1. Nouvelle Histoire des Celtes : une approche innovante du monde celtique

site initialisé en décembre 2011 et régulièrement enrichi, la dernière fois le 20 août 2022

La véritable Histoire des Celtes n'avait jamais été décrite, ni même soupçonnée : en dépit des thèses habituelles, propagées selon des arrêtés forgés de toutes pièces, cette grande famille humaine ne naît pas subitement à l'âge du fer et dans les régions transrhénanes : elle s'enracine dans une Préhistoire millénaire et eurasiatique.

Le constat

Dès leur propre Antiquité, l'extraordinaire épopée des Celtes plongeait déjà les Anciensdans des abîmes de perplexité et d'incrédulité.Pourtant, ils en recueillirent partiellement l'écho au sein d'une mythologie effrénée, qu'ils tenaient pour extravagante. Depuis, la situation n'a guère évolué : seule, la dernière phase de cette incroyable saga, qui ne représente que 10% de l'ensemble, se trouve habituellement prise en compte. Nos travaux se proposent deremédier à cette immense béance.

Mythologies et annales délirent ; elles passent pour invraisemblables. Pourtant, les fortes leçons d’Histoire qu’elles prodiguent, permettent de reconquérir un passé prestigieux, presque entièrement ignoré.

Comprendre, c'est remonter aux origines Jean d'ORMESSON

La science, c'est ne pas croire ce que tout le monde croit. ANAXIMANDRE

Ce qui a été cru partout, par tous et pour toujours, a toutes les chances d'être faux. Tel quel, Paul VALÉRY

Le savoir est hanté par les fantômes des idées périmées. David BAIRD

Arrêter de vouloir changer la réalité, en essayant d'éliminer la complexité. David WHITE

Préjugés tenaces, théâtre d’illusions, rivalisent de surenchère dans un univers de concepts vides et d’interprétations [sic] totalement subjectives1.

1. Lawrence H. KEELEY : Les guerres préhistoriques, 19. Traduction de Jocelyne de PASS et Jérôme BODIN, Éd. Perrin, Paris, 2009.

Dans bien des cas, on s'emploie davantage à croire ce qui vient d'une connaissance par autorité que ce qui vient d'une connaissance rationnelle. L'échelle de Jacob, GUSTAVE THIBON

La vérité est rarement pure et jamais simple. L'importance d'être constant, Oscar WILDE

Avouer la dette [dire la vérité des choses]. MOLIÈRE

Quittez votre folie, suivez le chemin de l'intelligence.Livre des Proverbes, 9, 6


ORIGINE MÉCONNUE

DES CELTES

Le constat

Les méthodes courantes d'analyse ne permettent pas d'appréhender l'Histoire des Celtes de façon globale et chronologique, dans toute sa complexité. Pourquoi est-elle outrageusement ignorée ? La réponse est simple : tout se passe comme si certains cercles savants étaient formatés selon un moule unique, en vertu d'idées préconçues et de normes arrêtées de longue date. Cela les inciterait à répéter indéfiniment de vieilles rengaines.

On les appela Celtes et Ibères, ou en mélangeant Celtibères ou Celtoscythes, rangeant ainsi sous un seul vocable, par ignorance, des groupements ethniques différents.

Les anciens historiens grecs... ont appelé globalement Scythes et Celtoscythes tous les peuples du nord. STRABON, (Géographie, I, 2, 27 ; XI, 6, 2).

Le terme de Protoceltes employé quelquefois [sic] pour désigner des populations présumées celtiques ne fait que masquer notre ignorance... Ce mot n'a en réalité aucune signification, et son emploi est à éviter. Venceslas KRUTA : Les Celtes, 7, RCS Libri et Stock, Fribourg-Paris, 1978.

Les écrivains modernes se sont accommodés à leur tour de ces fictions avec un tel entrain, qu'au lieu d'égriser les erreurs du passé, ils les ont un peu obscurcies. Amédée BÉRETTA : Dictionnaire étymologique des anciens peuples du Dauphiné..., 81, [s. n.], Valence, 1911.

Les érudits de bonne foi avouent qu'on ne sait rien ou presque rien, ni de la langue, ni de l'histoire des anciens Celtes. Dr FRANCUS : Voyage humoristique dans le Haut-Vivarais, 21, 1907, rééd. 1987, Éd. du Candide, Villeneuve-de-Berg.

On ne sait rien du mode de vie des agriculteurs ni de celui des nomades [du temps des Celtes]. Jean-Marie CORNET : Cours de logistoire 1, 104, Imp; de P.L.A.N., Romans, 1990.

(En la matière, de notables progrès ont été réalisés depuis).

La recherche archéologique piège l'historien, en donnant une apparence de preuves concrètes. Emmanuelle GRÜN, ibid. 85-86.

Toute cette partie de l'Histoire ancienne peut être regardée comme un vrai chaos. L. M. CHAUDON et F. A. DELANDINE : Nouveau dictionnaire historique, 4e supplément-4, an XIII-1805.

L'origine des Celtes, dont la spécificité ethnique ne se trouve d'ordinaire ni traduite, ni correctement appréhendée, donne lieu à toutes sortes despéculations.

La doctrine qui place tardivement la naissance des Celtes sur les cours supérieurs du Danube et du Rhin, au début de l'âge du fer, se voit parfois mise en balance avec celle qui leur fait franchir le Rhin dès l'âge du bronze. Las, le flou persiste, car c'est pour en conclure aussitôt qu'elles paraissent aussi crédibles l'une que l'autre ! Extrait de la Nouvelle Histoire des Celtes, T 1.

La critique peine à sortir de cette incertitude et de ce cadre étroit. Tout en persistant à ne pas distinguer les Celtes des Gaulois, elle tend cependant à reconnaître une certaine filiation, dans la zone nord-alpine, entre les cultures des tumulus du bronze moyen, des champs d'urnes, de Hallstatt (le premier âge du fer), et de La Tène (le second âge du fer).

Auparavant, au -IIIe millénaire, le complexe culturel campaniforme couvre l'ensemble des régions européennes où l'on parlera ensuite une langue celtique1.

1. Patrice BRUN et Pascal RUBY : L'âge du fer en France, 81-82 et 91, Éd. La Découverte, Paris, 2008, 2ème éd., 2011.

Face à l'abondance de la documentation existante, qui demeure largement méconnue, cette vision manque étonnamment de souffle.

Observations

Le mot campaniforme tire son nom des vases en forme de cloche ou campane.

Eu égard à la prodigieuse antériorité de l'aventure celtique, la langue ne se forme pas tardivement en Occident. Elle était déjà parlée, de longue date.

LE MONDE PERDU DES CELTES

Le constat

Concernant la préhistoire, les méthodes traditionnelles d'investigation mènent à l'impasse.

Les Celtes forment-ils le premier peuple européen ? Selon les canons habituels, cette interrogation fondamentale demeure en suspens.

Comment un peuple peut-il surgir de nulle part» dans les plaines transrhénanes, et se trouver soudainement aux quatre coins de l’Europe vers l’an -600, d’autant plus que le celte est l'une des langues européennes les plus archaïques ?

En réalité, le fameux mystère celte de la critique est un mythe moderne. En effet, textes anciens et linguistique revisités sans idées préconçues et servis par une archéologie de terrain dynamique, permettent d’en situer l’origine vers -8600, dans la chaîne de l’Altaï. Là, débute l’Europe des Anciens, joyau de création celtique. Déifiés, les héros primordiaux s’inscrivent dans une première généalogie royale, en bonne et due forme. Cavaliers infatigables, lanciers et porteurs de javelots, ils s’élancent à la conquête de l’ancien nouveau monde. Les migrations antiques peuvent alors se suivre à la trace.

En Occident, une seconde généalogie royale, de laquelle sortent des peuples essentiels, inaugure l'Ère celtique de la Renaissance, vers -2700. Bien plus tard, les Arvernes en recueillent l'héritage.

Il s'agit d'un monde perdu, dont la résurrection devient possible grâce à l'étude des documents de toute sorte, y compris d'ordre mythologique, véritables recueils de tranches d'une histoire primordiale. D'après la Nouvelle Histoire des Celtes, T 1.

LE NOM DE CELTES

NE SE CONFOND PAS

AVEC CELUI DE GAULOIS

Définitions

Une extrême confusion règne dans les nomenclatures habituelles : elles prétendent que les noms de Celtes et de Gaulois s'équivalent, et sont interchangeables. C'est méconnaître que leurs racines sont dissemblables.

En effet, la forme Celtes provient du grec Keltoï, qui désigne des Cavaliers. C'est l'exacte traduction du nom indigène de l'ensemble celtique, qui se désigne sous le terme d'Arimaspes. Or, dès l'Antiquité, les Grecs ne s'en souvenaient plus, de telle sorte qu'ils croyaient que les Arimaspes sont des Un-Œil, autrement dit des Cyclopes.

Et, en un dédoublement familier au monde mythologique, les cavaliers, être hybrides tout aussi inquiétants, se muèrent en Centaures.

Le nom de Gaulois s'applique à une famille spécifique de peuples celtes, celle des Alaunes. Ce sont les Meilleurs des hommes, qui se diversifient encore en Gaëls, Galates et Wallons. Or, nombre de publications censées savantes, affirment encore que les ethniques Celtes et Gaulois sont forgés sur la même racine !!

RELATIONS ENTRE LES

CELTES ET LE MÉGALITHISME

Le constat

Par suite d'une méconnaissance générale de la prodigieuse antiquité des Celtes, tout lien avecle mégalithisme se voit d'ordinaire farouchement nié.

Le voyageur ignorant et pressé marche sur des tombeaux ; et comme l'enseignent lestraditions ésotériques, il ne comprend pas le langage des signes apparents. Il ne les voit pas. L'existence est un perpétuel oubli, la science un arrosoir percé. Régis SAHUC : Terres maudites..., 16, Imp. Jeanne d'Arc, Le Puy, 1981.

Si Delacroix, – il y a cent ans –, avait pu regarder les œuvres que voici, il ne les aurait pas vues.1 Ce qui vaut pour les vestiges des civilisations mésopotamiennes, l'est encore plus pour ceux des Celtes. 1. André PARROT : Sumer, Gallimard, Paris, 1961. Préface d’André MALRAUX, XI.

Selon les normes convenues, les Celtes naissent à l'âge du fer et dans les régions transrhénanes. Il est d'usage de dire qu'ils ne doivent rien au phénomène connu sous le nom de mégalithisme, qui s'enracine dans les millénaires.

La réalité est sensiblement différente, et autrement complexe. En effet, il est exact que, de grande ampleur et de large diffusion, universelle, un large pan du mégalithisme demeure étranger à la civilisation celtique. Cela, d'autant plus, réalité totalement ignorée, que l'invention du mégalithisme européen doit être attribué à l'homo sapiens !

Il n'en demeure pas moins que, dans la vaste Eurasie, les Celtes y participent largement. Il en résulte que des Mégalithiens se seraient celtisés, et que des Celtes se sont appropriés des sites mégalithiques antérieurs.

Nouvelles découvertes. Dans les derniers temps de son existence, l'Homme de Néandertal se met à se figurer sur la pierre, de façon grossière. Puis, l'Homo sapiens l'imite, mais ses représentations sont plus fines. Le tout vers 40000 à 37000 avant J.C. Face à ce prodigieux passé, les vues habituelles qui font débuter le mégalithisme vers -4800, sont passablement étriquées.

MÉGALITHIENS ET LIGURES

Appollonios de Rhodes conte l'histoire de hardis explorateurs grecs, qui, en Occident, traversent les mille peuples des Celtes et des Ligures, dont le territoire s'étend à l'infini (Argonautiques, IV, 646- 647). Il tombe d'évidence que, en cours de route, les Argonautes ne rencontrent pas successivement et alternativement l'une et l'autre de ces deux catégories ethniques dont le foisonnement se devine prodigieux, mais une seule, dotée de deux descriptifs. Ils remontent le cours du Rhône et de la Saône, sur des vaisseaux de guerre. Extrait de la Nouvelle Histoire des Celtes, T 1.

Définitions

Les auteurs modernes attribuent le nom de Mégalithiens aux constructeurs de monuments en pierres de grande taille, selon le grec megalos. Il est d'usage de dire que leur véritable patronyme demeurerait inconnu.

Or, les Mégalithiens portent un nom dans l'Histoire, celui de Ligures ou Liguses. Au titre de Ligures, ce sont des Hommes de pierre, selon le celte lig-uur. D'après le celte lig-us/uz, ils figurent le Peuple des pierres levées.

LA LANGUE CELTIQUE

Le constat

Les phénomènes linguistiques présentent une complexité telle, que les théories en vogue ne permettent pas de rendre compte du caractère intrinsèquement celtique de nombre de vocables antiques.

« L'irréalité d'une souche commune de langage naturel rejoint celle de la race : pas plus qu'il n'y eut d'Aryens grands et blonds, il n'y a de concept linguistique indo-européen. » Jean-Marie CORNET : Keltoï, 46, Éd. des Amis, Saint-Bardoux, 1988.

« Le pré-indo-européen est une langue créée par des pseudo-scientifiques du XXe siècle, quicroient accéder à la vérité en faisant parler des noms de lieux avec des lexèmes de leur invention. »

Jean ARSAC : Toponymes du Velay, 101, Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy, 1991. Cite P-H BILLY, Nouvelle revue d'onomastique n° 13-14, 213.

« L'épigraphie et l'étymologie ont été regardées jusqu'ici comme relevant plutôt du domaine de la fantaisie que de la science exacte. On compte par légions les lettrés qui, férus ou simplement frottés de grec ou de latin, mis en face d'un texte épigraphique ou d'un vocable mystérieux,n'hésitent pas à l'interpréter ex-cathedra, sans recherche ni contrôle, satisfaits d'avoir à première vue délié une énigme, qu'ils essaieront par la suite d'imposer comme une solution qui ne sera qu'un défi au bon sens. » Elle dénote chez ses propagateurs un profond « manque d’appétit de savoir ». Amédée BÉRETTA, ibid., 2.

« Les noms de peuples et de tribus... sont les plus anciens, et par suite très obscurs... ; nousmanquons d'analogies pour les expliquer. »Georges DOTTIN : La langue gauloise, « noms de peuples », Paris, 1920.

Or, une analyse approfondie de la langue celtique permet de lever cette hypothèque.

« L'appartenance ethnique est déterminée en premier lieu par la langue, et non par une civilisation matérielle, dont l'apparition doit être considérée comme un phénomène strictement culturel, et qui a pu être adopté de gré ou de force par des populations non celtiques... La langue est un des caractères fondamentaux de la civilisation celtique. » Jean-Marie CORNET : Cours de logistoire, 1, 1, Imp.de P.L.A.N.,Romans, 1990.

« Les historiens [ont été] trompés par les linguistes. »

Jean-Marie CORNET, Cours 1, ibid., préliminaires 4.

La position d'un historien distingué et d'un éminent linguiste rejoint celle des Anciens. Pour le premier, il n'y a pas de différence essentielle entre Ligures et Celtes : les Ligures sont des Celtes avant le nom celtique, ou, si l'on préfère, les Celtes sont un rameau ligure qui a imposé son nom à l'Occident »1.

Le second affirme en 1920 que « faire des Ligures l'opposé des Celtes est pour moi la négation des faits historiques... Il n'existe pas un seul vestige linguistique des pays soi-disant ligures... qui ne puisse s'expliquer par la langue gauloise[celtique] »2.

1. Camille JULLIAN : Histoire de la Gaule, T 1, Livre 1, 952, note 5, Hachette, Paris, 1920-1926, rééd. 1996.

2. Georges DOTTIN, ibid., introduction, XII- XIII.

Extrait de la Nouvelle Histoire des Celtes, T 1.

Exemple de l'inanité de mainte approche linguistique

Le cas d'espèce de Saint-Paul-les-Trois-Châteaux (Drôme), illustre l'« une de ces énormités où la science [sic] tombe en décadence, et excite la risée des érudits sérieux »1. En réalité, le radical tri est identique à celui des Tricoriens, le Peuple des troupes villageoises, et non pas, selon un contresens courant, les trois troupes. Il s’agirait de l’une des variantes du breton tré/tref, village, pays ou clan, usitée au Pays de Galles, Irlande et Écosse, et dans de vieux chants populaires bretons, avec le sens de pays, terre et région. Bien entendu, pas plus que l’infixe cast, qui admet le sens de bourg dans le Finistère, ou le breton casta/kistin, château, ne sont recevables. Par contre, d’antique ascendance, le français castine désigne une pierre calcaire mêlée de fer. Les Tricastins vivent bien dans une région de pierres de couleur blancheâtre. D’ailleurs, dans sa Vie d’Hannibal, Plutarque fait état du clan des Castins ou Castiniens. Une dernière vérification permet d’écarter définitivement les amalgames dénoncés : en Lorraine, la localité de Custines se place dans la région des anciennes mines de fer.

1. Amédée BÉRETTA, ibid., « Tricastins », 201-204. Extrait de la Nouvelle Histoire des Celtes, T 3.

En hommage-- à notre grand-père Marcel Le Tourneau, architecte et archéologue, spécialiste de la culture byzantine, qui nous a transmis le virus de l'archéologie ;-- à notre oncle Roger Le Tourneau, historien, spécialiste de la civilisation arabe d’Afrique du Nord, qui nous a transmis le goût de l'histoire ;-- à notre oncle Marcel Brion, essayiste, historien de l’art français, spécialiste de la Renaissance. D'ascendance irlandaise, il nous a transmis une part de l'âme celtique.

2. Parcours

Date de naissance : le 13 mai 1937

Formation d'ingénieur. Arboriculteur, conseiller de gestion en agriculture et ingénieur d'études, directeur d’un centre de formation en Ardèche, consultant industriel en Lorraine.

Initiateur des Rencontres Internationales

de Bio-Industries BIO+ 82, à Nancy.

Se consacre désormais à des recherches archéologiques et historiques.

http://www.ardeche-celte.com

Président de l'association Mémoire Vive

qui se proposait de faire connaître le patrimoine mégalithique et rural de la région comprise entre Doux et Eyrieux (Ardèche).

3. Spécificité et méthodologie

Explorateur, archéologue indépendant, historien spécialiste du vaste monde perdu des Celtes.

Réfléchit à la formation de la langue celtique dès 1960, et entreprend des recherches approfondies, documentaires et de terrain, à partir de 1996.

Compte tenu de la grande confusion qui règne dans les domaines traités, et de l'absence d'une synthèse commune, il fallait innover. Les voies de la découverte passent par la mise au point d'une méthodologie nouvelle, d'une rigueur scientifique la plus draconienne possible.

Il s'agit d'une triple approche, originale et novatrice, aux méthodes opératoires inédites (sciences de l'ingénieur, innovation industrielle et commerciale) ; elle combine une archéologie de terrain dynamique, une archéologie documentaire et une archéologie linguistique renouvelées en profondeur. Cette démarche se montre particulièrement fructueuse.

L'archéonautique, spécialité inédite, débouche sur cette vision globale. Elle permet d'intégrer un large pan de la Préhistoire à l'Histoire.

Elle fait également appel aux ressources insoupçonnées et aux fulgurances de l'intuition et de la créativité. Cette approche positive l'emporte de loin sur l'imaginaire, l'affabulation et les interprétations hasardées, évoquées ci-dessus.

« L’intuition provient du puits très profond de laconnaissance. » Ieoh Ming Pei, Le Figaro Magazine du 19 janvier 2002.

« La pensée intuitive... perçue comme moyen d'approcher les mystères de la nature et de la vie, afin d'y déceler une signification d'ordre mystique. » Emmanuelle GRÜN : Silences et non-dits de l’histoire antique, 213, Yvelinédition, Montigny-le-Bretonneux, 2008.

Distinguer « la conscience intuitive » de « la conscience analytique ». « La conscience analytique fait un tel bruit, qu'elle empêche notre conscience intuitive de nous parler. » Jean-Jacques CHARBONNIER, médecin anesthésiste-réanimateur, Le Figaro Magazine du 23 novembre 2012.

« La créativité est souvent définie comme étant la révolution du regard. La créativité est le réflexe qui consiste à changer de méthode. » Luc de BRABANDERE et Christophe RIBESSE : Petite philosophie des mathématiques vagabondes, 131 et 133, Eyrolles, Paris, 2012.

La combinaison d'une méthodologie entièrement nouvelle, des ressources de la créativité et de la conscience intuitive, renforcent la portée de la conscience analytique.