas tua" sur la terre comme au Ciel connaîtra son total accomplissement.»

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² Dans des livres antérieurs, Jésus dit à Luisa qu’il y aura encore des sacrements quand la Royaume de la Divine Volonté sera instaurée sur la terre. Ici, Jésus semble exprimer sa joie de pouvoir opérer comme il veut, en tout temps, chez les âmes vivant dans sa Volonté.

28.   6 décembre 1917 — Jésus n’aime vraiment que les actes accomplis dans sa Volonté.

Après avoir reçu Jésus dans le Saint Sacrement, je lui ai dit: «Je te baise du baiser de ta Volonté. Tu n’es pas content si je te donne seulement mon baiser, mais tu veux aussi le baiser de toutes les créatures. Ainsi, 🙏 je te donne le baiser de ta Volonté parce que là se trouvent toutes les créatures. Sur les ailes de ta Volonté, je prends toutes les bouches des créatures et je te donne le baiser de toutes. Je te baise, non pas avec mon amour, mais avec ton propre Amour. Ainsi, tu sentiras le contentement, la douceur et la gentillesse de ton propre Amour sur les lèvres de toutes les créatures et tu seras forcé de donner ton baiser à chacune 🔥.» Qui pourrait raconter toutes les autres idioties que j’ai ainsi dites à mon aimable Jésus?

Il me dit: «Ma fille, comme il m’est doux de voir et de ressentir une âme dans ma Volonté! Sans qu’elle s’en aperçoive, elle se place au niveau de mes actions et de mes prières telles que je les faisais quand j’étais sur la terre. Elle se met presque à mon niveau. Dans mes plus petites actions, je portais toutes les créatures passées, présentes et futures, de manière à présenter au Père des actes complets au nom de toutes. Pas une seule respiration des créatures ne m’échappait. Autrement, le Père aurait trouvé des exceptions et n’aurait pas reconnu toutes les créatures ou tous leurs actes. Il aurait pu me dire: "Tu n’as pas tout fait pour chaque créature, ton travail n’est pas complet. Je ne peux reconnaître toutes les créatures parce que tu ne les as pas toutes incorporées à toi et je ne veux reconnaître que ce que tu as fait." Ainsi, dans l’immensité de ma Volonté, de mon Amour et de ma Puissance, j’ai tout fait pour chaque créature.

«Les actions qui ne sont pas faites dans ma Volonté ne peuvent me plaire, si belles soient-elles; elles sont basses, humaines et limitées. Par contre, les actions faites dans ma Volonté sont nobles, divines et infinies, comme ma Volonté. Elles sont similaires aux miennes et je les revêts de la même valeur, du même Amour et de la même puissance. Je les multiplie en tous et les étends à toutes les générations. Que m’importe qu’elles soient petites; ce sont mes actions qui sont répétées et cela suffit.

«L’âme se place alors dans son vrai néant, non pas en attitude d’humilité où elle ressent toujours quelque chose d’elle-même mais, en tant que rien, elle entre dans le Tout que je suis et travaille avec moi, en moi et comme moi. Complètement dépouillée d’elle-même, elle ne s’arrête ni à ses mérites ni à son intérêt personnel. Plutôt, toute attentive à me rendre heureux, elle me donne une domination absolue sur toutes ses actions, sans chercher à savoir ce que j’en fais. Une seule pensée l’occupe: vivre dans ma Volonté, me suppliant de lui accorder cet honneur.

«C’est pourquoi je l’aime tant. Toutes mes prédilections et tout mon Amour sont pour elle. Et si j’aime les autres, c’est en vertu de l’Amour que je porte à cette âme; mon Amour pour eux passe par elle, de la même manière que le Père aime les créatures en vertu de l’Amour qu’il me porte.»

Je lui dis: «Comme il est vrai que, dans ta Volonté, l’âme est habitée par l’ardent désir de répéter tes actions et ne peut désirer rien d’autre! Tout le reste disparaît et elle ne veut rien faire d’autre!» Jésus poursuivit: «Et je lui fais tout faire et je lui donne tout.»

29.   12 décembre 1917 — Les actions faites dans la Divine Volonté ont une grandeur comparable à celle du soleil.

Poursuivant dans mon état habituel, je me fondais dans la sainte Volonté de mon doux Jésus. Je priais, aimais et faisais réparation. Jésus me dit: «Ma fille, voudrais-tu une comparaison concernant les actions faites dans ma Volonté? Regarde les cieux. Tu y trouves le soleil: une boule de lumière qui a ses limites et sa forme. Cependant, la lumière qui provient de l’intérieur de ses limites remplit toute la terre et tout l’espace, pas un espace limité, mais partout où se trouve de la terre, des montagnes et des mers, les investissant de sa lumière majestueuse et de sa chaleur bienfaisante. Il est le roi des planètes; il a la suprématie sur toutes les choses créées.

«Telles sont les actions faites dans ma Volonté, et même plus. En faisant ses actions par sa propre volonté, la créature agit de façon pauvre et limitée, mais si elle entre dans ma Volonté, ses actions prennent des proportions immenses; elles investissent tout, donnent lumière et chaleur à tout, règnent sur tout et acquièrent la suprématie sur toutes les actions des créatures. Ainsi, l’âme gouverne, commande et conquiert. Quoique petites en soi, les actions faites dans ma Volonté subissent une incroyable transformation, chose qu’il n’est même pas donné aux anges de comprendre. Il n’y a que moi qui puisse mesurer la juste valeur des actions faites dans ma Volonté. Elles sont le triomphe de ma gloire, le déversement de mon Amour, le parachèvement de la Création. Elles me récompensent pour la Création elle-même. Par conséquent, ma fille, avance toujours plus avant dans ma Volonté.»

30.   28 décembre 1917 — Tout ce que faisait Jésus servait à communiquer la vie et il en va ainsi pour celui qui vit dans la Divine Volonté.

Étant dans mon état habituel et souffrant un peu, ma pensée était la suivante: «Comment se fait-il que je ne puisse trouver le repos ni le jour ni la nuit? Plus je suis faible et souffrante, plus mon esprit est éveillé et incapable de se reposer.»

Mon doux Jésus me dit: «Ma fille, toi, tu ne sais pas pourquoi, mais je vais te le dire. Mon Humanité n’avait pas de repos. Même durant mon sommeil, je n’avais aucun répit; j’étais intensément à l’oeuvre car, ayant à donner la vie à chaque chose et à chacun, il m’était nécessaire de travailler sans arrêt. Celui qui doit donner la vie doit être continuellement en action. Si j’avais voulu me reposer, combien de vies n’auraient pu surgir? Combien (de vies), sans mon action continuelle, n’auraient pu se développer et seraient demeurées atrophiées? Combien n’auraient pu entrer en moi parce que privées de l’acte vital de celui qui, seul, peut donner la vie?

«Ma fille, te voulant dans ma Volonté, je te veux en action continuelle. Ton esprit pleinement éveillé est action, le murmure de ta prière est action, le mouvement de tes mains, les battements de ton coeur, les clignotements de tes paupières sont action. Tes gestes peuvent être petits, peu m’importe. Du moment que tu bouges, que tu sèmes, j’unis tes actions aux miennes et je les fais grandes; je leur donne la vertu de produire des vies.

«Beaucoup de mes actions étaient petites en apparence. Par exemple, quand j’étais petit, je pleurais, je suçais le lait de ma Mère, je m’amusais à la baiser, à la caresser, à entrelacer mes petites mains avec les siennes. Un peu plus grand, je cueillais des fleurs pour elle, je puisais de l’eau, et ainsi de suite. C’était des actions petites mais, parce qu’elles étaient unies à la Volonté de ma Divinité, elles étaient capables de créer des millions de vies.

«Quand je pleurais, de mes pleurs surgissaient des vies de créatures. Quand je suçais, baisais, caressais, c’était des vies que je créais. Dans mes doigts entrelacés avec ceux de ma Mère, des âmes coulaient. Quand je cueillais des fleurs et que je puisais de l’eau, des âmes sortaient de mes battements de coeur amoureux. J’agissais continuellement. C’est la raison de tes veilles. Quand je vois tes veilles et tes actions dans ma Volonté, tantôt placées à mes côtés, tantôt coulant dans mes mains, dans ma voix, dans mon Esprit ou dans mon Coeur, je les fais couler pour le bien et le salut de tous. Je leur donne la vertu de mes propres actions.»

31.   30 décembre 1917 — Le chagrin de Jésus à cause de l’affection qu’on lui vole.

J’étais dans mon état habituel et mon toujours aimable Jésus se montra très affligé, se plaignant de ceux qui lui volent l’affection des créatures en prenant sa place dans les âmes. Je lui dis: «Mon Amour, ce vice est-il laid au point de tant t’affliger?»

Il me répondit: «Ma fille, cela est plus que laid, c’est terrible! C’est le renversement de l’ordre prévu par le Créateur. La créature se place au-dessus du Créateur. Cela équivaut à dire: "Je suis aussi bon que Dieu." Que dirais-tu de quelqu’un qui volerait un million de dollars à un autre en le plongeant dans la pauvreté et le malheur?» Je lui répondis: «Il devrait remettre l’argent volé ou bien être condamné.» Jésus reprit: «Cependant, quand on me vole l’affection des créatures, c’est plus que de me voler des millions. L’argent est matériel et bas alors que l’affection des créatures est spirituelle et grande. L’argent peut être restitué, mais l’affection des créatures ne le peut jamais! C’est un vol irrémédiable. Même si le feu du purgatoire purifie ce vol, il ne pourra jamais remplir le vide d’une seule affection qui m’a été volée.

«Cela n’est aucunement pris en considération. Au contraire, il y a des gens qui vendent leur affection; ils sont contents de trouver quelqu’un pour l’acheter; ils me volent sans aucun scrupule. Ils ont des scrupules s’ils volent une autre créature, mais me voler moi-même ne leur cause aucun scrupule. Ah! ma fille, j’ai tout donné aux créatures en leur disant: "Prenez tout ce que vous voulez, mais laissez-moi seulement votre coeur." Non seulement elles me refusent leur coeur, mais elles me volent l’affection des autres. De plus, cela ne vient pas seulement des personnes séculières, mais aussi d’âmes pieuses, d’âmes consacrées. Quel mal on me fait par une certaine direction spirituelle à l’eau de rose, par certaines condescendances, par tant de sentimentalité, par l’usage de séductions! Au lieu de faire le bien aux âmes, on les plonge dans un labyrinthe.

«Quand je suis contraint d’entrer sous la forme sacramentelle dans ces coeurs complaisants, j’aimerais fuir, voyant que leur affection n’est pas pour moi, que leur coeur n’est pas mien. Et cela, de la part de qui? De ceux qui devraient conduire les âmes vers moi! Plutôt, ils ont pris ma place. Je ressens une telle nausée que je n’arrive pas à m’accommoder de rester dans leur coeur, même si je suis contraint de le faire jusqu’à ce que les accidents de l’hostie soient consumés.

«Quel massacre d’âmes! Ce sont les vraies blessures de mon Église! C’est pourquoi il y a tant de mes ministres retranchés de l’Église! Malgré toutes les prières qu’ils me font, je ne les écoute pas; pour eux, il n’y a pas de grâces et je leur dis avec mon Coeur chagriné: "Voleurs, partez, quittez mon sanctuaire parce que je ne peux plus vous tolérer!"»

Effrayée, je lui dis: «Apaise-toi, Jésus. Regarde-nous comme le fruit de ton Sang et de tes blessures, et change les châtiments en grâces!» Jésus poursuivit: «Ces châtiments se continueront. Je vais humilier l’homme jusque dans la poussière. Des incidents inattendus continueront d’arriver pour le confondre. Où il espérera s’échapper, il trouvera un piège; où il attendra la victoire, il trouvera la défaite; où il s’attendra à la lumière, il trouvera les ténèbres. Alors, il dira: "Je suis aveugle et je ne sais plus quoi faire!" L’épée dévastatrice continuera son travail jusqu’à ce que tout soit purifié.»

32.    27 janvier 1918 — Les choses vont empirer.

Les jours sont très amers pour moi. Le doux Jésus ne vient presque plus. Quand il vient, il le fait brièvement comme l’éclair et se laisse voir essuyant ses pleurs; puis, sans dire pourquoi, il repart. Finalement, après beaucoup de privations, il me dit: «Ma fille, après avoir eu affaire à moi si longtemps, n’as-tu pas appris à connaître mes manières d’agir et la raison de mon absence? Pourtant, je te l’ai dit plusieurs fois. Comme il est facile pour toi d’oublier! Les choses vont empirer. C’est tout ce que j’ai à te dire.»

Ensuite, m’étant retrouvée hors de mon corps, j’ai vu des gens qui disaient que deux ou trois nations seraient rendues incapables de se défendre et que beaucoup de misère et de ruines s’ensuivraient parce que d’autres nations allaient les oppresser jusqu’à s’emparer d’elles!

33.   31 janvier 1918 — Se fondre en Jésus au point de pouvoir dire: ce qui appartient à Jésus m’appartient.

Je m’abandonnais complètement à Jésus. Il me dit: «Ma fille, fonds-toi en moi. Fonds ta prière dans la mienne pour que nos prières ne fassent qu’une et qu’on ne puisse pas savoir laquelle est la tienne et laquelle est la mienne. Tes souffrances, tes actions, ta volonté et ton amour, fonds-les dans mes souffrances, mes actions, ma Volonté et mon Amour. Fonds-les de telle manière que tu puisses dire: "ce qui est à Jésus est à moi" et que je puisse dire: "ce qui est à Luisa est à moi."

Suppose que tu verses un verre d’eau dans une grande cuve d’eau. Après coup, pourras-tu discerner l’eau qui provient du verre de celle qui se trouvait dans la cuve? Certainement pas! Ainsi, pour ton plus grand bien et mon plus grand contentement, répète souvent dans tout ce que tu fais: "Jésus, je verse cela en toi pour accomplir ta Volonté plutôt que la mienne.

34.    12 février 1918 — Raisons pour lesquelles les églises sont désertes et les ministres dispersés.

Pendant que j’étais dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus se montra très affligé et je lui dis: «Mon Amour, qu’est-ce qui t’afflige tant?»

Il me répondit: «Hélas! ma fille, quand je permets que les églises soient désertes, les ministres dispersés et les messes en diminution, cela signifie que les sacrifices sont des offenses pour moi, les prières des insultes, les adorations des irrévérences, les confessions des passe-temps sans fruits. Ne trouvant plus ma gloire mais plutôt des offenses en retour des bénédictions que je donne, j’arrête ces dernières. Ces départs de mes ministres indiquent aussi que les choses ont atteint leur point culminant. Les châtiments seront multipliés. Comme l’homme est dur, comme l’homme est dur!»

35.    17 février 1918 — La chaleur de la Divine Volonté chasse les imperfections.

Je me sentais un peu distraite pendant que j’essayais de m’immerger dans la sainte Volonté de Dieu et je demandais pardon à Jésus pour mes distractions. Il me dit: «Ma fille, par sa chaleur, le soleil détruit les vapeurs empoisonnées émanant de l’engrais dispersé sur le sol pour fertiliser les plantes. Autrement, les plantes pourriraient et finiraient par sécher.

«Aussitôt que l’âme entre dans ma Volonté, cette dernière détruit par sa chaleur les infections que l’âme a contractées par ses distractions. Par conséquent, dès que tu remarques en toi la distraction, ne reste pas en toi-même mais entre tout de suite dans ma Volonté pour que ma chaleur te purifie et t’empêche de dépérir.»

36.    4 mars 1918 — La fermeté dans le bien conduit à l’héroïsme et à une grande sainteté.

Poursuivant dans mon état habituel, je me plaignais à Jésus au sujet de mon pauvre état. Il me dit: «Ma fille, courage! Ne change en rien! La fermeté est la plus grande vertu. Elle produit l’héroïsme et il est presqu’impossible que celui qui possède cette vertu ne devienne pas un grand saint. La répétition des actes vertueux fait naître dans l’âme une fontaine d’amour nouveau et croissant. La fermeté fortifie l’âme et met sur elle le sceau de la persévérance finale. Ton Jésus ne craint pas que ses grâces restent sans effet dans les âmes fermes; il les lui distribue par torrents.

«On ne peut s’attendre à beaucoup chez l’âme qui travaille à un moment et ne fait rien ensuite, qui fait une chose à un moment et une autre au moment d’après. Elle n’a aucun point d’appui: un jour, elle est jetée d’un côté et, le jour suivant, de l’autre. Elle mourra de faim parce qu’elle n’a pas la fermeté qui fait croître l’amour. Ma grâce craint de se verser dans une telle âme parce qu’elle pourra en abuser ou s’en servir pour m’offenser.»

37.    16 mars 1918 — Vivre dans la Divine Volonté est comme une nourriture et un vêtement pour Jésus.

Je me sentais grandement dans le besoin et je m’en plaignais à Jésus. Toute bonté, il vint de mon intérieur vêtu d’un vêtement garni de diamants resplendissants. Il semblait sortir d’un profond sommeil. Avec beaucoup de tendresse, il me dit:

«Ma fille, que veux-tu? Tes gémissements ont blessé mon Coeur et je me suis réveillé pour venir immédiatement m’occuper de tes besoins. Tu dois savoir que j’étais dans ton coeur et que, pendant que tu faisais tes actions, tes prières et tes réparations, que tu te versais dans ma Volonté et m’aimais, je prenais tout pour moi et m’en servais pour me nourrir et décorer mon vêtement de diamants précieux. Pendant que tu m’aimais, me priais, et ainsi de suite, je n’ai pas jeûné comme si tu n’avais rien fait. Je prenais tout puisque tu m’avais donné toute liberté. Quand l’âme fait ainsi, je ne peux pas me reposer alors qu’elle est dans le besoin; je me fais tout pour elle. Dis-moi alors ce que tu veux!»

En versant des larmes abondantes, jusqu’à mouiller ses saintes mains, je lui parlai de mes besoins extrêmes. Le doux Jésus me pressa alors sur son Coeur et versa de son Coeur dans le mien une eau très sucrée qui me rafraîchit complètement. Il poursuivit: «Ma fille, ne crains pas, je serai tout pour toi. Si les créatures te font défaut, je ferai tout, je t’attacherai à moi et je te libérerai; je ne te délaisserai jamais, tu m’es trop chère. Je t’ai fait grandir dans ma Volonté et tu es une partie de moi-même. Je te garderai et dirai à chacun: "Personne d’autre que moi n’y touche." Aussi, calme-toi, parce que ton Jésus ne te laisse jamais.»

38.   19 mars 1918 — Les dissensions entre les prêtres donnent la nausée à Jésus.

Poursuivant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus vint et, tout affligé, me dit: «Ma fille, quelle nausée je ressens à cause de la désunion chez les prêtres. Cela m’est intolérable. Leur vie désordonnée est la raison pour laquelle ma justice permettra que mes ennemis viennent sur eux pour les maltraiter. Les méchants sont prêts à attaquer et l’Italie est sur le point de commettre le plus grand des péchés, celui de persécuter mon Église et de faire couler le sang innocent.»

Pendant qu’il disait cela, il me fit voir nos nations alliées dévastées, plusieurs endroits rasés et leur orgueil terrassé.

39.     26 mars 1918 — Chaque action faite dans la Divine Volonté fait croître dans l’âme les qualités et la sainteté divine.

Alors que j’étais dans mon état habituel et que j’essayais de me fondre dans la Divine Volonté, mon doux Jésus me dit: «Ma fille, chaque fois que l’âme entre dans ma Volonté et y prie, y travaille, y souffre, etc., elle acquiert de nouvelles beautés divines; pour chaque action additionnelle faite dans ma Volonté, l’âme acquiert plus de force, de sagesse, d’amour et de sainteté divine.

«De plus, pendant que l’âme acquiert des qualités divines, elle laisse les qualités humaines. Quand l’âme agit dans ma Volonté, l’humain reste comme suspendu; la vie divine agit et prend la place, et mon Amour a la liberté de déposer ses attitudes dans la créature.»

40.    27 mars 1918 — L’âme vivant dans la Divine Volonté partage la vie eucharistique de Jésus.

Je me plaignais à Jésus de ne même pas pouvoir assister à la sainte messe. Il me dit: «Ma fille, qui donc effectue le divin Sacrifice? N’est-ce pas moi? Lorsque je suis sacrifié à la messe, l’âme qui vit dans ma Volonté est sacrifiée avec moi, pas seulement à une messe, mais à toutes les messes; elle est consacrée avec moi dans toutes les hosties.

«Ne quitte jamais ma Volonté et je te ferai aller partout où tu voudras. Il passera un tel courant de communication entre toi et moi que tu ne feras aucune action sans moi et que je ne ferai aucune action sans toi. Par conséquent, quand il te manque quelque chose, entre dans ma Volonté et tu trouveras rapidement ce que tu veux: autant de messes, de communions et d’Amour que tu veux. Dans ma Volonté, rien ne manque et tu y trouves tout sous une forme infinie et divine.»