4.1. Analyse de la vidéo

En ce qui concerne FLIR1, le Super Hornet se trouve à 20.000 pieds d’altitude. Ça correspond à 6000 mètres, une altitude classique pour un avion.

Par rapport à l’axe de l’avion, l’objet verrouillé se trouve 4° à droite et 6° au-dessus. On peut dire qu’il est pratiquement face à l’appareil tout au long de la vidéo.

Le F18 vol à 252 nœuds, ce qui correspond à une vitesse approximative de 500km/h. Pour un avion de chasse en manœuvres d’interception, c’est une vitesse plutôt faible. La vitesse maximale d’un Super Hornet est pratiquement quatre fois supérieure. Il peut atteindre 1900km/h. L’avion est donc plutôt lent par rapport à ses performances habituelles.

Le wizzo change fréquemment les modes et fait varier les différents paramètres tout au long de la vidéo. Il essaye de voir s’il peut affiner l’image.

Il y a un moment, de 00:18 à 00:41, où la vidéo n’est plus en mode infrarouge. Le wizzo passe en mode TV pour voir s’il obtient une meilleur lisibilité de la cible. À ce moment-là, ce n'est plus la signature thermique de l'objet que l'on voit, mais bien sa forme physique.

On peut constater que l’objet est concret, qu'il possède visiblement une forme discoïdale et qu'il a plus ou moins les mêmes dimensions que sa signature thermique.

À la fin de la vidéo, l’objet part en dépression sur la gauche. Son accélération soudaine prend de vitesse le pilote et la caméra FLIR, qui perd sa cible.

4.2. Premières déductions

Il y a trois éléments intéressants à retenir de cette vidéo :

1. Au moment où le wizzo passe en mode TV, l'ovni apparait bien distinctement. L'objet filmé est tangible et possède une certaine densité. Il ne peut donc pas s'agir d'une boule de plasma ou d'un autre phénomène atmosphérique inconnu. Il y a bien un objet physique qui se déplace dans les airs et qui génère de la chaleur.

2. L'objet semble dépourvu d'aile et de queue. On ne voit pas de traînée de condensation qui s'en échappe ni de turbulence causée par un rotor. À priori, ce n'est donc ni un avion ni un hélicoptère. Cela pourrait laisser supposer un système de propulsion non-conventionnel. Mais comme la qualité de la vidéo est plutôt dégradée, il est difficile d'être affirmatif à ce propos.

3. L'objet sort du cadre par une brusque accélération, qui pourrait démontrer des performances hors du commun. Mais comme la vidéo se coupe net et qu'elle manque de contexte, il est difficile de déterminer la vitesse de l'objet.