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L'essentiel : Gaston Jèze, Cours élémentaire de science des finances et de législation financière française. Sur la photo : 5ème éd., 1912.

Propos de G. Jèze en préface de sa 5ème éd. : "Il n'y a pas, à mon avis, un système théorique financier idéal. L'objet de la science des finances n'est donc pas, quoi qu'en pensent certains, de découvrir le système financier idéal. Cette préoccupation puérile a fait écrire beaucoup d'ouvrages que leurs auteurs ont bien pu qualifier de Traité de science des finances, mais où l'on ne trouve pas autre chose que de la rhétorique, des programmes politiques ou des plaidoyers de classe". Paris, 25 décembre 1911.



La dernière acquisition : Etude de Michel Bruguière : La première restauration et son budget, 1969. Etude consacrée aux budgets 1814.

Extrait : A propos du Baron Louis - "Les témoignages contemporains sont nombreux, mais les documents originaux rares, sur le baron Louis, que ses ennemis ont persisté malignement à appeler l'Abbé Louis.", p. 37.



H. Le Trésor de la Rocque, Les finances de la République, Les chambres prodigues, 1884.

L'ouvrage débute avec cette phrase : "Si vous voulez savoir ce que la Répubique a fait de nos ressources, lisez ce livre", Paris, le 25 mars 1884.

Tout un programme...


Extrait : "Le ministère (des travaux publics) viole les dispositions de la loi du 1871 relative aux virements avec une tranquille assurance , il viole le texte (...) visé par l'article 41 du décret du 31 mai 1862 portant règlement de la comptabilité publique : "Aucune dépense ne pourra être ordonnée ni liquidée sans qu'un crédit préalable n'ait été ouvert par une loi. Tout dépense non créditée, ou portion de dépense dépassant le crédit, sera laissée à la charge personnelle du ministre contrevenant". Malgré la sanction inscrite dans la loi, la prohibition d'ordonner, de liquider et de payer des dépenses avant que les crédits préalables aient été ouverts, a été violée depuis 1879 ; en ce moment même elle est violée tous les jours", p. 17.


E. Allix, Traité élémentaire de science des finances et de législation financière, 6ème éd., 1931


A propos des douzièmes provisoires et de leurs inconvénients :


Extrait : "Etablis et votés à la dernière heure, (les douzièmes provisoires) imposent à l'administration chargée de les préparer (...) une besogne considérable et précipitée, qui introduit dans les bureaux un désarroi inextricable. Cet inconvénient, qui n'émeut guère les théoriciens est certainement l'un des plus sérieux dans la pratique", p. 220.


G. Orsoni, Science et législation financières, Economica 2005

Une seule édition pour cet ouvrage, et c'est bien dommage...


A propos du principe budgétaire d'unité :


Extrait : "Les lois de finances rectificatives constituent elles aussi, par leur définition même, une atteinte évidente à l'unité budgétaire. On pourrait même les interpréter comme des formes contemporaines de budgets extraordinaires, ceux-ci n'étant rien d'autre après tout, que des documents qui, dans le courant de l'exercice, complétaient le budget initial", p. 239.


L. Di Qual, Droit de la comptabilité publique, A. Colin, 1971


A propos du rôle du Conseil d'Etat, juge de cassation des arrêts rendus par la Cour des comptes


Extrait : "Cette subordination de la cour au Conseil d'Etat, dans l'exercice de ses fonctions juridictionnelles est critiquée et surprend beaucoup. En 1963, une proposition de loi a même été déposée décidant la suppression du recours en cassation devant le Conseil d'Etat. Constatant que les règles du droit financier sont distinctes des règles du droit administratif, les auteurs de cette proposition de loi avançaient qu'il est permis de penser qu'en ce domaine, la Cour des comptes a une connaissance des questions à trancher meilleure que le Conseil d'Etat qui ne s'en occupe qu'occasionnellement", p. 255.