Première démarche de la journée : louer un vélo, moyen de locomotion privilégié sur l'île.

Une fois les bicyclettes en notre possession, c'est parti en direction de la plage de Grand'Anse à 3,5 kilomètres du village. Juste avant d'arriver, il faut affronter une petite montée dévastatrice sous 30° C avec 90 % d'humidité !

Sur place, nous abandonnons nos montures devant le restaurant Loutier Coco. Le reste de la balade se fait à pied.

Lors de notre séjour en 2011, nous avions déjà essayé de rejoindre Petite Anse et Anse Cocos depuis Grand'Anse mais en vain, nous n'avions pas trouvé l'accès.

Aujourd'hui nous avons mieux préparé l'itinéraire qui débute entre la plage et un petit étang très photogénique.

Mais jetons d'abord un œil aux sublimes amas rocheux de Grand'Anse.

Après avoir grimpé dans une forêt sombre et épaisse, le sentier débouche au bout d'une quinzaine de minutes au-dessus de la plage de Petite Anse où une première trempette est déjà la bienvenue, en attendant une véritable baignade plus loin, dans des eaux moins agitées.

Ainsi rafraîchis, nous enchaînons jusqu'à Anse Cocos, une vingtaine de minutes de plus, dans une végétation luxuriante où les jeux de lumière sont du plus bel effet.

Une fois l'Anse Cocos atteinte, nous rejoignons l'extrémité de la plage, où se trouve une petite baie, encadrée d'imposants amas rocheux, aux eaux plus calmes.

Les amoncellements de rochers granitiques de part et d'autre de la baie offrent un sujet d'observation inépuisable. On peut se demander par quel miracle ce "menhir" est arrivé là et comment il peut tenir ainsi en équilibre.

Ma documentation fait état de jacuzzis naturels au-delà de la pointe nord de l'anse, un excellent prétexte pour Hervé et moi d'assouvir notre envie irrépressible de bouger. Charlotte, quant à elle, préfère continuer à buller sur la plage d'Anse Cocos.

Nous ne tardons pas à découvrir l'une de ces fameuses piscines ceinturée de rochers aux formes parfois surprenantes. Celui-ci, une sorte de cône vrillé, me fait penser à une glace à l'italienne. ;-)

Nous avons l'endroit pour nous tout seuls.

Avant de rebrousser chemin, nous poussons jusqu'à la plage attenante pour nous apercevoir que nous avons atteint Anse Caïman sur la côte Est.

A marée basse, on pourrait rejoindre Anse Fourmis, terminus de la route côtière qui fait le tour par le nord depuis Anse Union, ce qui nous permettrait de boucler le tour de l'île.

Mais pour l'heure, la marée monte. D'ailleurs en revenant à Anse Cocos il n'y a déjà plus de plage devant la baie où nous avions laissé Charlotte. Elle a dû migrer vers la grande plage.

A la paillotte de Petite Anse, nous nous offrons une noix de coco pour étancher notre soif et à Grand Anse un dernier bain avant la dernière ligne droite à vélo jusqu'à l'hôtel.

Bilan : une excellente journée avec une belle revanche sur notre échec de 2011 !