Yoga des hormones

Le yoga des hormones développé par Dinah Rodrigues s’adresse particulièrement aux femmes afin de les aider à faire face aux problèmes et symptômes liés au déséquilibre hormonal et à la ménopause et aussi à toutes les femmes désireuses de regagner et maintenir un bon équilibre hormonal, aux femmes ayant des problèmes de fertilité, à celles qui, à n'importe quel âge, présentent un taux d'hormones trop bas et aux adolescentes (crampes menstruelles, déprimes...).

Ces exercices spécifiques sur les glandes (ovaires, thyroïde, hypophyse et surrénales) sont issus d'une adaptation de postures de Hatha Yoga, du Kundalini Yoga et du Yoga Nidra, associées à une technique tibétaine de circulation de l’énergie.

Une alternative naturelle à la thérapie hormonale de remplacement qui, selon des recherches effectuées en Allemagne en 2002, sont dangereuses pour la santé.

La ménopause et ses symptômes

Scientifiquement, la ménopause commence après un an d'absence de menstruations. En France, elle survient en moyenne à l'âge de 51 ans. Mais cela fluctue d'une femme à l'autre (entre 40 et 55 ans). Il existe cependant des cas de ménopause prématurée faisant suite à un problème de santé ou à un choc émotionnel. Cela peut venir d'un trop d'exercices physiques d'un poids anormalement bas. Il en résulte un taux d'hormones très faible et souvent un état dépressif.

Les symptômes sont d'ordre physique, émotionnel et intellectuel. Sur le plan physiologique : perte de cheveux, problème de peau, bouffées de chaleur, sécheresse uro-génitale (qui elle-même contribue à affaiblir l'immunité de cette région, pouvant causer des cystites et autres maladies locales) et douleurs dans les articulations... D'un point de vue émotionnel, la femme peut se sentir irritable, dépressive, sujette à des changements d'humeur fréquents et à l'insomnie. Il y a un ralentissement de l'activité cérébrale et plus particulièrement du raisonnement et une difficulté à prendre des décisions.

Pratiquer le Yoga des hormones

Une étude scientifique effectuée en Allemagne en 2002 a démontré que la thérapie de remplacement hormonal était dangereuse pour la santé et pouvait augmenter le risque de cancer du sein et de thrombose. Elle a aussi prouvé que les œstrogènes produits dans les traitements de remplacement hormonal ne protégeaient pas le cœur et que seuls les œstrogènes fabriqués naturellement pouvaient prévenir une attaque cardiaque. Dinah Rodriguez recommande donc de pratiquer au moins 4 fois par semaine et tous les jours une demi-heure si l'on veut obtenir des résultats très rapides. Elle conseille de démarrer la pratique dès l'âge de 35 ans, qu'il y est symptôme ou non, car à 40 ans, les hormones commencent à diminuer. Parmi les effets collatéraux du Yoga des hormones, on observe la disparition des tendinites (avec la technique de nettoyage des nadis ou canaux d'énergie) et l'élévation du taux d'hormones. Certaines contre-indications sont à prendre en compte sérieusement : ne pas pratiquer Yoga des hormones pendant le cycle menstruel et la grossesse, en cas de cancer du sein ou d'endométriose avancée.

La recherche scientifique sur le Yoga des hormones (résultats obtenus par les pratiquants de Yoga des hormones)

Le taux d'œstrogènes augmente de 254%pg/ml en 4 mois, avec une pratique en moyenne d'un jour sur deux.

L'intensité de tous les symptômes diminue avec le taux élevé d'œstrogènes.

La sécheresse uro-génitale est éliminée en une semaine. Les bouffées de chaleur baissent en intensité ou disparaissent totalement en 2 mois. Les symptômes émotionnels tel que l'irritabilité, l'insomnie, les changements d'humeur, crises de larmes, angoisse, instabilité émotionnelle, etc...sont éliminés complètement en 1 à 2 mois.

Pour la dépression, une pratique quotidienne est nécessaire pendant 3 à 4 mois, avec des pranayamas (respirations) spécifiques.

La fréquence de la pratique (nombre de jours par mois) et l'intensité (nombre de mois de pratique) sont directement proportionnelles aux résultats obtenus par rapport au taux d'hormones et aux symptômes.

Contre indications:

-Grossesse

-Cancer hormono-dépendent ou antécédents familiaux

-Gros fibrome d'utérus