Lourdes du 21 au 27 avril 2024
Voyage de l'Espérance avec le Secours Catholique du Finistère
"(...) éloge transcendantal de la quête de l’Esprit dans toutes ses expressions et manifestations artistiques (...)" C. Rémy, Critique
Voyage de l'Espérance avec le Secours Catholique du Finistère
Le Voyage de l'Espérance 2024 vu par un Artiste Singulier
« Allez dire aux prêtres que l'on vienne ici en procession »
Lors de la rencontre organisée par le Secours Catholique du Finistère à Chateaulin, le samedi 6 avril, avec les membres du groupe et les animateurs du voyage de l'Espérance à Lourdes. L'on avait souhaité de moi que je rédige un texte sur ce voyage en me laissant une totale liberté d'actions sans la pression d'un cadre ni d'un objectif à atteindre par exemple. J'ai accepté du bout des lèvres, me sentant incapable de le faire, je ne sais pas faire ce genre d'articles. Mais j'ai décidé de m'appliquer la même méthode de travail que pour mes livres. Rédiger le texte au fur et à mesure du voyage. Faire une synthèse après chaque jour passé à Lourdes. Mais même cela a été très compliqué, il fallait que je me repose pour éviter que la maladie ne refasse surface, et donc, pour moi le programme était trop chargé. Conserver la Paix et la Sérénité pour bien faire les choses en étant toujours inspiré, tel est désormais ma méthode d'Artiste Singulier. Ce travail de rédaction pourrait faire partie de l'Art Brut, ou Singulier, mais aussi du Surréalisme tel que décrit par Jean Dubuffet et André Breton ; mouvements dont je me réclame.
Pendant le séjour je me suis dit qu'il fallait que je multiplie les supports, les traces du voyage, ma mémoire étant défaillante. J'ai donc fait des entretiens avec un dictaphone. Je me rappelle un ancien et très court travail de collaboration en tant que journaliste bénévole dans la revue gratuite « Le Brestois » en me servant de cette méthodologie. C'est la première fois que je me servais d'un dictaphone numérique, je venais de l'acquérir sur conseil d'amis. Beaucoup de nouveauté et d'adaptabilité pour moi pour essayer de faire de mon mieux en suivant cette inspiration et cette liberté de mouvement. Pendant ce voyage j'ai été tel que je suis, ma vraie nature avec ma maladie stabilisée, sans crainte du jugement et du rejet. Nul besoin de mon bouclier de protection habituel, le sourire était là, au naturel avec des personnes entières...
De retour chez moi, il a fallu que je me repose avant de commencer à exploiter ce matériel ; entretien enregistrés, documentations et textes. De réelles difficultés pour tout harmoniser et synthétiser, mais un vrai plaisir pour rédiger ce texte, mes prières ont été exaucées. Je remercie d'ailleurs Ghislain pour les photos, je ne suis pas doué pour les mises en page.
Aurait-il fallu que je décrive plus en détail le programme ? A vous de vivre cette expérience si cela n'a pas été déjà fait. J'espère que le plaisir de ce voyage qui m'a révélé sera partagé et contagieux. Merci pour votre confiance.
« La charité n'est rien si elle n'est pas inventive » Jean Rodhain.
Le Secours Catholique a été créé le 8 septembre 1946 et animé à l'origine par l'abbé Jean Rodhain, également fondateur de la cité Saint Pierre à Lourdes. L'association à but non lucratif est attentif aux problèmes de pauvreté et d'exclusion de tous les publics et cherche à promouvoir la justice sociale. C'est la branche française du réseau Caritas Internationalis. Depuis Juin 2021, le Secours Catholique est présidé par Véronique Devise.
François, pèlerin de ce voyage de l'Espérance avec nous, est aussi Directeur ou Délégué du Secours Catholique pour le Finistère. Il nous confie quelques mots sur son rôle dans l'association :
« Mon travail consiste à ce que la vie du Secours Catholique fonctionne, que les différents acteurs de l'association puissent mener leurs actions et faire la révolution fraternelle. Avec les animateurs et les animatrices, on se réunit, et on réfléchit aux animations, aux formations, à l'aide des bénévoles pour la mise en pratique de ces actions. Il y a aussi forcément toutes les questions administratives, financières, budgétaires, … Et puis le lien avec le siège national ... comment les grandes orientations du Secours Catholique sont mises en œuvre dans le Finistère avec l'équipe salariée et le bureau. »
Et plus précisément, je lui ai demandé de me présenter le café solidaire :
« Les cafés solidaires sont justement de chouettes endroits ! Le café est à prix libre ou tout le monde peut venir pour se rencontrer, faire du lien, des apprentissages, jouer, etc. Il n'y a pas de différence entre les clients, les bénévoles, les gens de passage … C'est un lieu de fraternité. »
Le pèlerinage à Lourdes est organisé par le Secours Catholique du Finistère, qui s'est déroulé pour l'année 2024, du 21 au 27 avril. Depuis Brest, en passant par Chateaulin, Quimper et Riec-sur-Belon, pour prendre des personnes au passage. Le voyage en car a duré une dizaine d'heures. Nous étions une vingtaine de personnes en comptant les animateurs. Il me vient à l'esprit de demander à Michel ce qu'un tel voyage implique en terme d'organisation :
« Ce n'est pas très compliqué d'organiser le voyage de l'Espérance, nous sommes trois laïcs à le faire, Florence, Isabelle et moi, avec l'aumônier Maurice. Nous nous connaissons bien ce qui facilité les choses. Tous les quatre nous sommes au quatre coins du département mais il y a des rencontres régulières. Cette année on a beaucoup travaillé par Whatsapp et ça marche très bien. »
Sur le trajet jusqu'à la cité Saint-Pierre à Lourdes l'on nous a donné enfin le programme. Un programme assez chargé pour moi, même si l'on m'a dit qu'il a été sensiblement allégé par rapport à l'année dernière. Il y a eu des changements dans les horaires qui étaient précisés tous les matins, à la petite réunion de début de journée. Michel me dit à ce sujet :
« Tous les matins l'on vous donnait le programme de la journée. C'est un programme qui a été adressé à la cité début janvier. Donc, les horaires ont pu être bousculés. Pour des raisons pratiques, les horaires ont parfois dû être changés. Je pense que tout le monde a pu s'y retrouver car on indiquait les changements. »
D'après le site internet de présentation, « La cité Saint-Pierre accueille de mi-janvier à mi-décembre, des personnes seules, en famille ou en groupe vivant des situations de précarité. L'accueil à la cité Saint-Pierre peut aller jusqu'à 7 jours. Pour être accueilli à la Cité Saint-Pierre, il faut : avoir le désir de vivre un temps de pause ; ne pas avoir les ressources nécessaires pour aller à l'hôtel et porter le désir de rencontre et de partage avec d'autres pèlerins. La cité est gérée et animée par une équipe de 35 salariés et saisonniers, des religieuses et religieux et de 1 200 bénévoles qui arrivent du monde entier. La cité peut héberger jusqu'à 430 personnes. »
Nous avons été très bien accueilli à la cité par les bénévoles, mais aussi par la structure en elle-même récemment rénovée et nichée au sein d'un parc en flanc de montagne. Nous étions hébergés dans le bâtiment Saint-Jacques, en compagnie d'un chat affectueux et bien nourri. Nous avions à notre disposition des chambres doubles avec des sanitaires. J'ai partagé ma chambre avec Max, un bénévole. Il me dit :
« C'est le 10 ème ou 11 ème voyage de l'Espérance que je pratique et à chaque fois j'ai beaucoup de plaisir à être avec l'équipe et tous les participants du voyage. A chaque fois, on fait un chemin assez inattendu : de découvertes, de belles personnes, et de belles choses qui se passent entre les gens. C'est très bien d'être dans un petit groupe pour la première foi. J'ai pu ainsi échanger avec chaque membre du groupe. C'est un point très positif. Pendant 7 ou 8 voyages, j'étais responsable, et, il faut penser à toutes sortes de choses dans l'organisation. J'avais moins de temps pour être disponible avec les uns et les autres. Là, je suis un bénévole de base et ça me donne beaucoup plus de disponibilité et d'attention à ce qui se passe. »
Max n'est pas le seul à avoir apprécié le fait que l'on soit un petit groupe par rapport aux précédents voyages. Maurice notre aumônier nous dit ces mots :
« Je trouve que l'on était un petit groupe par rapport aux autres fois où l'on était le double, plus de 50 ou 60 personnes. Comme le groupe était plus petit il était plus facile à gérer, à conduire et pour faire connaissance les uns avec les autres. Et malgré toutes les différences il y a une bonne entente qui a régné dans le groupe et dans les activités que l'on a pu faire. Il n'y a pas eu de gros conflits comme il en arrive quelquefois avec des personnes difficiles à gérer. J'ai trouvé le pèlerinage très vivant. Les participants très intéressants par rapport aux partages et aux activités. Ça n'a pas été fatigant pour l'équipe animatrice, c'était un groupe à conduire très tranquillement. Je garde un bon souvenir des personnes et de ce que l'on a pu faire ensemble, comme la célébration de clôture que l'on a vécu à la bergerie et que j'ai trouvé très forte. »
Le matin l'on se réunissait en sous-groupe pour une lecture commentée de l’Évangile avec des textes sélectionnés par Maurice. Une façon de se connaître un peu plus, parler de son expérience, de son vécu à travers les paraboles de la bible. Pour Chantal, toujours bien inspirée : « C'était bien. Ça m'a plu, on est entre amis. Ce n'est pas la première fois que je viens à Lourdes. J'ai appris à connaître les personnes, chacun son petit groupe. C'est Marie qui est là pour nous protéger, je le sens ! »
La journée du lundi 22 avril était consacrée à l'activité « sur les pas de Bernadette ». Visite du Musée, puis des différents lieux de vie de Bernadette jusqu'à la grotte. D'après le livret qui m'a été donné par Carole, ou prénommée l’Étoile Filante : « Emprunter les chemins de Bernadette est comme un pèlerinage à l'intérieur d'un autre pèlerinage... qui requiert du temps, de l'émerveillement et un peu de bonne volonté ». Après le musée, passage vers le Moulin de Boly, « c'est la maison natale de Bernadette. Elle y est née le 7 janvier 1844. Ses parents, Louise et François étaient locataires de ce moulin ». »Le moulin de Boly » au dires de Bernadette, c'est le « moulin du bonheur ». Elle nous livre là une partie de sa vie ; une vie toute simple, sa famille y travaille, y prie. Son père et sa mère sont de braves gens, généreux avec les pauvres, pas toujours doués pour les affaires d'argent. Mais qu'importe ! Au Moulin de Boly, Bernadette est heureuse. » Puis le Moulin Lacadé. Ses parents y ont vécu à partir de 1860. Après le départ de Boly, les Soubirous n'arrivent pas à se trouver une situation stable. Ils vivent une grande pauvreté dans un logis d'une pièce pour la famille aussi appelé Le Cachot...
Au sujet de cette découverte, Nathalie me dit : « C'est la cinquième fois que je viens à Lourdes. J'adore ! Ça permet de découvrir à chaque fois de nouvelles choses. Cette fois j'ai découvert le moulin de Boly. Plus chaleureux cette année, le groupe était plus petit, plus soudé. On a appris à mieux se connaître ! »
La journée du mardi 23 avril, c'est la messe d'ouverture et la photo des pèlerins de tout le diocèse du Finistère reconnaissable à l'écharpe rose donnée dans le car sur le trajet avec le livret « Ensemble à Lourdes ». Pendant ce voyage en me rendant à pied de la cité Saint-Pierre au sanctuaire, il m'a fallu 10 mn. J'ai fait la connaissance de Clémentine qui vient du Tchad qui me confie : « Je suis en France depuis 7 mois. Je vis à l'Arche au Caillou blanc à Quimper là ou je travaille. Je partage la vie avec les personnes handicapées mentales. Je me suis engagée il y a 5 mois pour la préparation au baptême. J'ai entendu parlé de Lourdes au Tchad et de la guérison des malades. Je suis infirmière à la base et je me suis dit qu'un jour si je suis en France il faudrait que je vienne à Lourdes. »
La journée du mercredi 24 avril, c'est la grande messe internationale avec plus de 10 000 fidèles dans la basilique souterraine Saint Pie X. « La Basilique Saint Pie X est, à l'heure actuelle, le plus grand édifice des sanctuaires Notre Dame de Lourdes. La Basilique a été construite en 1958 à l'occasion du centenaire des apparitions. C'est le Cardinal Angelo Roncalli, le futur Pape Jean XXIII, alors patriarche de Venise et ancien nonce apostolique qui consacra la Basilique le 25 mars 1958. Ce jour-là, il y avait plus de 40 évêques et plus de 20 000 pèlerins. La Basilique possède une nef de 191m de longueur et 61m de largeur et peut contenir entre 20 000 et 25 000 pèlerins. ».
C'est aussi le spectacle des jeunes et le goûter en paroisse. Je ne suis pas resté après le spectacle que j'ai trouvé vraiment très bien dans la mise en scène avec le jeu des comédiens de tous âges, et, surtout, la qualité des costumes. Je me suis pris un peu de temps libre pour faire quelques achats personnels.
Et le soir, la soirée festive. D'après Yvon : « Nous étions réunis dans une salle, trois diocèses, Laval, Le Puy- en-Velais et Quimper. En montant sur scène chacun à pu faire des saynètes ou des chants parfois humoristiques à tour de rôle. Nous avons présenté deux saynètes sous formes de danse. Il y avait une très bonne ambiance et c'était très conviviale. », c'était donc participatif. Je n'y ai pas participé, comme toutes les activités du soir, il était vital pour moi de me reposer le soir.
La journée du jeudi 25 avril , nous faisons ensemble le chemin de croix dans la prairie dans le sanctuaire à l'aide du livret du diocèse. En ce qui me concerne, c'est mon premier chemin de croix, par la grâce de Dieu, je l'ai fait à Lourdes !
D'après ce livret : « Le chemin de croix se vit traditionnellement en Église le vendredi saint car c'est le jour où l'Eglise fait mémoire de la mort du Christ. C'est un temps de prière pour se rappeler que Jésus a donné sa vie pour nous par amour, nous invitant à faire de même à notre tour. », et précise encore, « Le chemin de croix qui nous est proposé cette année a été réalisé à partir de la méditation de plusieurs groupes de diaconie de notre diocèse » avec notamment le groupe de partage de la Parole du Secours Catholique.
Ce jeudi c'est aussi le geste de l'eau. C'est la célébration, entre nous, de l'eau, de la boue et du pardon. D'après le document de l'aumônier Maurice, « Cette célébration pénitentielle est inspirée par les apparitions de la Vierge Marie à sainte Bernadette à Lourdes. A sa demande, Bernadette avait bu et s'était lavée avec l'eau boueuse jaillie de la terre au pied de la grotte. Dans une démarche de pénitence et de réconciliation, nous reprenons ce geste. ».
Selon le programme, le jeudi soir, c'est la procession mariale et la retraite aux flambeaux.
Pour la journée du vendredi 26 avril, le matin c'est la préparation de l'action de grâce en fraternité et la célébration à la bergerie. L'après-midi c'est la célébration de clôture, puis le soir un jeu et un verre de départ dans une salle du bâtiment Saint-Jacques.
Monseigneur Laurent Dognin, Évêque de Quimper, a partagé avec nous un déjeuner à la cité Saint-Pierre, puis, un temps d'échanges à été organisé avec lui et le groupe dans notre salle de réunion habituelle.
Le samedi 27 avril c'est tôt le matin que nous prenons tous ensemble et un peu fatigués le chemin du retour en car. C'est l'occasion pour moi de recueillir quelques mots des membres du groupe sur cette expérience :
« Je remercie les pèlerins d'avoir partagé leur foi avec moi pour ce pèlerinage », Didier.
« Très très contente d'avoir découvert mon premier pèlerinage à Lourdes. Un grand MERCI », Christiane.
« C'est la troisième fois, mais c'est la première fois en tant que pèlerin. On avait visité l'intérieur du sanctuaire mais pas tous les extérieurs. Je préfère les pèlerinages, on est toute une équipe et c'est quand même plus agréable », Yvon.
« Je suis venue pour le partage. Discuter avec des gens différents. Avoir une ouverture d'esprit. On m'a proposé de venir à Lourdes, je n'étais pas partante parce que je ne suis pas croyante. Aujourd'hui je me dis que si l'on me l'a proposé c'est qu'il doit y avoir quelque chose. Je suis bénévole au Secours Catholique dans une boutique solidaire », Gigi.
« Je remercie dans ce voyage de l'Espérance. Tout d'abord les personnes dont j'ai fait la connaissance et je trouve que nous faisions un bon groupe. Je remercie aussi pour la liberté de parole qui nous est donnée ici sans jugement, une écoute, un respect de chacun. Je remercie enfin pour avoir découvert ce lieu de paix qu'est la cité Saint- Pierre. On peut s'y promener tranquillement en croisant au passage des lieux habités d'une phrase, d'une statue, d'une construction, d'un arbre, plein de choses pour nous montrer que dans la vie nous pouvons toujours espérer qu'après la pluie vient le soleil. Merci aussi pour ce lieu où l'on se fiche de paraître pour rencontrer le cœur des gens », Anonyme.
« Je suis venu à Lourdes pour prier pour plein de monde et pour mes gros soucis que j'ai eu. C'est la deuxième fois, j'y étais en 2016 », Myriam.
« C'est mon deuxième séjour à Lourdes, la première fois c'était l'année dernière. De très belles rencontres, de beaux échanges, une belle écoute et une agréable fraternité. Je découvre à chaque fois quelque chose de différent et j'approfondis mes enseignements et mes compréhensions », Jean-Yves.
« C'est vraiment la première fois que ça m'arrive. J'avais à cœur de faire ce pèlerinage mais j'ai eu des événements qui ont précipité ce voyage, et je ne regrette absolument pas de l'avoir fait car c'est une très belle expérience. J'avais à cœur de retrouver de la Paix et là je viens de la trouver » , Jean-Claude.
« Merci aux accompagnateurs d'être avec nous et de nous aider à rencontrer ceux qu'on ne connaissait pas. Je vous remercie tous », Anonyme.
« Je suis très heureux d'avoir fait le voyage avec ma fille qui n'avait pas pu venir l'année dernière. C'était un magnifique voyage. Le groupe était super et Lourdes c'est toujours aussi impressionnant. Ma fille a aimé rester avec notre groupe même si c'était la seule enfant. Elle a aimé les processions et l'entraide qu'il y a avec les personnes fragiles et handicapées. Elle reviendra avec sa cousine », Ghislain.
« En venant à Lourdes je suis sorti de ma routine et j'ai testé mes limites psychiques pour apprendre et comprendre. Je suis Catéchumène et c'est mon premier pèlerinage à Lourdes », Fabien.
« Partage, confiance, amitié », Florence.
« Le voyage de l'Espérance à Lourdes est :
un temps de rencontre et de fraternité
un temps d'attention et de regard sur l'autre
un temps de partage de paroles
un temps de découverte de Jésus et de contemplation de la création
un temps de confiance et d'abandon à l'image de Marie
un temps de libération et d'apaisement
un temps pour creuser en soi et trouver la source comme Bernadette », Isabelle.
« Je vais conclure par le premier texte que j'avais choisi de vous faire découvrir. C'était le texte des parents de Jésus qui allaient en pèlerinage à Jérusalem et qui avaient perdu Jésus. L'on a retrouvé ce même texte à la messe internationale et c'était une coïncidence complète. L'évêque de Nantes à insisté sur les habitudes, les traditions et la foi que les parents vivent, qui portent l'enfant Jésus dans l'histoire », Maurice.
« Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de Pâques. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. A la fin de la fête, comme ils s'en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l'insu de ses parents. Pensant qu'il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d'étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Ne saviez vous pas qu'il me faut être chez mon père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. » Luc 2, 41-50
« AMEN », Maurice.
Fabien,
Artiste Singulier.
Commentaire pour le groupe : Je ne serais pas des vôtres le samedi 8 juin pour les grandes retrouvailles du groupe, car le même jour j'ai une obligation familiale dans le Morbihan. J'en suis profondément navré.
Crédits photos : Ghislain
Remerciements :
Le Secours Catholique, Ensemble construire un monde juste et fraternel
Tous les participants à ce texte et au voyage de l'Espérance 2024
La cité Saint-Pierre, Jean Rodhain, ses bénévoles et son super chat
Le Sanctuaire de Lourdes
Le Diocèse de Quimper et Léon
et Annie, bénévole au Secours Catholique de Plougastel-Daoulas
Sources :
Livret Voyage Espérance 2024, Secours Catholique du Finistère
ENSEMBLE A LOURDES, Avril 2024, Diocèse de Quimper et Léon
Brochure « Sur les pas de BERNADETTE » Service-Jeunes LOURDES
Notes de Célébration de l'eau et de la boue, Maurice
Le site web de la cité Saint-Pierre
et Wikipedia
Déontologie : Pour le texte, j'ai essayé de rester objectif tout en donnant des impressions personnelles et de dégager l'ambiance du groupe. Chaque participant était informé du début et de la fin de son enregistrement. Pour les entretiens, des questions ouvertes ou fermées et parfois des reformulations. Puis retranscription brute de l'enregistrement dans le texte parfois avec des coupures mais sans modifications (sauf réel problème de grammaire écrite) pour la compréhension. Les enregistrements sont conservés sur support privé, sauf précision contraire.
Corrections orthographiques et grammaticales : Sophie, Catherine étant absente
Retrouvez ce document dans mon prochain livre et sur mon site internet