La crise… un mot qui fait peur ! Pourquoi ? Parce que c’est quelque chose que nous ne maitrisons pas, quelque chose qui nous dépasse, à peine le mot est-il évoqué. Très vite le sentiment d’être débordé peut nous submerger.

Comment s’adapter? Que faire?

Pas de panique

Nous sommes continuellement obligés de nous adapter.Nos modes de fonctionnement, les publics que nous accueillons nous conduisent naturellement à une nécessaire, voire quotidienne, adaptation.

Dès lors que nous sommes face à une crise,nous prenons conscience que certaines choses n’avaient pas pu être prévues, que ce soit la crise elle-même, les décisions du gouvernement, les modalités d’application des règles dans tous les cas particuliers… Les dirigeants, les directeurs d’établissements mais aussi l’ensemble des professionnels ont dû faire face, comme toujours.

L’important ce n’est pas de prévoir toutes les crises, c’est impossible, mais d’avoir des process pour mettre en place des réponses quelle que soit la situation. Qui fait quoi, quand, avec quels outils.

Saurons nous tirer les leçons de cette crise ?

Nous vous accompagnons dans cette démarche

Une bonne gestion de crise c’est d’abord le moment où elle se déclenche. Comment y répondons nous, qu’avions nous anticipé ? Qu’est-ce qui était imprévisible et comment avons-nous trouvé les solutions ? Comment éviter de donner l’impression de tâtonner ?

C’est ensuite le pilotage de la crise. Là, il faut des professionnels préparés à répondre rationnellement, plutôt qu’à réagir par réflexes. Il faut aussi des outils de pilotage.

Une bonne gestion de crise c’est aussi la communication de crise. Prendre le temps, même au plus fort de la crise, de communiquer clairement et sérieusement, en interne et en externe, pour ne pas ajouter de la panique et maintenir la confiance, donner les bonnes informations à ceux qui en ont besoin, ne pas spéculer, rester factuel mais montrer que nous sommes sûrs de nos décisions.

Une bonne gestion de crise c’est enfin la sortie de la crise. Il faut reprendre l’activité, bien sûr, retrouver les process habituels, remettre en route la machine. Mais il faut aussi savoir tirer les conséquences de la crise passée. Organiser les retours d’expérience. Tenir compte de ces retours pour réajuster les procédures qui existaient. Prendre exemple sur les méthodes scientifiques d’amélioration continue.

Savoir améliorer la planification et la prévention des crises futures. Tout autant pour les crises prévisibles (on connaît certains risques) que pour les crises imprévisibles, et même les crises insurmontables, parce qu’il y aura toujours un après.

L’organisation intelligente, c’est celle qui sait apprendre de ses expériences. Celle qui saura réfléchir pour être plus rapide, plus efficace, plus protectrice, plus anticipatrice, à la prochaine crise. Une autre crise sanitaire, ou une crise technologique, naturelle, terroriste, financière…

Non seulement cette crise nous rappelle que nous devons anticiper des process, mais aussi que nous devons apprendre à trouver des réponses à des événements imprévisibles. Il n’est pas seulement question de savoir s’équiper au cas où en masques ou en solution hydroalcoolique, parce que la prochaine crise exigera d’autres choses et qu’on ne peut pas tout prévoir. Il faut aussi et surtout savoir s’organiser lorsque survient l’élément déclencheur de la crise. Qui décide quoi, comment, avec l’aide de qui et de quoi ?

L’organisation de cette période de sortie de crise va vous demander encore des efforts. Votre priorité sera la reprise de la production un retour à la normale. Et pourtant cette étape est nécessaire, vous ne pouvez pas la reporter.

Nous vous proposons de vous accompagner dans ces prochaines étapes :

• recueil et mise en forme des retours d’expérience des salariés, bénéficiaires et dirigeants (entretiens et rédaction)
• animation de réunions autours de retour d’expérience pour faire émerger les ressources (réunions)
• réajustements de vos procédures (rédaction)
• co-construction des exercices et accompagnement pour les réaliser (réunions et rédaction)
• mise en place une cellule de veille (réunion et rédaction)

Souvenez vous qu’une crise, c’est lorsque nos réponses sont insuffisantes pour régler le problème qui se pose. Plus vous aurez appris de cette expérience, plus vous serez préparé pour la prochaine fois, plus vos réponses seront adaptées et moins la crise sera grave.

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