Avant propos du journal d'un Mystique

Avant propos

Un récit empreint de mysticisme

Avant de commencer par lire ce livre, il est fortement conseillé d’avoir lu « Le Danseur de corde », le tome 1 de mon récit autobiographique. Ceci afin de pouvoir, dans le cadre de la chronologie des événements de ma vie, comprendre les bases de mon raisonnement d’aujourd’hui avec mes nouveaux défis et comprendre ma démonstration sur la « maladie » dont je souffre, nous souffrons, et enfin cette Révélation faisant suite à des événements métaphysiques et paranormaux tout au long de mon chemin de vie. Révélations, qui après des recherches documentaires, m’ont permis de mettre par écrit une démonstration.

Néanmoins dans cet avant-propos je fais un petit rappel de présentation et je reprends quelques extraits de la fin du précédent ouvrage.

« (…) le sens de notre vie est de rester stabilisé (…) Sur le plan philosophique, sur le fil, le sens de la vie du funambule est de ne pas la perdre en gardant l’équilibre. Avec, puis peut-être, sans balancier, le danseur de corde, avance pas à pas, sa marche est une succession de déséquilibres, mais prudemment il atteint l’équilibre sur la corde et marche malgré ce handicap vers son but. (…) » Extrait de mon livre « Le Danseur de corde », page 463.

Je suis né en 1969 à Lorient, une ville du sud de la Bretagne en France. Après des études supérieures dans ma ville natale, j’intègre à l’âge de 21 ans une institution bancaire. J’exercerai avec succès mon premier métier de commercial dans une agence rurale de la banque. A 24 ans, à la faveur d’une « promotion », j’intègre le siège social et administratif, dans le département des back-offices dans le service des marchés dérivés et devises au sein de la salle des marchés de la banque, et je réside à Brest, à la pointe de la Bretagne.

« Tout commence en Finistère », c’est bien vrai…

Mais pas de la façon dont j’avais pensé à l’époque !

C’est à ce moment là qu’apparaissent mes toutes premières bouffées délirantes sur mon lieu de travail et mes premières hospitalisations en institutions privées, puis publiques, en psychiatrie. Aujourd’hui l’on pourrait parler de burn-out au départ.

Un burn-out, qui pourrait s’apparenter à un accident du travail ; qui s’est aggravé en schizophrénie et puis avec le temps, toujours en activité professionnelle, et en souffrances, s’est développé en plus, une bipolarité. Tout ceci aurait dû être reconnu comme maladie professionnelle et par voie de conséquence, l’arrêt de mon métier ; si j’avais eu à l’époque les bons interlocuteurs. Mon entourage, professionnel, amical et familial, pensait que c’était une dépression ; et j’ai été mal conseillé au point de départ de mes différentes pathologies. Je suis, désormais, réellement stabilisé depuis l’arrêt de toutes mes activités professionnelles et associatives, depuis 2010.

Ainsi il a fallu plusieurs hospitalisations avant de poser un diagnostic, le syndrome schizo-affectif avec un syndrome dépressif chronique ; par la suite une bipolarité s’est développée en plus, et donc le bon traitement avec un antipsychotique efficace servant également de régulateur d’humeur.

En activité, je serai muté dans différents services de la banque, en étant reconnu travailleur handicapé, jusqu’en 2010, date de la fin de mon activité professionnelle (41 ans) et ma reconnaissance, par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, d’une invalidité catégorie 2. Je resterais dans les effectifs de la banque en tant qu’ « absence sans solde » jusqu’à l’Automne 2014, date de mon licenciement pour « inaptitude totale et définitive » et l’intervention d’un inspecteur du travail auprès de la Direction des Ressources Humaines.

Parallèlement à mon activité professionnelle j’exercerai bénévolement plusieurs activités (malgré ma pathologie et les traitements), Président d’une association et rédacteur en chef d’un fanzine plusieurs années, journaliste bénévole dans une revue locale, conseiller de quartier pendant cinq ans… D’autres activités ou rencontres me créeront, avec mon handicap, doublé de mauvaises fréquentations et influences, des déboires financiers. J’ai été victime d’abus de faiblesse d’une part et de violences physiques d’autre part.

Depuis février 2010, je réside sur Le Relecq-Kerhuon (10 mn du centre ville de Brest), une petite ville résidentielle (11 000 habitants) près de la mer, où la bienséance est de mise (ne pas faire de vagues, ne pas sortir du troupeau). Après quelques temps d’adaptation (arrêt de mon activité professionnelle et changement d’environnement), je prends peu à peu mes marques et débute une nouvelle vie, sans stress, plus à la mesure de mon handicap psychique. J’aménage à ma façon mon jardin, je continue de peindre (une activité découverte à l’hôpital) et je me mets à écrire un journal par saisons, désormais auto publié.

Mes peintures à l’acrylique puis à l’encre de chine et à l’aquarelle me permettront de m’analyser moi-même. Mes œuvres font partie de la catégorie des œuvres « Karmique », ou plus généralement de l’art brut ou art singulier, puisque je suis un autodidacte et je refuse toutes influences artistiques ou littéraires. L’écriture est également pour moi un exutoire dans le premier jet (sorte d’écriture automatique), puis un jeu avec mon esprit, avec les multiples relectures et corrections de style. C’est aussi pour moi une façon de garder une trace des émotions de l’instant suite à des faits dans ma vie, ma mémoire étant défaillante. L’absence de mémorisation d’événements qui auraient pu être des apprentissages a pour conséquences la répétition des mêmes erreurs. Le fait d’écrire c’est garder une trace de ses erreurs et échecs et permet de ne plus les réitérer. C’est une bonne thérapie complémentaire aux autres. Mon style rédactionnel est aussi à l’état brut, n’ayant aucune culture littéraire tant dans la lecture, les connaissances ou dans ma formation. D’ailleurs le but n’est pas d’écrire une œuvre littéraire, mais simplement de témoigner pour autrui ; d’où la publication après un long moment d’hésitation, de réflexion.

Altruiste et bienveillant, j’accorde beaucoup de temps aux échanges avec mes amiEs, une écoute attentive avec empathie, malgré mes problèmes de concentration. De longs moments de solitude m’ont également permis de faire une introspection salvatrice, une remise en question, sorte de retraite spirituelle bien personnelle ; « La solitude c’est comme le jeûne, il ne faut pas que cela dure trop longtemps sinon l’on fini par en mourir ». Puis après de longues années de souffrances intérieures, j’ai vécu soudainement une expérience d’éveil de la conscience, pendant deux mois, pendant le printemps-été de 2012. Après, d’autres expériences métaphysiques (comme une expérience de dé-corporation, par deux fois, pendant une profonde méditation), j’adopte donc la philosophie bouddhiste comme fil conducteur dans ma vie et plus particulièrement la voie du milieu et en complément de la foi chrétienne. Sans trop obéir à aux dogmes, d’ailleurs je ne suis pas baptisé, mais en y puisant une force intérieure. C’est plus une protection que j’y trouve par la prière quotidienne et matinale, devant mon Autel, chez moi, avec un Christ et une vierge, agrémentés de photos de personnes aujourd’hui disparues.

Mon atelier, qui est aussi mon logement, est ouvert à qui veut bien découvrir mes œuvres à « l’encre de chine ou d’ailleurs » après avoir lu mes livres, d’avril à septembre. Malheureusement, très rares sont les visites, et personne de la commune ne vient voir mon exposition.

C’est seulement en vivant sur Paris que des portes de personnes intelligentes pourraient s’ouvrir ; malheureusement je ne pense pas que le stress de cette ville puisse me convenir ; et de toute façon je ne pourrais abandonner mon cadre de vie, appartement et jardin, pour une petite chambre sous des combles.

J’ai donc ouvert un site de présentation à l’adresse suivante :

www.fabienlebihan.fr

« (…) Face à toutes ces épreuves de la vie, j’aurais eu mille et unes excuses pour sortir du droit chemin, mais c’est l’inverse que j’ai choisi, rester honnête et droit, puis faire le bien autour de moi. Conserver ma naïveté et continuer à tendre la main… Et j’en suis fier ! Cette œuvre littéraire accomplie, je retourne à ma nouvelle conception de la vie tout en restant discret, acquise par mon expérience de solitude et de souffrance intérieure, puis par l’éveil de la conscience et, enfin, l’abandon des désirs ; la voie du milieu de la philosophie bouddhiste… Le juste équilibre entre le matériel et le spirituel, le bonheur de la vie avec parcimonie… (…) » Extrait de « Le Danseur de corde », page 474.

Je viens, donc, de publier le premier tome de cette série de trois, « Le Danseur de corde », 10 août 2014, l’auto édition est pour moi un choix, une liberté de ton, et j’ai commencé, seul, la promotion du livre, dans les pays francophone via internet. Les premières ventes ne sont pas trop au rendez-vous, mais je suis assez fier de cet ouvrage dense et presque complet et jugé par mes lecteurs, malgré les nombreuses fautes d’orthographes, comme « Très bon livre » ou « un témoignage complet et bien écrit » via mon adresse pour les courriels.

Mais en fait ce n’est pas vraiment le premier, je me suis exercé avec deux autres ouvrages et deux autres petits livres, l’un sur un récit de Noël (republié ici une seconde fois entre les deux chapitres) et l’autre plus artistique. Mais j’ai souhaité retirer tous ces livres de la vente en août 2014, une redite de mauvaise qualité par rapport à ce premier tome plus complet et mieux écrit.

Ce premier tome, « Le Danseur de corde », je l’avais rédigé dans le but de le présenter à des maisons d’éditions en France, comme Odile Jacob. Je pense qu’il aurait été publié. Mais au dernier moment j’ai changé d’avis et je préfère utiliser le site lulu.com, puisqu’il distribue mes ouvrages sur Amazon, tout comme je le fait aujourd’hui avec ce deuxième tome. J’aurais beaucoup moins de ventes, c’est sûr, mais je garde une plus grande liberté de rédaction, de ton, avec cette méthode d’édition plus discrète, et je garde une plus grande maîtrise sur la distribution, tout comme pour les révisions d’éditions. L’important c’est de l’avoir fait et celui qui s’intéresse au sujet trouvera le chemin sur ma page chez LULU ou sur Amazon.

A la différence de « La voie des maux » (2010) et « Les voix de l’esprit » (2013), je n’ai pas voulu faire la promotion avec un article de presse dans Ouest-France, un grand quotidien régional français qui me suit depuis mes débuts dans l’écriture et les arts plastiques, avec la fin de mon activité professionnelle dans la banque (Après 20-25 annés de carrière chaotique). J’ai préféré faire moi-même la promotion en ciblant des sites web, des associations, des bulletins liés à la psychologie et à la psychiatrie. Cela reste un cadre réservé aux initiés de ce genre d’ouvrage et m’évitera quelques ennuis personnels collatéraux avec une publication d’un article dans la presse généraliste. La schizophrénie est mal vue dans la société, surtout dans ma commune, et encore moins ceux qui s’assument et osent en parler librement dans un livre.

Tout comme la spiritualité, dont les portes s’ouvrent à quelques rares initiés. Certains medias décrédibilise ces témoignages en ridiculisant, ouvertement et aux plus grands nombres, les témoins et les auteurs.

Des personnes malsaines pourraient jalouser ma façon de vivre tout en assumant ce que je suis, ce que j’écris…

Et me faire du mal directement ou indirectement (je sais de qui je parle) !

Les dommages collatéraux sur une victime qui assume ce que l’on ne doit pas assumer dans cette société où l’aspect Divin en toutes choses a laissé la place à la financiarisation et la marchandisation par le biais de la mondialisation, et le dictat de quelques multinationales par le biais de leurs publicités dans les medias. Les publicités dictent une norme de vie sur les esprits les plus faibles. Par esprit faible j’entends parler des personnes n’ayant aucun esprit critique face à ce qu’ils voient ou qu’indirectement on leur inculque.

Le premier tome est en fait composé de trois chapitres, le premier c’est mon tout premier essai complètement réécrit mais en gardant la trame ; « La voie des maux ». Je n’étais plus du tout satisfait du résultat de mon travail avec le temps, ce livre donnait une mauvaise image de ce que je suis capable de réaliser aujourd’hui, je suis un perfectionniste, c’est un défaut. Et je sais qu’avec la pratique régulière de l’écriture, je me suis amélioré dans le style, c’est un atout.

La présentation et la mise en page étaient très mauvaises, à l’époque, et le texte n’était pas assez complet à mes yeux. Il faut dire que je l’avais écrit rapidement en un mois à Marseille, au printemps 2010, et puis quelques compléments chez moi, pendant l’été de la même année, lors d’une relecture avant publication. Il fallait donc le réécrire avec un peu plus de recul que ce premier jet exutoire en son temps, tout en gardant la chronologie des événements et la trame du plan de rédaction. C’est pour cela que l’ai retiré de la vente, mais il existe quelques exemplaires « collector » en vente sur Amazon en occasion ou sur Ebay, à des prix prohibitifs.

Le second chapitre du tome 1 de « Le Danseur de corde » est également une version légèrement modifiée de « Les voix de l’esprit ». Un an après l’avoir écrit, j’étais satisfait de ce livre, dans la forme comme dans le fond, mais il manquait également quelques informations et réflexions. Je l’ai donc également retiré de la vente. Je ne souhaitais pas que mes lecteurs relisent ce livre dans la version définitive du Danseur de corde. Je ne voulais pas qu’ils pensent que je me moquais d’eux. Cette première version est donc elle aussi devenue un « collector ».

Concernant le dernier chapitre du tome 1, il s’agissait d’une réelle nouveauté. Mon mieux-être dans ma vie quotidienne rejaillissait dans la mise en forme de mes idées sur mes expériences métaphysiques, ma philosophie bouddhiste avec la voie du milieu, ma critique de la société occidentale consumériste, matérialiste et la formalisation de « La thérapie positive du patient ». Cette forme de thérapie que je fais mienne, puisque je la mets en pratique tous les jours, est mieux développée dans ce deuxième tome.

Aujourd’hui je crois que j’ai mangé mon pain noir, le plus dur est, peut-être, derrière moi ; je suis désormais plus optimiste face à mon avenir et je reste Zen au présent, j’ai enfin trouvé la Lumière…

Cette petite Lumière qui finalement ne m’avait jamais quittée.

Comme le bout d’un tunnel…

L’Ame est Lumière !

Après cette synthèse de présentation, je poursuis l’écriture de mon journal par saisons là où je l’avais laissé avec la fin du tome 1, été 2014, et le début du tome 2, automne 2014, après une petite mise en bouche…


Et des photos et des peintures sur mon compte Instagram : @fabienbzh29

Les plus belles victoires sont parfois discrètes…

Bonne lecture instructive !


Le journal d'un Mystique sur Amazon

Et @Bientôt.

Fabien

F<B