Nous ne sommes pas partis en vacances durant tout l’hiver 2020/21, notamment à cause du COVID, notre dernier voyage date de fin septembre 2020, en Corse. Alors quand arrive le printemps 2021, nous espérons pouvoir enfin nous évader et arrêter un lieu et une date pour le début du mois de mai. Nous aspirons à une bonne dose de nature !
Des contraintes à la fois familiales et épidémiologiques nous font fatalement privilégier la France. Oui, mais où en France ? En mai séjourner à la montagne nous semble prématuré (neige en altitude ?). Quant à la mer, l’eau y est encore trop froide, même sur la côte d’Azur.
Alors pourquoi pas entre les deux, à la « campagne » ?
Je propose le Luberon (cf. un excellent carnet que j’avais gardé dans mes favoris). Pas vraiment convaincu, Hervé suggère des gorges. Celles du Verdon, nous les connaissons déjà un peu après un bref séjour dans les années 2000. Nous retenons alors les gorges de l’Ardèche.
Je commence immédiatement à prospecter pour trouver un lieu d’hébergement, des recherches presque aussitôt suspendues avec l’instauration d’un nouveau confinement à partir de fin mars pour 4 à 6 semaines. La réservation attendra et nos vacances aussi !
Mais quand courant avril le Président annonce la fin de la limite des 10 kilomètres pour le 3 mai et la réouverture des terrasses, commerces, musées et autres à la mi-mai, nous nous dépêchons de finaliser notre réservation. Après avoir hésité à nous poser au plus près de ce qui est communément appelé « gorges de l’Ardèche », à savoir la réserve naturelle, ou plus largement en Ardèche méridionale, la question va vite être tranchée quand nous tombons sous le charme d’un gîte panoramique à Balazuc, petit village classé, situé dans le sud du département.
« Pas de route, pas de vis-à-vis, pas de bruit, juste une vue à 180 degrés sur les falaises, la rivière, le ciel ». C’est ainsi qu’est décrit ce lieu d’exception par ses propriétaires, nous sommes immédiatement conquis. L’endroit est situé sur le cours de la rivière Ardèche et dans ses gorges, même si la réserve naturelle est à une trentaine de kilomètres.
Les dates de séjour seront elles aussi déterminées par le choix du gîte et son calendrier d’occupation. Nous réservons aux seules dates encore disponibles : du lundi 17 au lundi 24 mai 2021, ce qui sera parfait par rapport à la date de réouverture des terrasses, commerces, musées… annoncée finalement pour le 19 mai et assortie d’un couvre-feu repoussé à 21 heures.
Nous pouvons enfin commencer à y croire et à préparer plus concrètement le séjour. Comme d’habitude nous prévoyons de randonner quotidiennement dans un rayon de 50 kilomètres maximum (une heure de voiture) autour de notre lieu d’hébergement. Pour cette fois encore je n’investis pas dans le guide « Rother Cévennes/Ardèche » car il couvre une zone beaucoup plus large que celle que nous visons. Je construis tout simplement ma propre liste d’une douzaine de parcours, en me basant essentiellement sur les sites Internet Visorando et Altituderando. Ensuite nous verrons sur place lesquels réaliser en fonction du contexte local, de la météo et de notre forme physique. Dans l’ensemble, les dénivelés sont très raisonnables, tant mieux ! 😉
Nous n’excluons pas d’ajouter un soupçon de culture à notre séjour principalement tourné vers la nature, la région étant riche de cavernes, de grottes, de musées et de beaux villages médiévaux. Il faut profiter de la réouverture des lieux culturels !
Les images des webcams nous font habituellement rêver avant le départ, mais en ce début mai elles nous révèlent surtout une météo pas terrible, entraînant une crue de l’Ardèche quelques jours avant notre départ ☹. Nous n’avons plus qu’à croiser très fort les doigts !
Mélitte à fleurs de mélisse
Lin campanulé