https://bshistorian.wordpress.com/2020/08/01/plague-doctors-the-last-word/
https://bshistorian.wordpress.com/2020/05/31/plague-doctors-and-the-bautta-mask/
https://bshistorian.wordpress.com/2020/05/25/plague-doctor-1827/
https://www.dmm-ingolstadt.de/covid-19-history/covid-19-history/schutzkleidung-vi.html
https://bshistorian.wordpress.com/2020/03/24/mask-of-the-plague-doctor/
https://www.dmm-ingolstadt.de/covid-19-history/covid-19-history/schutzkleidung-ii.html
https://www.dmm-ingolstadt.de/covid-19-history/covid-19-history/schutzkleidung-i.html
https://beforenewton.blog/2014/11/03/did-plague-doctors-wear-those-masks/
Joannes de Ketham. Fasciculus medicinae. Sta[m]pito per Zuane & Gregorio di Gregorii, 1493. https://collections.nlm.nih.gov/bookviewer?PID=nlm:nlmuid-101146662-bk
https://www.britishmuseum.org/collection/object/P_1880-0710-522
L'habito con il quale vannoi Medici per Roma à medicare per difesa del mal Contagioso è di tela incerata, il Volto ordinario, con gli Occhiali di Christallo, & il Naso pieno di Profumi contro l'infettione. Portano vna Verga in mano per dare à vedere, e dimostrare le loro operationi. In Roma, & in Perugia, Per Sebastiano Zecchini. 1656.
Michel de Saint-Martin. Moiens faciles et eprouvez dont Monsieur de Lorme premier Médecin & ordinaire de trois de nos Rois, & Ambassadeur à Cleves pour le Duc de Nevers, s'est servi pour vivre près de cent ans. 1682. https://books.google.com/books?id=-Qeg2izlTkUC&pg=PA424
De la peste
Il [de Lorme] n’oublioit jamais son habit de marroquin dont il étoit l’autheur, il l’habilloit depuis les pieds jusques à la teste en forme de pantalon, avec un masque du même marroquin où il avoit fait attacher un nez long de demy pied afin de detourner la malignité de l’air, on en voit encore le modele chez Mademoiselle Regnaud fille unique de feu Monsieur Regnaud premier Chirurgien du Grand Louys le juste:
Arrest de la cour de parlement tenant la chambre des vacations contenant reglement sur le fait de la peste du 17 juillet 1629. 1720. https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/682
LXXI. Avant que d'entrer à la maison infecte & principalement en la chambre du malade, & où l'air infecté aura été longuement renfermé, outre les preservatifs susdits prendront un mouchoir trempé dans le Vinaigre, & le mettront devant les yeux & la bouche, en laquelle tiendront encore de racine d'Angelique ou écorce de Citron ou Gerofle, & porteront de plus chacun un petit Fagot allumé au tour d'un bâton, tant pour purifier l'air avant eux , que pour se voir conduire, & tout aussi-tôt être entrés ils ouvriront toutes les fenêtres & feront bon feu, devant lequel demeureront quelque espace de temps, jusques à ce que l'air soit renouvellé, si mieux n'aiment sortir pour quelques heures.
Jean-Jacques Manget. Traité de la peste recueilli des meilleurs auteurs anciens & modernes, et enrichi de remarques & observations théoriques & pratiques, vol. 1. Philippe Planche, 1721. https://books.google.com/books?id=gWM7AAAAcAAJ&pg=PA320-IA2
Avis au sujet de la figure qui est à côté du Titre du present Traité.
L'Habit exprimé dans cette figure n'est pas une chose de nouvelle invention, & dont on ait commencé l'usage dans la derniére Peste de Marseille: Il est d'une plus vieille datte, & Messieurs les Italiens ont fourni à peu près de semblables figures, depuis fort longues années. Le nés en forme de bec, rempli de Purfums, & oint intérieurement de matiéres balsamiques, n'a véritablement que deux trous, un de chaque côté, à l'endroit des ouvertures du nés naturel; mais cela peut suffire pour la respiration, & pour porter avec l'air que l'on respire l'impression des drogues renfermées plus avant dans le bec. Sous le Manteau, on porte ordinairement des Bottines à peu près à la Polonoise; faites de Maroquin de Levant; des Culottes de Peau unie, qui s'attachent aux dites Bottines; & une Chemisette aussi de Peau unie, dont on renferme le Bas dans les Culottes, le Chapeau & les Gans sont aussi de même Peau.
Biographie universelle, ancienne et moderne, vol. 11. 1814. https://books.google.com/books?id=WVcJAQAAIAAJ&pg=PA17
Delorme (Charles)
L'abbé de Saint-Martin raconte l'invention singulière dont se servit Delorme dans la peste de Paris, en 1619. « Il se fit faire, dit-il, un habit de maroquin, que le mauvais air pénètre très difficilement; il mit en sa bouche de l'ail et de la rue; il se mit de l'encens dans le nez et les oreilles, couvrit ses yeux de besicles, et en cet équipage assista les malades, et il en guérit presqu'autant qu'il donna de remèdes. »