Conseils sur l'alimentation

Les liens entre douleurs articulaires et le ph urinaire

L'équilibre acido-basique de votre corps est déterminant pour un bon fonctionnement général. Une acidification progressive liée à une alimentation inadaptée va générer tendinites, contractures musculaires, douleurs articulaires : des pathologies en "ite". Vous retrouverez dans ce tableau les différents aliments pour tendre vers cet équilibre. Il se mesure en testant le PH urinaire (avec une bandelette à PH) avec la 2ème urine du matin. Faites le test sur plusieurs jours et votre PH devra être de 7 à 7,5.

Les protéines animales ,les céréales , les produits laitiers augmentent l'acidification .

Les légumes , fruits et légumineuses basifient le corps .

TABLEAU DES ALIMENTS POUR UN BON EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE

L’alimentation du sportif - extrait de la fft

L’alimentation du sportif se diffère de l’alimentation générale par l’apport calorique nécessaire à l’activité physique et par le timing des ces apports.

Les objectifs de l’alimentation du sportif seront :

- La préparation de l’effort- La performance à l’effort

- La récupération après l’effort

1) Les différents types d’apport

- Une bonne hydratation :

o La déshydratation altère les performance aérobies pour un rapport de 1 à 10 (1% de déshydratation altère de 10% la performance) ainsi que la performance mentale pour un rapport de 1 à 5, tout en sachant que la déshydratation est en moyenne de 1 à 2 l par heure avec un facteur de variation pouvant doubler en fonction de l’âge, du sport pratiqué et des conditions climatiques et de facteurs personnels.

o La sensation de soif n’a rien avoir avec le besoin d’hydratation post effort.

o On considère qu’une réhydratation post effort doit correspondre à la perte (méthode de la double pesée) multipliée par 1,5 ou 2.

o Plus les urines sont foncées le matin moins la réhydratation a été bonne.

- Prévenir les blessures :

o S’hydrater ! : améliore le drainage des tissus mal vascularisés, comme les tendons, et évite l’accumulation de cristaux d’acide urique et de cholestérol, favorisée également par un climat d’acidose métabolique, améliorée par une hydratation privilégiant les boissons alcalines (bicarbonatées, en phase précoce de récupération).

o Apport en cuivre (crustacés, volaille, légumineuses, céréales) et zinc (crustacés, viandes, abats, légumineuses) de part leur rôle dans la construction musculaire et la cicatrisation lésionnelle.

o Il s’agit d’avoir un apport régulier pour assurer des réserves constantes et optimales.

o On notera l’intérêt des légumineuses (lentille, patate douce, pois chiche …) souvent peu consommées et pourtant bien utiles.

o L’apport protéiques sous forme de protéines éventuellement hydrolysées ou d’acides aminés, en particuliers branchés, favorisent la cicatrisation et la récupération de la masse musculaire.

o Si la blessure intervient, il est nécessaire de na pas négliger l’apport en acides gras essentiels, type oméga 3 qui ont fait la preuve de leur activité anti inflammatoire (par ex : poissons gras, huile de colza ou de noix, soja, choux, épinards).

- L’apport en protéines :

o Importante pour favoriser la cicatrisation des micro lésions.

o Elle représente 12 % de l’apport énergétique soit 1.2 g à 1.5 g/ KG / jour de viande , poissons , charcuteries : protéines animales.

o Les protéines d’origines végétales (céréales, légumineuses)représentent 50 % de l'apport protéique total .

- L’apport en glucides :

o Primordiale

o Schématiquement :

- Glucides à index glycémique bas (élévation lente de la glycémie) en préparation et pendant l’effort

• Par ex : produits céréaliers, fruits, légumes secs.

- Glucides à index glycémiques élevés (augmentation rapide de la glycémie) juste après l’effort.

• Par ex : miel, confiture, boissons sucrées.

o Cette notion d’index glycémique remplace la notion de sucre lent et sucre rapide.

- L’apport d’acides gras :

o très mauvais à la cuisson et dans les préparations industrielles. Certains acides gras comme l'acide palmique favorise les inflammations.


o Privilégier les acides gras dits essentiels :

- Poissons gras, huiles végétales.

- L’apport en vitamines et minéraux :

o Aura pour but de compenser les pertes sudorales et de limiter l’oxydation cellulaire.

o Plus l’endurance est au premier plan de l’effort physique plus les pertes en minéraux sont importantes et plus les carences en vitamines et en oligoéléments sont un frein au métabolisme énergétique.

o En pratique, on retiendra que cet apport chez le sportif est indispensable en phase de récupération et impose l’apport de légumes .

o Dans le cas de sportif de haut niveau, ces pertes et carences peuvent être partiellement compensées par les boissons de récupération et les compléments micro nutritionnels en particulier calcium, zinc, fer, sélénium et les vitamines D, C, folates et B12.

- La micro nutrition :

o N’est pas à exclure chez le sportif de haut niveau mais nécessite une consultation médicale personnalisée et ne peut s’aborder sans examens complémentaires (biologiques par exemple), une consultation, un suivi médical et diététique.

2) Une journée « type » du sportif comportera :

- Le petit déjeuner, représente 25 % à 30 % l’apport énergétique journalier, il comporte schématiquement :

o Un fruit, pressé ou pas, plutôt qu’un jus de fruit du commerce,

o Un café ou un thé,

o Un fromage blanc ou une tranche de jambon,

o Du pain complet faiblement beurré avec un peu de miel ou confiture.

- Le déjeuner représente 35 % à 45 % de l’apport énergétique journalier il comporte schématiquement :

o De l’eau de préférence minérale,

o Une crudité,

o Une viande blanche ou du poisson, viande rouge 2 à 3 fois par semaine max (la viande rouge favorise le climat d’acidose métabolique si elle consommée en excès, mais n’est pas non plus à négliger puisqu’elle est une bonne source d’apport en fer),

o En préférant le riz ou les pommes de terre au pâtes, moins riche en gluten, meilleure digestion,

o Un yaourt,

o Un fruit frais.

- La collation représente 10 % de l’apport énergétique journalier :

o Pas indispensable en fonction du type d’effort fournit ou le besoin, mais indispensable chez le sportif de haut niveau avec entrainement quotidien,

o On privilégiera les céréales,

o On insistera sur l’hydratation.

- Le diner représente 30 à 35 % de l’apport énergétique journalier après entraînement :

o De l’eau,

o Une crudité ou une soupe,

o Une viande blanche ou poisson (poisson gras 2 fois par semaine, type hareng, sardine, maquereaux, pour apport acides gras essentiels),

o Petite portion de féculent,

o Légumes à volonté apporteront minéraux, vitamines et anti oxydant, mais aussi du potassium et magnésium, qui favorisent un bon équilibre intra/extra cellulaire,

o Un yaourt nature +/- un fruit.

3) Une journée « compétition » se différenciera par la gestion de :

- Les 2 jours avant compétition :

o L’objectif est d’augmenter les réserves glucidiques musculaires pour être le jour de la compétition plein de réserves glycogéniques, et donc énergétiques, afin d’améliorer la performance et d’éviter la fatigue précoce.

o Réduire la charge d’entrainement pour favoriser le stockage de ces réserves plutôt que leur utilisation.

o Diminuer les apports lipidiques et fibres qui ralentissent l’assimilation des glucides et favorisent les troubles digestifs.

o Augmenter son hydratation pour améliorer le processus de stockage glycogénique musculaire.

o En pratique : Augmenter les féculents en privilégiant le riz et les pommes de terre, apport protéique midi et soir sous forme de viande blanche ou poisson, s’hydrater toute la journée (qui peut être également une augmentation de la boisson de l’effort à l’entrainement chez le sportif de haut niveau).

> Repas avant match : au moins 3 heures avant

o Doit être avant tout un repas que vous savez pouvoir bien digérer, donc dont vous avez l’habitude.

o Eviter :

- Aliments riches en graisses ou en fibres qui diminuent la vidange gastrique,

- Apport protéique important.

o Préférer :

- Une hydratation régulière et constante jusqu’au match, sous la forme d’eau si le repas avant match a été complet, sous la forme d’une boisson d’attente au fructose si le repas avant match a été frugal.

- Un apport en glucides complexes dominant.

o En pratique :

- Eau,

- Pâte, Riz ou Pomme de terre,

- Blanc de dinde ou de poulet,

- Un fruit type banane.

o Dans le cas où 2 épreuves sportives sont réalisées dans la même journée à plus de 3 heures d’intervalle il est nécessaire entre les 2 épreuves d’assurer une hydratation constante et un repas type post effort mais léger (cf ci dessous), ½ portion par exemple.

- Alimentation pendant le match :

o Il faut être pragmatique, l’objectif de loin principal est l’hydratation et le maintient des réserves glycogéniques.

o Pour ce faire opter pour de l’eau si l’épreuve est inférieure à 45 minutes et pour une boisson de l’effort si l’épreuve est supérieure à 45 minutes.

o Le fructose est le sucre de l’effort puisqu’il permet une élévation modérée et lente de la glycémie, ce qui permet une absorption régulée et évite les pics glycémiques que l’on peut retrouver avec une boisson type soda.

o Le jus de raisin dilué dans l’eau (25cl dans 1litre d’eau) avec une pincée de sel peut être une boisson de l’effort artisanale.

o Pour l’alimentation solide, c’est selon vos habitudes et votre confort, elle n’est pas obligatoire pour des efforts de courte durée, l’objectif étant de ne pas avoir l’estomac plein ou d’ingérer des aliments complexes à digérer (gras ou fibres).

- Alimentation de la récupération :

o 2 cas de figures :

- Sportif de haut niveau :

• Une collation doit être prise 30 à 60 minutes suivant l’effort, en particulier si la charge d’entrainement est importante (ex : entrainement bi quotidien)

• S’en suivra un repas

- Sportif traditionnel :

• On insistera plus sur la composition du repas suivant l’effort, sans omettre malgré tout de continuer à s’hydrater entre la fin de l’effort et le repas.

o Objectifs :

Eau : réhydratation, alcalinisation (eau bicarbonatée)

Glucides : reformer les réserves en glycogène

Protéines : favoriser la réparation des micro lésions musculaires : protéine animale hydrolysée ou pas.

Vitamines et Anti oxydants : Diminuer la production de déchets oxydés par l’organisme ayant une toxicité musculo tendineuse.

o La collation post effort comportera :

De l’eau,

Des glucides à index glycémique élevés qui seront plus rapidement stockés sous forme de glycogène (augmentent plus rapidement et fortement la glycémie),

Des protéines,

Ex : 1 fruit, 1 fromage blanc, 1 barre de céréale, de l’eau.

NB : cette collation peut être remplacer, en particulier chez le sportif de haut niveau par une boisson de récupération.

o Le repas post effort :

De l’eau,

Des glucides (quel que soit leur index glycémiques),

Des protéines animales ou végétales,

Des vitamines et anti-oxydants.

Ex : 1 salade de tomate, 1 poisson grillé, 1 portion de pomme de terre, légumes à volonté, 1 fruit.

4) En conclusion :

- Bien manger c’est souvent avant tout bien s’hydrater,

- L’alimentation du sportif nécessite principalement une alimentation digeste pour celui qui l’ingère,

- Certains aliments sont à limiter, et non pas à exclure, pour une pratique sportive sereine :

o Alcool

o Plats en sauces

o Fromages à pâte dure

o Charcuterie

o Desserts type pâtisseries

- L’alimentation du sportif tourne autour des glucides, des protéines, et de l’eau.

- Avoir des repas complets et éviter le grignotage.

- L’alimentation et l’hydratation sont des points à travailler chez le sportif de haut niveau puisqu’ils sont inhérents à la performance et la concurrence y travaille aussi.

- En revanche il ne doit pas être une obsession mais doit plutôt tendre à devenir une manière de vivre pour en obtenir une réelle efficacité « professionnelle », en encourageant par exemple l’éducation du gout (il est plus facile de manger salé et sucré que de manger aromatisé).

- Enfin, l’alimentation est liée à l’affectif et il est parfois nécessaire de trouver avec le sportif un compromis entre quelques « écarts » alimentaires et sont bien être psychologique.

- L’alimentation respectera les convictions religieuses.

- Une bonne alimentation réduit les risques de crampe , de lésion musculo tendineuse , de fracture de fatigue et de contre-performance . Elle sera expliquée et contrôlée lors des bilans cliniques indispensables et répétés , en fonction du niveau des athlètes au moins 2 à 3 fois par an avec un bilan biologique au moins un fois par an .


Le lait ARTICLE D'Eric Müller

La plupart des personnes qui digèrent mal les produits laitiers ne le savent même pas. En effet, on ne l’enseigne pas à l’école, les médecins en parlent rarement, ça ne fait pas « la une » des journaux.

Certes, ça ne va pas vous tuer. Mais qu’est-ce que c’est pénible au quotidien… surtout quand vous n’avez pas compris que votre corps vous lance des « SOS » depuis des années.

Réfléchissez bien… peut-être est-ce votre cas ?

Vous vous êtes dit que tout le monde vivait la même chose que vous. Vous vous êtes habitué à vivre quotidiennement avec ces effets indésirables, sans bien comprendre ce qui se passait.

Je vais vous parler franchement.

Pensez-vous que tout le monde a des flatulences, des gaz sonores et/ou nauséabonds, des ballonnements (ventre gonflé et dur), des constipations, des diarrhées [6] régulièrement ? Sans aller jusqu’à l’acné, l’eczéma, aux nausées et aux vomissements…

Aucun de ces signes n’indique une santé normale. Vous avez dû introduire un mauvais carburant dans le circuit.

Le lait de vache contient huit substances toxiques pour l’homme

Boire le lait d’un autre animal n’est pas anodin – surtout le lait de vache. Après tout, son lait est très riche en protéines et en hormones pour répondre aux besoins de croissance du veau. Un veau de 6 mois pèsera 250 kg !

Personne n’en parle, mais le lait de vache contient pas moins de huit substances toxiques pour l’homme [7]. Dans son livre Paléo Nutrition, Julien Venesson consacre un chapitre au problème du lait. Voici ce qu’il dit des substances toxiques du lait :

    • L’insuline bovine contenue dans le lait déclenche le diabète de type 1 chez les personnes génétiquement prédisposées

    • L’hormone de croissance du lait, IGF-1, stimule la croissance des cellules cancéreuses

    • Les œstrogènes du lait :

        • Sont impliqués dans la baisse du taux de testostérone chez l’homme

        • Sont impliqués dans l’endométriose chez la femme

    • L’albumine de sérum bovin est impliquée dans la polyarthrite rhumatoïde

    • La xanthine oxydase pourrait endommager les artères

    • Les casomorphines sont impliquées dans l’asthme, les allergies, l’anxiété et la dépression

    • Les phtalates et le bisphénol A sont impliqués dans le surpoids, l’infertilité, l’endométriose et les cancers hormonaux

    • Le lactose provoque des ballonnements, des diarrhées et le syndrome du côlon irritable.

Pourquoi arrêter les produits laitiers ?

D’abord, pour des raisons physiologiques :

Seuls les nourrissons sont censés boire du lait (en l’occurrence, le lait de leur mère).

Mais passé l’âge de trois ans, l’être humain n’est plus censé être nourri au lait maternel… et encore moins au lait animal !

Passé trois ans, les enfants cessent de produire la lactase, l’enzyme qui permet de digérer le lactose, le sucre du lait. Or la lactase décompose le lactose en glucose et galactose que nous digérons facilement.

Cela veut dire que, passé trois ans, nous devenons tous intolérants au lait (et produits laitiers).

Tous ? Non ! Car une petite région peuplée d’irréductibles Gaulois… Enfin… disons que suite à une mutation génétique inexpliquée, les populations du nord de l’Europe se sont mises à sécréter de la lactase tout au long de leur vie. Et donc à pouvoir fréquemment consommer des produits laitiers sans tropd’effets indésirables.

La vache n’est pas censée produire du lait en permanence

Au-delà des problèmes de santé liés à la consommation de produits laitiers tout au long de la vie, il y a une autre réalité gênante :

Pour en prendre conscience, voyez comme une femme donne beaucoup d’elle-même lorsqu’elle nourrit son bébé au sein…

Si elle devait donner le sein tous les jours de sa vie, elle serait épuisée en permanence, et ses seins seraient complètement hypertrophiés. D’autant qu’on fait produire aux vaches 10 fois la quantité de lait nécessaire à son veau.

Imaginez qu’en plus de donner le sein en permanence, la femme soit enceintechaque année (7 mois par an pour une vache) [8]. La demande physique devient à peine tolérable. Son niveau de stress atteindrait des sommets. Son système hormonal partirait en sucette. Elle aurait doublement mal au dos (gros ventre + seins). Elle serait incapable de marcher normalement. Et elle vieillirait à toute vitesse – chaque année compterait triple !

Remarque : on dit souvent qu’une femme qui donne le sein ne peut pas tomber enceinte. C’est vrai pendant les 6 mois qui suivent la grossesse et à condition que la femme donne le sein toutes les quatre heures le jour (et toutes les six heures la nuit) [9].

Notons tout de même que la vache part en congés les deux derniers mois de sa grossesse. Mais, en contrepartie, son bébé veau lui est arraché un jour après sa naissance – ce qui ne peut pas contribuer à leur bien-être.

Pour couronner le tout, après cinq ans de bons et loyaux services, la vache est remerciée. On l’engraisse puis on l’envoie à l’abattoir où elle terminera en viande de mauvaise qualité (ex : burgers).

Je ne cherche pas à donner dans le misérabilisme.

Il faut admettre que nous avons déjà bien de la chance de pouvoir manger de la délicieuse viande de bœuf.

C’est pousser le vice un peu loin que de s’emparer de leur lait, alors qu’il n’est pas naturel pour nous, inadapté et même toxique pour notre corps, et que c’est une pratique franchement… grotesque !

J'ai honte

Vous arrive-t-il, comme moi, de vous arrêter un instant et de réfléchir à ce que ça signifie vraiment que de boire du lait de vache ?

Illustration.

Heureusement, des associations comme VIVA! au Royaume-Uni tentent de faire prendre conscience de l’aberration [3].

Il y a du travail pour changer les mentalités, car boire du lait de vache ne choque plus personne.

Faut pas s’gêner !

Tant qu’à faire, il y a des tas d’autres mammifères que nous pourrions traire. Et pourtant, nos coutumes ont un contour bien délimité :

Par exemple, boire du lait de brebis n’enthousiasme personne, mais manger un fromage de brebis (ou même un yaourt) est devenu complètement normal.

Pareil pour le lait de chèvre. Cependant on peut noter au passage que nous nemangeons jamais de viande de chèvre (ou alors du chevreau de temps en temps), alors que c’est une coutume courante dans le nord du Pakistan par exemple.

Boire du lait de jument est considéré comme franchement limite, même si l’on admet que cela fasse partie de la culture mongole.

Et alors là, pour des raisons mystérieuses, tout le monde s’accorde à dire que « dégoûtant », « à vomir », et que ça « dépasse les bornes » de boire du :

    • Lait de truie

    • Lait de lapine

    • Lait de chatte

    • Lait de chienne

    • Lait d’ânesse

    • Lait de baleine

    • Lait de phoque

Même le lait de guenon, qui doit pourtant être assez proche du nôtre, ne se consomme pas. C’est même interdit par la loi !

Le comble du comble

Plus surprenant encore, le lait de femme est borderline, alors que c’est le seul lait qui soit réellement conçu pour les humains.

Certes, quelques excentriques tentent de démocratiser la consommation de lait maternel parmi les adultes.

Au Japon (évidemment), il existe un bar à lait maternel [4].

Une artiste new-yorkaise (évidemment) a organisé une « performance » au cours de laquelle elle servait des fromages à base de lait maternel [5].

Il y a eu un glacier londonien (évidemment) qui s’est amusé à créer une glace au lait maternel.

Je me souviens aussi d’un chef new-yorkais (évidemment) qui servait un temps du fromage réalisé avec le lait de sa femme.

Vous vous en doutez, ces petits malins cherchent plus à faire parler d’eux qu’à répondre à une demande des clients.

Pour commencer dès aujourd'hui à cuisiner sans produits laitiers, rendez-vous ici.

Bien à vous,

Eric Müller