Enfants qui croyez, les Dieux semblables à nous,
Et qui voulez donner, à ceux de cette terre,
Un peu de ces instants, dont chacun est jaloux,
Afin de soulager, le fardeau de misère.
Vous vous enfermez, pour prier en silence,
A jamais isolées, unissant votre foi,
A celles de vos sœurs, qui font pénitence.
Comme vous l'avez fait, vous même autrefois.
Si du sacrifice, de votre existence,
Vous pensez retirer, un paradis meilleur,
Apprenez, les Dieux, ont la même sentence,
Pour les reines d'ici, ou les filles d'ailleurs.
Pourtant sachez qu'un jour, en ce palais divin,
Au service d'Ishtar, une enfant est venue,
Accablant de ce fait, un homme de chagrin,
Et laissant en son cœur, un amour inconnu.
Écoutez donc, et que serve à votre âme,
Le tragique destin, que connut un amour,
En la paix de ces lieux, se joua un drame,
Où les hommes et les Dieux, se jetèrent à leur tour.
Au livre merveilleux, que rédige le temps,
Sur le fond de l'azur, miroir de l'infini,
Où les souvenirs, se perdent au firmament,
Je rappelle vers moi, les secrets de la vie.
Que naissent à l'espoir, de contenter vos cœurs,
Pour l'espace éphémère, d'une seule nuit,
Dans la magie des mondes, issus du bonheur,
Les images de l'histoire, et de sa folie.