no 101 à 120

101.    20 septembre 1915 — Chaque pensée, parole ou action faite dans la Divine Volonté est un canal de communication additionnel qui s'ouvre entre Jésus et la créature. [L'âme doit lier tous ses actes au Fiat.]

Je poursuivais dans mon état habituel et mon aimable Jésus se montra à moi les mains remplies de châtiments pour frapper les créatures. Les châtiments semblaient aller en augmentant. Il y avait des complots contre l'Église et le nom de Rome était mentionné. Vêtu de noir, Jésus béni semblait très affligé. Il me dit: «Ma fille, les châtiments conduiront à la résurrection, mais ils seront si nombreux que tous seront plongés dans le deuil et le chagrin [les fléaux ressusciteront les peuples mais ils seront si nombreux que tous les peuples seront revêtus de douleur et de deuil]. Et comme les créatures sont mes membres, c'est pour cela que je suis vêtu en noir.»

J'étais consternée et je suppliais Jésus de s'apaiser. Pour me consoler, il me dit: «Ma fille, le "Fiat" doit être une douce attache liant toutes tes actions. Ma Volonté et la tienne forment cette attache. Sache que chaque pensée, parole ou action faite dans ma Volonté est un canal de communication additionnel qui s'ouvre entre moi et la créature. Si toutes tes actions sont liées à ma Volonté, aucun canal ne sera fermé entre toi et moi.»

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🤯 Luisa souhaite apaiser Jésus qui doit déverser de nombreux châtiments sur les peuples et sur l'Église. Jésus lui dit, que d'une certaine façon, elle peut réussir à l'apaiser " si elle lie toutes ses actions à Sa Volonté". En effet, Jésus explique à Luisa que lorsque celle-ci "pense, parle, agit" dans Sa Volonté, "un canal de communication additionnel" s'ouvre entre Lui et la créature. Peut-on penser que par le biais du canal de Luisa (ses actes divins), les créatures peuvent être influencées par Jésus et "revenir à Lui" de sorte que moins de châtiments soient déversés sur les peuples?

102.    2 octobre 1915 — Le péché provoque les châtiments.

Ayant beaucoup souffert à cause de la privation de mon toujours aimable Jésus, celui-ci se montra brièvement. Il était dans un état de souffrance extrême. Je pris mon courage à deux mains et je m'approchai de sa bouche. Après l'avoir embrassé, j'essayai d'aspirer — qui sait, je pourrai peut-être le soulager en aspirant une partie de son amertume, me dis-je. À ma grande surprise, j'en aspirai un peu, ce que généralement je n'arrive pas à faire. Mais, sans doute parce que sa souffrance était trop grande, il ne sembla pas s'en être aperçu.

Il bougea néanmoins un peu, me regarda et me dit: «Ma fille, je n'en peux plus, je n'en peux plus! Les créatures ont dépassé les limites. Elles m'avaient rempli de tant d'amertume que ma justice allait décréter la destruction générale. Cependant, par le fait que tu m'as libéré d'une partie de cette amertume, ma justice peut maintenant se contenir. Les châtiments vont cependant s'étendre davantage. Ah! l'homme ne cesse de m'inciter à l'inonder de souffrances et de châtiments; sans cela, il ne change pas sa pensée.» Je priai pour qu'il s'apaise. D'un ton ému, il me dit: «Ah! ma fille, ma fille!» Puis il disparut.

103.    25 octobre 1915 — Jésus dit à Luisa: «Ma vie, ma vie, ma maman, ma maman!» [Satisfaction de Jésus à entendre répéter tout ce qu'il a fait.]

J'étais dans mon état habituel et je poursuivais dans les privations et l'amertume. Je pensais à la Passion de mon aimable Jésus et je l'entendis qui répétait: «Ma vie, ma vie, ma maman, ma maman!» Toute surprise, je lui dis: «Qu'est-ce que cela signifie?»

Il me répondit: «Ma fille, quand je sens [quand j'entends] que mes pensées et mes paroles sont répétées en toi, que tu m'aimes avec mon amour, que tu veux avec ma Volonté, que tu désires avec mes désirs, et tout le reste, je sens ma vie se reproduire en toi. Ma satisfaction est si grande que je suis porté à répéter sans cesse: "Ma vie, ma vie!" Et quand je pense à ce que ma chère Maman souffrit [a souffert], elle qui voulait m'enlever toutes mes souffrances et les souffrir à ma place, et quand je vois que tu essaies de l'imiter, me suppliant de te laisser souffrir ce que les créatures me font souffrir, je suis porté à répéter [je te répète]: "Ma maman! ma maman!

Au milieu de tant d'amertume que vit mon Coeur à la suite de tant de souffrances chez les créatures [à cause des créatures], mon unique soulagement est de sentir que ma vie est répétée. Ainsi, je sens que les créatures sont de nouveau soudées à moi.»

104.    28 octobre 1915 — La vie de Jésus sur la terre n'était qu'un ensemencement au profit des âmes.

Ce matin, mon toujours aimable Jésus vint et me dit: «Ma fille, ma vie sur la terre n'était qu'un ensemencement [qu'une graine semée] pour que mes enfants puissent en récolter les fruits. Cependant, ils [mes enfants] ne peuvent récolter ces fruits que s'ils demeurent sur le sol où j'ai semé [cette graine], et la valeur des fruits va selon les dispositions [l'attitude] des moissonneurs. Cette semence est formée de mes travaux [Cette semence, ce sont], mes paroles, mes pensées, [et même] mes respirations, etc. Si l'âme sait tirer profit de ces fruits, elle est [sera] assez riche pour s'acheter le Royaume du Ciel. Si elle ne le fait pas, ces fruits serviront à sa condamnation.»

105.    1er novembre 1915 — Jésus ne peut déverser son amour que sur les créatures qui l'aiment.

Ce matin, sans se faire attendre, mon doux Jésus est venu; il était palpitant et agité. Se jetant dans mes bras, il me dit: «Ma fille, donne-moi du repos, laisse-moi déverser de l'amour. Si ma justice veut se déverser, elle peut le faire sur toutes les créatures, mais mon amour ne peut se déverser que sur les créatures qui m'aiment, qui sont blessées par mon amour, qui, délirantes, cherchent à se déverser dans mon amour en me demandant encore plus d'amour. Si mon amour ne trouve pas une créature pour se déverser sur elle, ma justice s'enflammera davantage et donnera le coup final pour détruire les pauvres créatures.»

Ensuite, il m'embrassa encore et encore en me disant: ❤️ «Je t'aime, mais d'un amour éternel; je t'aime, mais d'un amour immense; je t'aime, mais d'un amour que tu ne peux comprendre; je t'aime, mais d'un amour qui n'aura jamais de limites ni de fin; je t'aime, mais d'un amour que tu ne pourras jamais égaler.»☀️

Qui pourrait dire toutes les expressions qu'il utilisa pour me dire qu'il m'aimait? Pour chacune, il attendait une réponse de ma part. Ne sachant que dire et n'ayant pas assez de mots pour rivaliser avec lui, je lui dis: 🙏 «Ma Vie, tu sais que je n'ai rien et que, si j'ai quelque chose, c'est de toi que je le tiens, et que je te retourne toujours ce que tu me donnes. Ainsi, étant toutes en toi, mes choses sont pleines de vie alors que moi, je continue de n'être rien. Je fais mien ton amour et je te dis: "Je t'aime d'un amour immense et éternel, d'un amour qui n'a pas de limites, qui n'a pas de fin et qui est égal à ton propre amour."» 🔥 Je l'embrassai encore et encore et, pendant que je continuais de lui dire des "je t'aime", il devint calme et reposé, puis il disparut.

Par la suite, il revint en se montrant sous la forme de sa très sainte Humanité battue, blessée, disloquée, ensanglantée. J'étais horrifiée. Il me dit: «Ma fille, regarde, je porte en moi tous ces pauvres blessés qui se trouvent sous les balles, et je souffre avec eux. Je veux que toi aussi tu prennes part à ces souffrances pour leur salut.» Il se transforma en moi et je devins terriblement souffrante: en somme il me faisait ressentir ce qu'il ressentait.

106.    4 novembre 1915 — Le fléau de la guerre doit se poursuivre jusqu'à ce que le peuple et les prêtres soient purifiés.

Alors que j'étais dans mon était habituel, je me suis retrouvée hors de mon corps en présence de la Reine Maman. Je l'ai priée d'intercéder auprès de Jésus pour que le fléau de la guerre prenne fin. Je lui ai dit: 🙏 «Maman, miséricorde pour tant de victimes! Ne vois-tu pas tout ce sang versé, tous ces membres taillés en pièces, tous ces gémissements, toutes ces larmes? Tu es la Maman de Jésus et aussi la nôtre, il t'appartient de réconcilier tes enfants.»🔥 Pendant ma prière, elle pleurait. Cependant, elle demeura inflexible. Je pleurais avec elle et je continuais de la prier pour la paix. Elle me dit: «Ma fille, la terre n'est pas encore purifiée et les coeurs sont encore endurcis. De plus, si les châtiments prenaient fin, qui sauverait les prêtres? Qui les convertirait? Les vêtements qui recouvrent la vie de plusieurs sont si déplorables que même les laïques en sont dégoûtés. Prions, prions.»

107.    11 novembre 1915 — Les âmes qui vivent dans la Divine Volonté deviennent d'autres Christs.

Ce matin, je ressentais une telle compassion pour Jésus accablé par les offenses des créatures que j'étais prête à subir n'importe quelle souffrance pour prévenir le péché. Je priais et réparais du fond de mon coeur. Jésus béni vint, et son Coeur semblait porter les mêmes blessures que mon coeur, mais, oh! combien plus grandes! Il me dit: «Ma fille, à la vue des créatures, ma Divinité était comme blessée d'amour pour elles. Cette blessure me fit descendre du Ciel sur la terre, pleurer, verser mon Sang et faire tout ce que j'ai fait.

«L'âme qui vit dans ma Volonté ressent vivement cette blessure; elle pleure, prie, et est prête à tout souffrir pour que les pauvres créatures soient sauvées et que ma blessure d'amour ne soit pas aggravée par leurs offenses. Ah! ma fille, ces larmes, ces prières, ces souffrances et ces réparations adoucissent ma blessure et posent sur ma poitrine comme des pierres précieuses que je suis ravi de présenter à mon Père pour l'amener à avoir pitié [miséricorde] des créatures.

«Une veine divine monte et descend entre ces âmes et moi, une veine qui consume leur sang humain. Plus ces âmes partagent ma blessure et ma vie, plus la veine s'agrandit. Elle devient si grande [elle s'élargit au point] que ces âmes deviennent d'autres Christs. Et je dis sans cesse à mon Père: "Je suis au Ciel, mais il y a d'autres Christs sur la terre qui sont blessés de ma propre blessure et qui, comme moi, pleurent, souffrent, prient, etc. Par conséquent, nous devons déverser notre miséricorde sur la terre." Ah! ces âmes qui vivent dans ma Volonté et qui partagent ma blessure d'amour sont comme j'étais sur la terre et seront comme je suis dans le Ciel, où elles partageront la gloire de mon Humanité!»

108.    13 novembre 1915 — Jésus explique pourquoi, en instituant l'eucharistie, il s'est d'abord donné la communion à lui-même avant de la donner aux autres. Comment offrir sa communion.

Après avoir reçu la sainte communion, je me suis dit: «De quelle manière dois-je offrir cette communion pour plaire à Jésus?» Avec son amabilité coutumière, il me dit: «Ma fille, si tu veux me plaire, offre ta communion comme je le fis moi-même dans mon Humanité. 

Avant de donner la communion aux autres, je me suis donné la communion à moi-même pour que mon Père reçoive la gloire complète pour toutes les communions des créatures, et aussi pour prendre en moi les réparations pour tous les sacrilèges et les offenses que mon Humanité aurait à subir dans le sacrement de l'Eucharistie.

«Puisque mon Humanité englobait la Divine Volonté, elle englobait aussi toutes les réparations de tous les temps; et comme je me recevais moi-même, je me recevais dignement. [En enfermant la Divine Volonté, mon Humanité enferma toutes les réparations de tous les temps, et en me recevant je me reçus dignement.]

D'autre part, par le fait que tous les actes des créatures étaient divinisés par mon Humanité, j'ai pu sceller les communions de toutes les créatures avec ma communion. Autrement, comment une créature aurait-elle pu recevoir un Dieu? En somme, mon Humanité ouvrait la porte aux créatures pour qu'elles puissent me recevoir. [Et puisque toutes les œuvres des créatures étaient divinisées par mon Humanité, j'ai voulu sceller les communions des créatures avec ma communion; sinon comment la créature pourrait-elle recevoir un Dieu? C'est mon Humanité qui a ouvert cette porte aux créatures et leur a valu de me recevoir.]

«Toi, ma fille, fais cela (communie) dans ma Volonté en t'unissant à mon Humanité. De cette manière, tu incluras tout et je trouverai en toi — les réparations de tous, la compensation pour tout, et mon contentement. Plus encore, je trouverai en toi un autre moi-même.»

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🤯 Luisa demande à Jésus comment offrir sa communion pour Lui plaire. Jésus lui recommande de communier comme Lui, dans Sa Volonté et en s'unissant à son Humanité. Luisa doit-elle communier selon les intentions que Jésus a manifestées lorsqu'il s'est communié "Lui-même" ou peut-elle se contenter d'être unie à Son Humanité dans la Volonté divine (de façon détendue, sans penser à rien de particulier, en se disant que c'est Jésus qui fait tout)?

109.    21 novembre 1915 — N'ayant pas voulu connaître Jésus sous l'aspect de l'amour et de la miséricorde, l'homme le connaîtra sous l'aspect de la justice.

Me trouvant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus se montra brièvement et je le suppliai de changer le décret de la divine justice. Je lui dis: «Mon Jésus, je n'en peux plus, mon pauvre coeur est broyé à cause des si nombreuses tragédies dont on me parle! Jésus, ce sont tes chères images, tes enfants bien-aimés qui gémissent sous le poids de tant d'instruments presque infernaux!»

Jésus me répondit: «Ah! ma fille, les choses terribles qui se déroulent actuellement ne sont qu'une esquisse du dessin. Ne vois-tu pas le grand cercle que je trace? Qu'arrivera-t-il quand j'en viendrai au vrai dessin? En plusieurs endroits on dira: "Il y avait ici telle ville, il y avait ici tel édifice." Quelques endroits disparaîtront complètement. Le temps est court. L'homme a atteint le point où je suis forcé de le châtier. Il voulait presque me provoquer, me défier, et je restais patient, mais le temps est venu. Il n'a pas voulu me connaître sous l'aspect de l'amour et de la miséricorde, il me connaîtra sous l'aspect de la justice. Donc, courage, ne perds pas coeur si hâtivement!»

110.    10 décembre 1915 — L'âme doit faire siens les prières, les travaux et les souffrances de Jésus; ainsi, d'immenses mers de grâces sortiront d'elle pour le bien de tous.

Je me sentais très affligée parce que mon doux Jésus, ma Vie et mon Tout, ne se montrait pas. Je me disais: «Si je le pouvais, j'assourdirais le Ciel et la terre de mes lamentations de manière à l'émouvoir de compassion pour mon pauvre état. Quel malheur: le connaître, l'aimer, et rester sans lui! Un plus grand malheur peut-il exister?»

Pendant que je me plaignais ainsi, Jésus béni se montra en mon intérieur et me dit d'un ton sévère: «Ma fille, ne me tente pas. Pourquoi cette agitation? Je t'ai tout dit pour que tu restes tranquille. Je t'ai dit que quand je ne viens pas, c'est parce que ma justice veut que je "serre la vis" concernant les châtiments. Avant, tu avais peine à croire que c'était pour châtier que je ne venais pas, vu que tu n'entendais pas parler des grands châtiments qui arrivent dans le monde. Maintenant tu entends ces choses et, malgré cela, tu continues de douter? N'est-ce pas là me tenter?»

Je tremblais en entendant Jésus me parler si sévèrement. Pour me calmer, il changea de ton et, tendrement, il ajouta: ❤️ «Ma fille, courage, je ne te laisse pas, je suis toujours en toi, bien que tu ne me voies pas toujours. Unis-toi toujours à moi. Si tu pries, laisse ta prière couler dans la mienne en faisant de ma prière ta prière; de cette manière, tout ce que j'ai fait avec mes prières — la gloire que j'ai donnée au Père, le bien que j'ai obtenu pour tous —, tu le feras aussi. Si tu travailles, fais couler ton travail dans le mien et fais de mon travail ton travail; ainsi, tu auras en ton pouvoir tout le bien fait par mon Humanité, laquelle sanctifia et divinisa tout. Si tu souffres, fais couler ta souffrance dans la mienne, et fais de ma souffrance ta souffrance. Ainsi, tu auras en ton pouvoir tout le bien que j'ai réalisé par la Rédemption. ☀️

«Ainsi, tu t'empareras des trois aspects essentiels de ma vie et d'immenses mers de grâces sortiront de toi et se déverseront pour le bien de tous. Ta vie sera non pas comme la tienne, mais comme la mienne.»

111.    12 janvier 1916 — Presque toutes les nations se sont unies pour offenser Jésus; presque toutes méritent d'être châtiées.

Je me plaignais à Jésus béni de ses privations coutumières et je pleurais amèrement. Mon aimable Jésus se montra dans un état pitoyable en me faisant savoir que les choses vont empirer. Cela me fit pleurer encore plus. Il me dit: «Ma fille, tu pleures pour le présent mais, moi, je pleure pour le futur. Oh! dans quel labyrinthe les nations vont se retrouver, au point où l'une sera la terreur de l'autre; elles seront incapables de s'en sortir par elles-mêmes. Elles feront des choses comme si elles étaient folles et aveugles, jusqu'à agir contre elles-mêmes. Et l'imbroglio dans lequel la pauvre Italie s'est mise: combien de coups elle va recevoir! Souviens-toi qu'il y a quelques années je t'ai dit qu'elle méritait le châtiment d'être envahie par des nations étrangères — c'est le complot que l'on forme contre elle. Comme elle en sera humiliée et amoindrie! Elle a été trop ingrate envers moi.

«Deux nations pour lesquelles j'avais une prédilection, l'Italie et la France, sont parmi celles qui m'ont le plus rejeté. Elles se sont donné la main pour me rejeter, elles se donneront aussi la main pour être humiliées: juste châtiment! Elles seront aussi celles qui feront le plus la guerre à l'Église. Ah! ma fille, presque toutes les nations se sont unies pour m'offenser, elles ont comploté contre moi! Quel mal leur ai-je fait? Aussi, presque toutes méritent d'être châtiées.»

Qui pourrait dire le chagrin de Jésus, l'état de violence dans lequel il était, et aussi ma peur? Je lui ai dit: «Comment puis-je vivre au milieu de tant de tragédies? Ou bien tu me choisis comme victime et tu épargnes les peuples, ou bien tu me prends avec toi.»

112.    28 janvier 1916 — Les souffrances de Luisa parce que son état de victime a été suspendu. Jésus lui donne des explications et la console.

Je me sentais oppressée et je me disais: «Tout est terminé: l'état de victime, la souffrance, Jésus, tout!» Et comme mon confesseur n'était pas bien, il me paraissait assez probable que j'allais être privée de la communion. Je sentais tout le poids de la suspension de mon état de victime. Et, de la part de mon guide spirituel, je n'avais aucune indication à ce sujet — ni en positif, ni en négatif. De surcroît, je m'étais rappelé qu'en mars dernier, alors que mon confesseur n'était pas bien et que je me trouvais dans la même situation, Jésus m'avait dit que si moi ou celui qui me guide me maintenaient dans l'état de victime, il épargnerait Corato. D'où la peur additionnelle que je puisse être la cause de graves difficultés pour Corato. Qui pourrait dire toutes mes appréhensions et mon amertume? J'étais pétrifiée.

Ayant pitié de moi, mon Jésus béni se montra en mon intérieur. Il paraissait tout affligé et il avait une main sur le front. Je n'eus pas le courage de l'appeler et, presque en murmurant, j'ai simplement dit: «Jésus, Jésus!» Il me regarda, mais, oh! comme son regard était triste! Il me dit: «Ma fille, comme je souffre! Si tu connaissais la douleur de celui qui t'aime, tu ne ferais rien d'autre que de pleurer. Je souffre à cause de toi aussi parce que, comme je ne viens pas très souvent, mon amour est contrarié [contenu] et je ne peux le déverser [en toi]. De plus, en te voyant souffrir parce que, toi aussi, tu ne peux déverser ton amour — vu que tu ne me vois pas — je souffre encore plus.

«Oh! ma fille, un amour contraint est la plus grande torture pour le coeur. Si tu restes calme quand tu souffres, je ne souffre pas autant. Mais si tu t'affliges et t'inquiètes, je m'agite et tombe dans le délire, et je suis forcé de venir me déverser et de te laisser te déverser, puisque ma souffrance et la tienne sont soeurs. Cela dit, ton état de victime n'est pas terminé; mes oeuvres sont éternelles et je ne les suspends pas sans juste raison, suspension qui, de toute façon, n'est que temporaire.

«Sache que je vieille aux choses de ma Volonté. Tu demeures comme tu étais, parce que ta volonté n'a pas changé. Et si tu n'as pas de souffrances, ce n'est pas toi qui en subis les dommages; ce sont plutôt les créatures qui ne reçoivent pas les effets de tes souffrances, c'est-à-dire, qui ne sont pas épargnées en ce qui concerne les châtiments [le salut des fléaux].

«Il arrive comme à une personne qui occupe une fonction publique pour un temps donné. Même si elle se retire, elle reçoit un salaire à vie. [Il en est comme des créatures lorsqu'elles occupent des fonctions publiques, des postes gouvernementaux pendant un temps donné: elles ont un salaire à vie même si elles se retirent de ces postes.]

Est-ce que je devrais me laisser dépasser par les créatures? Ah! non! Si une pension à vie est donnée aux créatures, moi je donne une pension pour l'éternité. Par conséquent, tu ne dois pas t'inquiéter des pauses que je fais. Pourquoi donc as-tu peur? As-tu oublié à quel point je t'ai manifesté mon amour? Celui qui te guide (ton confesseur) sera prudent, sachant comment sont les choses. Et j'aurai un regard pour Corato. En ce qui te concerne, quoiqu'il arrive, je te tiens fermement dans mes bras.»

113.    30 janvier 1916 — Quand l'âme vit complètement dans la Divine Volonté, tout ce qu'elle fait se réfléchit en Jésus et tout ce que Jésus fait se réfléchit en elle.

Je me fondais complètement en mon toujours aimable Jésus et, pendant ce temps, il vint et, se fondant en moi, il me dit: ❤️ «Ma fille, quand l'âme vit complètement dans ma Volonté, si elle pense, ses pensées se réfléchissent en mon esprit au Ciel; si elle désire, si elle parle, si elle aime, tout se réfléchit en moi, et tout ce que je fais se réfléchit en elle. ☀️ C'est comme quand le soleil est réfléchi dans un miroir: on peut voir un autre soleil dans ce miroir, complètement similaire au soleil dans le ciel, avec cette différence que le soleil dans le ciel est fixe et demeure toujours à sa place alors que le soleil dans un miroir est de passage.

«Ma Volonté cristallise l'âme, et tout ce qu'elle fait se réfléchit en moi; et moi, blessé et séduit par cette réflexion, je lui envoie toute ma lumière de manière à former un autre soleil en elle. Ainsi, il semble qu'il y a un soleil au Ciel et un autre sur la terre. Quel enchantement et quelles harmonies entre ces deux soleils! Que de bienfaits sont déversés pour le profit de tous! Mais si l'âme n'est pas fixée dans ma Volonté, il peut lui arriver comme au soleil formé dans le miroir: après un moment, le miroir redevient obscur et le soleil dans le ciel reste seul.»

114.    5 février 1916 — La terre sera submergée de fléaux jamais vus auparavant. C'est seulement par leur fidélité et leur fermeté que les quelques bons seront sauvés. [Les créatures aimeraient défaire Dieu et devenir leur propre Dieu.] 

Mes jours se poursuivent dans l'affliction, spécialement à cause des propos sans cesse répétés de Jésus qui me disent que les châtiments vont aller en augmentant. La nuit dernière, j'ai été terrorisée. J'étais hors de mon corps et j'ai trouvé mon Jésus affligé. J'ai cru que j'allais renaître à une vie nouvelle, mais il n'en fut rien [Je me suis senti renaître à une nouvelle vie en le trouvant, mais à quoi ?] . Comme je m'approchais de Jésus pour le consoler, quelques personnes se saisirent de lui et le réduisirent en pièces. Quel choc, quelle frayeur! Je me suis jetée par terre près d'un de ces morceaux et une voix venue du Ciel proclama: 🕊 «Fermeté et courage pour les quelques bons qui restent! Puissent-ils rester fermes et ne rien négliger. Ils seront exposés à de grandes tribulations de la part de Dieu et de la part des hommes. C'est seulement par leur fidélité qu'ils ne chancelleront pas et seront sauvés. La terre sera submergée de fléaux jamais vus auparavant. Au prix des pires carnages, les créatures tenteront de détruire leur Créateur pour avoir leur propre dieu et satisfaire leurs caprices. N'atteignant pas leur but, ils en arriveront aux plus horribles brutalités. Tout ne sera que terreur.» 😨

Par la suite, toute tremblante, je suis revenue dans mon corps. La pensée de mon bien-aimé Jésus réduit en pièces me donnait la mort. Je voulais le revoir à tout prix pour savoir ce qu'il était advenu de lui. Mon toujours bon Jésus vint et je me suis calmée. Puisse-t-il être toujours béni.

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🤯  À quoi Luisa se sent-elle renaître (ou presque)?

115.    2 mars 1916 — Ce que Dieu possède par sa puissance, l'âme le possède dans sa volonté. Dieu regarde tout le bien que l'âme veut réellement faire comme si elle le faisait réellement.

Je continue de vivre des jours très amers. Jésus béni ne vient que rarement, et si je me plains, il me répond par un sanglot ou me dit des choses comme: «Ma fille, tu le sais, je ne viens que rarement parce que les châtiments vont en augmentant. Pourquoi donc te plains-tu?»

J'atteignis le point où je ne pouvais plus en prendre et j'éclatai en sanglots. Pour me calmer et me réconforter, il vint et passa presque toute la nuit avec moi. À un moment, il me caressait, m'embrassait et me soutenait; à un autre, il se jetait dans mes bras pour se reposer; ou encore, il me montrait la terreur chez les gens: ils couraient dans tous les sens. Je me souviens qu'il m'a dit: «Ma fille, ce que je possède par ma puissance, l'âme le possède dans sa volonté. Par conséquent, je regarde tout le bien qu'elle veut réellement faire comme si elle le faisait réellement. J'ai la Volonté et la puissance: si je veux, je peux. D'un autre côté, l'âme ne peut pas faire grand-chose, mais sa volonté compense pour son manque de puissance. De cette manière, elle tend à devenir un autre moi et je l'enrichis de tous les mérites du bien que sa volonté veut faire.»

Il ajouta: «Ma fille, quand l'âme se donne complètement à moi, j'établis ma demeure en elle. Souvent, j'aime tout fermer et demeurer dans l'ombre. D'autres fois, j'aime dormir et je place l'âme comme sentinelle afin qu'elle ne permette à personne de venir me déranger et, si nécessaire, elle doit s'occuper des intrus et leur répondre pour moi. Parfois encore, j'aime tout ouvrir et laisser entrer les vents, la froideur des créatures, les dards du péché et beaucoup d'autres choses.

«L'âme doit être contente de tout et me laisser faire tout ce que je veux. Elle doit faire siennes mes choses. Si je n'étais pas libre de faire en elle tout ce que je veux, je serais mécontent. Si je devais être précautionneux pour lui faire ressentir combien je jouis ou combien je souffre, où serait ma liberté?

«Ah! tout est dans ma Volonté! Quand l'âme prend en elle ma Volonté, c'est la substance de mon Être qu'elle prend. En conséquence, quand elle fait le bien, c'est comme si ce bien sortait de moi et, venant de moi, il est comme un rayon de lumière qui profite à toutes les créatures.»

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🤯  Jésus dit qu'il peut "tout vouloir" et "tout faire" parce qu'il possède la Volonté et la Puissance. Il explique aussi que l'âme, de son côté, ne peut faire grand-chose car elle n'a pas de puissance mais que sa volonté compense cela. Jésus «regarde tout le bien qu'elle veut réellement faire comme si elle le faisait réellement.» J'imagine que Jésus parle à ce moment-là de la volonté humaine de l'âme "unie à Sa Volonté divine"! Est-ce bien cela?

🤯   Jésus dit aussi que quand l'âme se donne complètement à Lui, il établit Sa demeure en elle et alors, il fait tout ce qui lui plaît. Ayant établi Sa demeure dans l'âme, Jésus se manifeste à elle de trois manières. Peut-on tirer du texte — les associations suivantes —afin de comprendre ces trois manières?

💥 «Souvent, j'aime tout fermer et demeurer dans l'ombre.»«À un moment, il me caressait, m'embrassait et me soutenait;»

💥 «D'autres fois, j'aime dormir et je place l'âme comme sentinelle afin qu'elle ne permette à personne de venir me déranger et, si nécessaire, elle doit s'occuper des intrus et leur répondre pour moi.»  — «à un autre, il se jetait dans mes bras pour se reposer;»

💥 «Parfois encore, j'aime tout ouvrir et laisser entrer les vents, la froideur des créatures, les dards du péché et beaucoup d'autres choses.»«ou encore, il me montrait la terreur chez les gens: ils couraient dans tous les sens.»

116.    1er avril 1916 — Un grand dépouillement est requis pour que les battements de coeur de l'âme s'harmonisent avec ceux de Jésus.

Ce matin, mon doux Jésus se fit voir en mon coeur et son Coeur battait dans le mien. Je l'ai regardé et il m'a dit: «Ma fille, pour celui qui m'aime vraiment et qui fait ma Volonté en tout, ses battements de coeur et les miens ne font qu'un. Je les appelle mes battements de coeur et, comme tels, je les veux à l'intérieur de mon Coeur, prêts à le consoler et à adoucir sa peine. Ses battements de coeur dans les miens créent une douce harmonie qui me parle des âmes et me force à les sauver.

«Mais quel dépouillement est requis pour l'âme! Sa vie doit être plus une vie du Ciel qu'une vie de la terre, plus une vie divine qu'une vie humaine. Une ombre, une toute petite chose suffit à empêcher l'âme de percevoir les harmonies et la sainteté de mes battements de coeur. Alors, ses battements de coeur ne s'harmonisent pas avec les miens, et je dois rester seul dans mes peines et mes joies.»

117.    15 avril 1916 — Tout l'Être de Jésus parle amoureusement aux créatures. Il en va ainsi pour les âmes qui vivent dans sa Volonté.

Je vis comme si j'étais mourante à cause de la privation continuelle de mon doux Jésus. Ce matin, je me suis trouvée totalement en Jésus, immergée dans l'immensité de mon Bien suprême. J'ai vu Jésus en moi et je pouvais entendre parler toutes les parties de son Être: ses pieds, ses mains, son Coeur, sa bouche, etc. En somme, des voix venaient de partout. Non seulement c'étaient des voix, mais ces voix se multipliaient pour toutes les créatures. Les pieds de Jésus parlaient aux pieds et aux pas de toutes les créatures; ses mains à leurs travaux, ses yeux à leurs regards, ses pensées à leurs pensées, etc. Quelles harmonies entre le Créateur et ses créatures! Quelle vision merveilleuse! Quel amour!

Hélas, ces harmonies étaient brisées par l'ingratitude et le péché. Jésus recevait des offenses comme retour. Tout affligé, il me dit: «Ma fille, je suis le Verbe — c'est-à-dire la Parole — et mon amour pour les créatures est si grand que je munis mon Être d'une multitude de voix pour rejoindre la totalité de leurs actions, de leurs pensées, de leurs affections, de leurs désirs, etc., avec l'espoir de recevoir en retour des actes remplis d'amour pour moi. Je donne de l'amour et je veux qu'on me donne de l'amour. Mais je reçois plutôt des offenses. Je donne la vie et, s'ils le pouvaient, ils me donneraient la mort. En dépit de cela, je continue d'aimer.

«Les âmes qui nagent dans mon immensité et vivent unies à moi dans ma Volonté deviennent toute voix au même titre que moi. Si elles marchent, leurs pas parlent et poursuivent les pécheurs; leurs pensées sont des voix pour les esprits; et ainsi de suite. De ces âmes, et seulement d'elles, je reçois, tel qu'attendu, ma récompense pour la Création. Voyant que, incapables de faire quoi que ce soit par elles-mêmes pour correspondre à mon amour et maintenir l'harmonie entre elles et moi, ces âmes entrent dans ma Volonté, en font leur propriété et agissent d'une manière divine, mon amour trouve son déversement en elles et je les aime plus que toutes les autres créatures.»

118.    21 avril 1916 — Les créatures ont couvert d'épines la très sainte Humanité de Jésus, empêchant sa Divinité de déverser ses grâces sur les créatures. Nécessité des châtiments.

Je continue de vivre mes jours les plus désolants et je crains qu'un bon jour Jésus ne vienne même plus "juste en passant". Dans ma douleur, je répète sans cesse: «Jésus, ne me fais pas cela.

Si tu ne veux pas parler, je l'accepte; si tu ne veux pas me faire souffrir, je m'y résigne; si tu ne veux pas me faire le don de tes charismes, fiat; mais ne pas venir du tout, pas ça! Tu sais qu'il m'en coûterait ma vie et que ma nature, laissée sans toi jusqu'au soir, se désintégrerait.»

Pendant que je disais cela, Jésus se montra et, ajoutant à mon amertume, il me dit: «Sache que si je ne viens pas me déverser en toi pendant un certain temps, c'est que le monde reçoit son dernier coup de destruction et toutes sortes de fléaux.»

Ces mots me pétrifièrent et je poursuivis ma prière en disant: «Mon Jésus, qu'à chaque instant de ta privation une nouvelle vie de toi soit créée en les âmes: c'est seulement à cette condition que j'accepte d'être privée de toi. Ce n'est pas une banale affaire que d'être privée de toi, toi le Dieu immense, infini, éternel. Le coût est énorme et, par conséquent, ce marché est justifié.» Jésus plaça ses bras autour de mon cou comme pour signifier qu'il acceptait. Je le regardai et ah! quelle vision horrible! Non seulement sa tête, mais toute sa très sainte Humanité était couverte d'épines, de sorte que je fus toute piquée quand je l'embrassai. Mais je voulais entrer en Jésus à tout prix.

Et lui, toute bonté, brisa son vêtement d'épines vis-à-vis son Coeur et me plaça dedans. Je pus voir sa Divinité et, bien qu'elle faisait un avec son Humanité, elle demeurait intouchable pendant que son Humanité était tourmentée. Il me dit:

«Ma fille, as-tu vu quel vêtement horrible les créatures m'ont fait, et comment ces épines couvrent toute mon Humanité? Couvrant toute mon Humanité, elles ferment la porte à ma Divinité. Cependant, c'est seulement par mon Humanité que ma Divinité peut agir pour le bien des créatures. Il est donc nécessaire qu'une partie de ces épines soit enlevée pour être déversée sur les créatures. Ainsi, comme la lumière de ma Divinité s'échappe par ces épines, je pourrai mettre les âmes en sécurité.

«Il est également nécessaire que la terre soit atteinte par les châtiments, les tremblements de terre, les famines, les guerres, etc. afin que ce vêtement d'épines que m'ont fait les créatures soit brisé et que la lumière de la Divinité puisse pénétrer dans les âmes, les délivrer de leurs illusions, et faire se lever des temps meilleurs.»

119.    23 avril 1916 — Chaque pensée sur la Passion de Jésus produit dans l'âme de la lumière qui se transformera en joie éternelle.

Pendant que je me trouvais dans mon état habituel, mon aimable Jésus se montra tout inondé de lumière. Cette lumière émanait de sa très sainte Humanité et lui conférait une très grande beauté. Je fus surprise et il me dit: «Ma fille, chaque douleur que j'ai subie dans mon Humanité, chaque goutte de sang que j'ai versée, chaque blessure, chaque prière, chaque parole, chaque action, chaque pas, etc., produisaient de la lumière dans mon Humanité et cette lumière m'embellissait au point que tous les bienheureux du Ciel en étaient ravis. En ce qui concerne les âmes, chaque pensée qu'elles ont sur ma Passion, chaque acte de compassion qu'elles effectuent, chaque acte de réparation, etc. fait descendre en elles de la lumière émanant de mon Humanité et les embellit. Chaque pensée sur ma Passion est un ajout de lumière qui se transformera en joie éternelle.»

120.    3 mai 1916 — Comment prier dans la Divine Volonté comme Jésus.

J'étais en prière et mon aimable Jésus se plaça près de moi. J'ai perçu qu'il priait lui aussi et je me suis mise à l'écouter. Il me dit: ❤️ «Ma fille, prie, mais prie comme moi, c'est-à-dire, immerge-toi tout entière dans ma Volonté: en elle, tu trouveras Dieu et toutes les créatures. T'appropriant toutes les choses des créatures, tu les présentes à Dieu, puisque tout lui appartient. Ensuite, tu déposes à ses pieds toutes leurs bonnes actions pour rendre gloire à Dieu, et leurs mauvaises actions en réparant pour elles par la sainteté, la puissance et l'immensité de la Divine Volonté à qui rien n'échappe. ☀️ C'est ainsi que faisait mon Humanité sur la terre. Aussi sainte qu'elle était, elle avait besoin de la Divine Volonté pour donner complète satisfaction au Père pour le rachat des générations humaines.

«En fait, c'était seulement dans la Divine Volonté que je pouvais rejoindre toutes les générations passées, présentes et futures, ainsi que tous leurs actes, leurs pensées, leurs paroles, etc. Ne laissant rien m'échapper, je prenais toutes les pensées des créatures dans mon esprit, je me présentais devant la Majesté suprême et je réparais pour toutes. Dans mes regards je prenais les regards de toutes les créatures, dans ma voix leurs paroles, dans mes mouvements leurs mouvements, dans mes mains leurs travaux, dans mon Coeur leurs affections et leurs désirs, dans mes pieds leurs pas, je les faisais miens et, par la Divine Volonté, mon Humanité satisfaisait au Père et sauvait les pauvres créatures.

«Le divin Père était satisfait. En fait, il ne pouvait me rejeter puisqu'il était lui-même la Divine Volonté. Aurait-il pu se rejeter lui-même? Certainement pas. D'autant plus que, dans ces actes, il trouvait une sainteté parfaite, une beauté inaccessible et ravissante, l'amour le plus haut, des actes immenses et éternels, et la puissance absolue. Ce fut là toute la vie de mon Humanité sur la terre, du premier instant de ma conception à mon dernier soupir, et cela s'est continué dans le Ciel et dans le très saint Sacrement.

«Cela dit, pourquoi ne pourrais-tu pas en faire autant? Pour celui qui m'aime, tout est possible. 

Unie à moi, dans ma Volonté, prends les pensées de toutes les créatures dans les tiennes et présente-les à la divine Majesté; dans tes regards, tes paroles, tes mouvements, tes affections et tes désirs, prends ceux de tes frères dans le but de réparer et d'intercéder pour eux. 

🙏 [Unie à moi dans ma Volonté, prends et porte devant la Divine Majesté, dans tes pensées les pensées de chacun, dans tes yeux les regards de chacun, dans tes paroles, dans tes mouvements, dans tes affections, dans tes désirs ceux de tes frères, dans le but de réparer et d'intercéder pour eux (pour leur implorer la lumière, la grâce, l'amour).] 🔥"Du texte Italien"

Dans ma Volonté, tu te trouveras en moi et en tous, tu vivras ma vie et tu prieras avec [comme] moi. Le divin Père sera heureux [content] et le Ciel tout entier dira: "Qui nous appelle de la terre? Quelle est cette créature qui veut compresser [enfermer] en elle la Divine Volonté en nous incluant tous?" Que de biens la terre peut obtenir en faisant descendre le Ciel sur la terre!»