"En Shem, il avait appris à connaître la redoutable duplicité des fidèles de ce très ancien et abominable culte, qui adoraient le Paon d’Or sous les dômes enténébrés de Sabatéa la maudite."
Conan le vagabond, Robert E. Howard
Dieu de la destruction, de la rébellion et de la vanité
Le Paon doré de Sabatea provient d'un dieu shemite connu des nomades comme Azazel. Parmi les Shemites sédentaires, son nom est Melek ou Melek Taus.
Tandis que les autres dieux donnaient à l'homme des bâtiments et des outils agricoles, le Paon doré donnait à l'homme des outils de guerre et des outils de vanité, tels que les cosmétiques. De même que le paon est beau et fier, il en est de même pour ceux qui portent des produits de beauté. Le Paon doré doit également l'être, ainsi il prend la forme d'un paon.
Il a inventé la fusion du cuivre à partir d'un minerai appelé Mélekite. Il est également le fondateur de l'alchimie shemite et est associé à la longévité. Il est un être de lumière, raison pour laquelle il est immortel. Pour vivre pour toujours, il faut être au-delà du temps. Pour être au-delà du temps, il faut se déplacer à la vitesse de la lumière. À ce stade, le passé, le futur et le présent ne font qu'un. Son corps de lumière est multi-teinté et strié, un peu comme une queue de paon. Le but d’une grande partie de l’alchimie sabatéenne est de changer un corps d’argile en un corps de lumière afin d’atteindre la divinité et l’immortalité.
La plupart des Shemites considèrent le Paon Doré comme un dieu déchu et peut-être même l'initiateur du péché et des démons.
Les couleurs du Paon doré sont le noir et le rouge. La principale orientation religieuse du Paon doré est qu'il faut toujours remettre en question la tradition et le dogme. Les idéologies fixes sont l'antithèse de ce culte. Même l'idée du destin acceptée par la plupart des Shemites est mise en doute et contestée par les Sabatéens. Leur capacité à ébranler et à détruire les fondements fondamentaux de la croyance et de la confiance constitue l’arrière-plan de la réputation des Sabatéens en matière d’interrogatoire et de torture.
Ce culte adore un être démoniaque qui exige continuellement des sacrifices humains.
Ce culte n’existe qu'a Sabatéa.
Ce culte ressemble à celui des Kataris de Vendhya ou des Yoggites du Darfar. En effet, le culte capture ses victimes et à donc développé au cours des siècles des techniques secrètes de furtivité pour leurs « fournisseurs ».