Histoire

HISTOIRE et PATRIMOINE

HISTOIRE

Événements marquants de l'histoire

La présence humaine dans le Hainaut-Cambrésis est attestée depuis des temps reculés. Lorsque la Gaule commence à entrer dans l’histoire, la région est habitée par une peuplade belge : les Nerviens.

D’origine germanique, les Nerviens sont confrontés à la conquête romaine orchestrée par Jules César et battus en 57 avant Jésus-Christ. Tout en favorisant l’intégration des vaincus, les Romains pacifient la région, la désenclavent par la création de routes et exploitent ses grandes richesses agricoles. Leur présence va durer cinq siècles durant lesquels le christianisme se diffusera tardivement.

C’est à l’époque gallo-romaine que Villario (Villers-en-Cauchies) est cité comme une étape sur la grande voie Amiens-Bavay-Trêves. Le village semble tirer son nom et son origine d’une exploitation agricole (villa) installée le long de cet axe militaire et économique qui structurait la Gaule Belgique.

Après la destruction de Bavay au Ve siècle, les Francs s’imposent. A l’époque mérovingienne et carolingienne, l’histoire de Villario est assez obscure…En 843, son sort est scellé par le traité de Verdun qui partage l’héritage de Charlemagne. Situé sur la rive droite de l’Escaut, le village est intégré à la Lotharingie avant d’être rattaché au Saint Empire Romain germanique. Avec la désintégration du pouvoir central, il passe successivement sous le contrôle des comtes de Hainaut et des ducs de Bourgogne. Aux XIIIe et XIVe siècles, Villars-in-Calceia est ravagé et pillé à plusieurs reprises par les troupes du roi de France notamment durant la guerre de Cent ans (en 1340 et 1433). A cette époque, fonctionne sur place un hôpital appelé « pauvre maison Dieu ». Installé sur la grand’route, il est tenu par les Guillemins (moines bénédictins) de Walincourt et perdurera jusqu’en 1789.

Au XVIe siècle, Villers-en-cauchies fait partie des Pays-Bas espagnols, eux-mêmes rattachés au vaste empire des Habsbourgs, héritiers légitimes des ducs de Bourgogne. La période espagnole est encore marquée par des incursions et des pillages perpétrés par les Français qui convoitent cette région frontalière et d’autres encore. C’est sous le règne de Louis XIV que se concrétisent les ambitions territoriales françaises marqués notamment par l’annexion du Hainaut-Cambrésis (traité de Nimègue - 1678). Selon la tradition, le roi-soleil aurait fait étape à plusieurs reprises à Villers, en particulier le soir du 12 mars 1677 lors des opérations militaires contre Valenciennes.

Sous l’Ancien régime, le village dont la majorité des terres appartenait à l’Archevêché et aux abbayes de Cambrai, connut alors une ère de prospérité et de paix relative. Mais, à partir de la fin du XVIIIe siècle, l’implication de la France dans différentes guerres européennes ou mondiales lui valut à nouveau de multiples incursions et occupations ennemies : en 1794, 1814-15, 1871, 1914-18 et 1939-45. La plus terrible fut sans aucun doute celle de la Grande guerre au cours de laquelle les Allemands imposèrent leur domination durant quatre longue années (25 août 1914-10 octobre 1918). Libéré par les Britanniques, le village a largement souffert durant le conflit. Outre d’importantes destructions matérielles, on déplore la disparition dramatique de nombreuses victimes civiles et militaires.

Malgré de multiples vicissitudes historiques et naturelles (ravages provoqués par le violent orage du 3 mai 1838), Villers profite néanmoins du progrès. Aux XIXe-XXe siècles, avec l'enracinement de la République et l’entrée de la France dans le concert des grandes puissances industrielles, le village et ses habitants bénéficient des retombées économiques et des lois sociales. La commune pave ses rues, bâtit deux écoles primaires, dont celle des garçons inaugurée le 9 août 1884, commence l’installation de l’électricité et procède au transfert du cimetière à la veille de la première guerre mondiale, construit un château d’eau et met en place un réseau d’eau potable durant l’entre-deux-guerres. Détruits en 1917-18, l’église est partiellement rebâtie (1919-1929) et son mobilier reconstitué grâce aux dommages de guerre. Durant cette période de prospérité, les Villersois(es) trouvent à s’employer facilement dans l’agriculture, le tissage et la sidérurgie. Leurs enfants peuvent profiter plus largement des avantages du système scolaire. L’accès aux soins médicaux est surtout facilité par la création de la sécurité sociale après la seconde guerre mondiale

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Patrimoine architectural

Bien qu’il ait très vraisemblablement existé une église dès le haut Moyen-âge, la première mention d’un autel à Villers date du XIe siècle.

Au fil du temps, cet édifice religieux a connu des transformations et des agrandissements liés à la prospérité de la communauté, à la nécessaire adaptation du site au nombre croissant de fidèles et aux incontournables reconstructions provoquées par des faits de guerre (première guerre mondiale) ou diverses catastrophes (incendie du premier quart du XIXe siècle).

Perché sur une butte, l’ensemble architectural qui s’offre aujourd’hui à nos yeux est le résultat de cette histoire tourmentée. Le chœur date du XVIIIe siècle, la nef du XIXe siècle, le clocher et les vitraux du XXe siècle. Le bâtiment n’est ni classé ni inscrit.

Située sur la RD 114, cette bâtisse est sans doute une des plus vieilles, sinon la plus ancienne du village.

Sur la façade, un cartouche sculpté à l’effigie d’un ange porte l’inscription « Anno 1692 ». A vocation agricole, les bâtiments ont également servi de brasserie avant la première guerre mondiale et jusque dans les années 1930. Achetés à la famille LEMAIRE, la maison et ses dépendances sont la propriété de M. et Mme Roland BOURLET, agriculteurs à la retraite.

Ancienne chapelle mortuaire érigée en 1881 pour recevoir la dépouille du vicaire Alphonse Bourgeois, elle a été rachetée par la commune qui l’a rénovée en 2001-2004.

Cet édifice religieux est dédié à la vierge et aux soldats morts pour la France. Trois autres chapelles privées existent aussi dans le village.

Monuments aux morts

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Mairie et annexes

Érigé au lendemain de la première guerre mondiale et inauguré en 1923, ce monument patriotique porte les noms des Enfants du village (victimes civiles et militaires) morts durant les principaux conflits du XXe siècle : Grande guerre, seconde guerre mondiale et guerre d’Indochine. Aucune perte humaine n’a été enregistrée au cours de la guerre d’Algérie.

Appartenant à une grande exploitation agricole, les bâtiments ont été transformés en tissage durant l’entre-deux-guerres avant d’être rachetés par la commune en 1957 pour y installer les services de la mairie, la bibliothèque, les salles des fêtes et de réceptions... L’ensemble forme un beau témoignage de l’architecture régionale.

Brasserie CARDON

Située au cœur du village, elle était la plus grande et la plus ancienne des trois brasseries qui ont fonctionné à Villers aux XIXe et XXe siècles. Suite à la démolition des bâtiments d’exploitation rasés dans les années 1960-1970. il ne reste, pour seuls vestiges de l’ancienne brasserie CARDON, qu’une belle maison de maître et une grange qui témoignent de la tradition brassicole dans le département du Nord.

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En savoir plus sur l'environnement de Villers en cauchies ?

Si voulez en savoir plus sur la commune, allez lire l'étude environnementale qui contient énormément d'informations dans divers domaines :Etude environnementale

VIEILLES CARTES POSTALES

L'école des garçons

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Rue d'Haspres

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Rue de Cambrai

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Rue de Saulzoir

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Chapelle notre dame de Lourdes

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Ruines de l'église bombardée

COMMÉMORATION DU CENTENAIRE DE LA LIBÉRATION DE LA COMMUNE

Programme repris ci-dessous ou à télécharger

Organisée le samedi 17 novembre 2018 par la Municipalité avec le concours des associations patriotiques de la région, de l’école Marie CURIE, de l’harmonie municipale et d’un cornemuseur

Église communale Saint-Martin :

9H30 - 10H25 : Messe du souvenir célébrée en l’honneur des combattants et des victimes de la Grande Guerre.

Monument aux Morts :

10H30 - 10H35 : Dépôt d’une gerbe, minute de silence et sonnerie aux Morts.

Cimetière communal (rue de Haspres) :

10H45 - 11H30 : Dépôt de gerbes au carré militaire britannique.

Appel aux Morts par M. Richard DECEUNINCK, Président de l’association des Anciens Combattants.

Discours de M. le Maire.

Dévoilement d’une plaque commémorative en l’honneur des libérateurs de la commune.

Salle des fêtes (cour de la mairie) :

11H45 - 13H00 :

Conférence de M. Bernard DELSERT sur la libération du Cambrésis par les troupes britanniques et canadiennes.

Exposition « Bons baisers du front occidental : l’Empire britannique sur nos terres 1914/18 ».Présentation d’une sélection d’ouvrages sur la Grande Guerre par la librairie BONDUELLE (Cambrai).

Vin d’honneur offert par la Municipalité.

Parking à disposition dans le parc communal (derrière la mairie - 13, rue de Cambrai)

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Photos et vidéos de la commémoration

Diaporama des photos et vidéos

CasualtySearch_19_11_2018_08_02

Photos et vidéos

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Autre album photos

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Discours de Monsieur le Maire

Discours du Maire le 17 11 2018

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Évolution de la population au cours du temps

Passez le curseur de la souris sur les barres pour afficher les valeurs.