2018

Assemblée Générale statutaire du CFDU 

Lundi 11 Juin 2018 – 10h 00 / 11 h 00

Dans les locaux de la SPL Val de Seine Aménagement, 696, rue Yves Kermen 

A Boulogne-Billancourt (métro L9 Billancourt)

Ces convocations, transmises uniquement par courrier électronique, sont à communiquer par les présidents de chaque association à l’ensemble de leurs adhérents déclarés comme urbanistes actifs par elles.

Statutairement, seules les associations à jour de leurs contributions financières peuvent voter les délibérations. Elles peuvent bien sûr participer aux débats.

Ordre du jour

1.  Adoption du procès-verbal de l’Assemblée Générale du 5 juillet 2017 (Ci-joint) – vote -

2.  Année 2017 : 

3. Année 2018

5. Questions diverses.

L’assemblée générale sera suivie de :

CR AG CFDU 11 Juin 2018

Présents

Absents : CNJU et SFU invités non excusés.

Quorum atteint.

ORDRE DU JOUR :

1.  Adoption du procès-verbal de l’Assemblée Générale du 5 juillet 2017 (Ci-joint) – vote -

2.  Année 2017 : 

3. Année 2018

5. Questions diverses.

L’assemblée générale est suivie de :

Rapport d’activités : Débat.

Eugène Gréau : Pb du manque de retour sur certaines propositions. (lettre collective UOM, APUMP, AUGO). On n’a pas la même compréhension, difficile de démêler tout cela, hiatus à partir de fin 2016 : 2 piliers pour les urbanistes : formation et expérience. OPQU juste porteur de la qualification. Se tourner vers l’avant plutôt que de réécrire une histoire compliquée. Souci : simple, lisible et compréhensible par tous les adhérents.

JP Mispelon : Le sujet et clair : question de stratégie et de comment on positionne l’identité de l’urbaniste.

Pascale Poupinot : Correction demandée dans le RA : UE pas le seul évènement, d’autres existent : « Échanges urbains » à Toulouse (Nouvelle Aquitaine Occitanie) et « Les assises de la qualification » (OPQU).

Bernard Lensel : Il y a aussi : Rencontres Franco-Suisse des urbanistes. Appréhender la dimension spatiale des inégalités avec les frontières. Demande et Besoin d’un agenda partagé pour plus de lisibilité des actions des différentes associations.

Eugène Greau : Mise en réseau des asso. sans préséance particulière, un esprit de collaboration. Fidèlement à l’idée de l’inter-associatif.

Philippe Druon : Université d’Eté des urbanistes : Difficulté de travail avec les architectes. Pt de l’Ordre découvrait que cela existait depuis 20 ans. Proposition de nom d’université d’été de l’urbanisme. Le travail de Jacques Grangé sur la définition du travail de l’urbaniste a été apprécié (cf plaquette).

Il y a 3 options pour les Urbanistes :

Les parlementaires ont présenté des rapports rejetés par manque d’unité des asso. professionnelles.

Députés Rapporteurs d’amendements :

Jacques Grangé : Les amendements ont été retirés. Est ce que cela ne s’est pas fait sciemment ? On s’est fait embobiner par l’État, concertation en cours empêchant de décider. Il n’avait pas envie de choisir … Mérite à Philippe d’essayer, certains ne voulaient pas de la réussite de ce texte. Le CNJU a inondé de messages les parlementaires. On a été battu par la raison d’État... Quelles leçons ? Ni le rapporteur, ni le ministre ne voulait que cela passe, ils ne voulaient pas d’amendement à la Loi logement.

JP Mispelon : Illustre « pulvérisation de la question du lieu », par le propos d’un ouvrage « la conscience du lieu » Alberto Magnaghi

Mireille Astruc : Nouvelle Pte ; APERAU CNJU OPQU UT CFDU ont signé une lettre attestant cependant de leur union ;

Bernard Lensel : Le rapporteur et le secrétaire d’État ont exprimé une vision de 1920 (par mauvaise foi ou méconnaissance)

Philippe Druon : Rappelle la demande des ministres Pinel, Cosse puis Mézard sur les urbanistes : intérêt pour les urbanistes mais illisibilité et nécessité d’une association unique rassemblant les asso professionnelles. CNJU très actif dans les cabinets (Kim Chiusano, déléguée générale). La SFU aussi agit de son côté. Souhait de meilleure reconnaissance, avec engagement d’aboutir à une union ou organisation professionnelle.

Eugène Gréau : Il y a une complaisance institutionnelle (conflit d’intérêt) pour ne pas aboutir. Or 25 à 15% de l’urbanisme est produit par l’État. Où est l’urbanisme ? C’est devenu un art d’initier et de coopter, ils mettent leur argent dans des clubs (Club Ecoquartier, Réseau National des aménageurs, Clubs Ecocités)

JP Mispelon : Il s’agit ici d’un exercice législatif

François Nowakowski : A envoyé une contribution

Bernard Lensel : L’État français a pris l’habitude de diviser. La lettre existe, a été signée et on dit le contraire. Il faut s’unir et de fédérer.

JP Mispelon : Il y a eu une inflexion sensible de l’État. Services de L’État pouvant être possiblement des alliés : Rapporteur d’AD4 sont en phase avec la revendication sous direction avec François Bertrand qui a en charge les urbanistes, en conflit avec la sous-direction AD3 (direction DGALN + DGUHC ...)

Pascale Poupinot : Issu du groupe de T des UE. Asso Nation et reg. Diplôme national de master, ou niveau de grade master LMD Bac+5

Philippe Druon : 2 réunions interministérielles et en interprofession. Lara Tobin devait faire un rapport en direction du Ministre, on ne l’a pas eu, il n’est peut-être pas fait. Les urbanistes sont-ils d’accord sur les 3 options ? : 

Pascale Poupinot : Lecture des amendements :

2 rapporteurs : La Députée LREM de Gironde Christelle DUBOS et Richard LIOGER Député PS de la Moselle / Secrétaire d’Etat Julien Denormandie. Les 3 amendements ont été déposés et retirés sur l’argument d’un manque de consensus. Les paysagistes concepteurs avaient aussi utilisé un véhicule législatif. Prendre l’approche par l’activité. Si on y revient par le Sénat, c’est à déposer avant le 14 juillet. 

Philippe Druon, Jacques Granger, Myriam Cau proposent d’y travailler.

Pascale Poupinot : Ce qui coince : En plus du grade master selon APERAU, il faut une expérience professionnelle. C’est là où il faut le consensus. On reconnaît le grade master ayant une formation spécifique en Urbaniste. L’expérience professionnelle est refusée par le CNJU.

Philippe Druon : Beaucoup d’urbanistes reconnus n’ont pas de master Urba. 

JP Mispelon : Pas d’Urbaniste Qualifié sans définir l’Urbaniste. En face titre d’ingénieur. Approche holistique

Philippe Ménerault : La fusion des universités amènent des fusions d’instituts (ex institut d’urbanisme et de géographie Alpine à Grenoble). Paris 4 : mention de master urbaniste et aménagement, devient géographie avec parcours urbaniste et aménagement ; ingénieurs de Tours ancien institut d’aménagement ; ce sera des parcours géographie aménagement ; 

Florence Chibaudel : Ok pour un métier avec une base universitaire mais il faut expérience et compagnonnage car les jeunes qui sortent des instituts ne sont pas opérationnels.

Philippe Druon : Comme dans toutes formations, un diplômé doit ensuite obtenir une expérience tout au long de sa vie et dans ses différents parcours. La formation délivrée dans les instituts et écoles est de qualité et ne peut être jugée à posteriori par des professionnels. Il n’est pas possible d’ajouter un contrôle sur un diplôme. Il faut sortir de nos problèmes que par le haut, en trouvant des solutions qui soient adaptés à toutes les situations de formation, d’exercice, de statuts et d’emploi. Travailler par inclusion. Aucune solution qui serait clivante ne peut aboutir. Dans les 180 propositions loi ELAN, le mot urbaniste n’apparaît même pas !

Myriam Cau : Quand on commence, il faut aller jusqu’au bout, essayer d’unir

Bernard Lensel : Amendement le plus abouti est celui de Sébastien Cazenove. Retravailler le prototype

Agenda : 

Pascale Poupinot : Très court. Aller jusqu’au bout. Risque de refus

JP Mispelon : Etape suivant, détricotage de la Loi CAP. Avoir la composition de la commission Loi ELAN. Mme Estrosi veut faire sauter les quotas de la Loi SRU. Rapporteur de la Loi assez dure. Les architectes ont été présents sur la Loi, il faut un échange avec eux

Eugène Gréau : Polarisation prévue sur la Loi MOP. Julien Denormandie a semblé anti profession dans les débats

Jacques Grangé et Myriam Cau : Travailler une formulation simple. Décret. Lauriane Rossi : Texte bien fait . Exposé des motifs

Proposition Pascale Poupinot : « Il est créé le titre d’urbaniste pour les titulaires d’un grade master justifiant d’une formation spécifique en urbanisme ou d’une expérience suffisante. Les conditions en seront fixées en Conseil D’État ».

Synthèse des débats et des positions des asso professionnelles :

Fin des débats

Après-midi PRÉSENTATION ÎLE SÉGUIN

Responsable communication de la SPL Val de Seine

74 ha entre pont de Sèvre et Pont de Billancourt, boucle sud de BB, 1/10ème de BB 1954 photo historique 10 000 ouvriers Renault qui passaient par la gde porte historique place Jules Guesde. Maison du projet et du patrimoine.

Historique

Il est déjà question d’une fondation Pinault, demande qu’il y ait déjà autour des 1er bâtiments pour attractivité. Plus le 1er pont (« Renaut »). Plus de 60 concours architecturaux avec Patrick Chabane comme urbaniste du Trapèze. Il existait 2 ponts historiques que la ville va essayer de conserver, ais c’était insuffisant (fondation + scène musicale), l’un servira pour un TCSP. Protocole de 2003. Constructibilité du Trapèze et de l’ile Seguin. Rachat par la ville de 11,5 ha à Renault, Déjà vocation culturelle. Création ZAC unique. Montage de la participation des constructeurs aux 14 éqpts publics (Trapèez 37,5 ha) 3 écoles publiques, lycées-, Intergénérationnel. 15000 hab 10 000 salariés. Rachat des emprises publiques pour 1€ symbolique. 50% de l’espace public = voierie et espaces verts sur l’Ile. parc, voieries, pont et équipements publics rétrocédés à la ville sur le bilan de la ZAC (avec Participation Ville). ANRU sur le Pont de Sèvre. Un seul bilan mais 3 modes opératoires différents sur une seule ZAC

PLAN

Trame paysagère et percées visuelles vers la Seine. Entités par macro lots. Un parc de 7 ha. Système de traverses piétonnières pour les îlots et cœurs d’îlots entièrement paysager. 1 architecte coordonnateur par macro lot plus jury pour chaque bâtiment avec cahier de prescription, plus un paysagiste par macro lot. Michel Desvignes : jardin de l’île. Promoteurs DBS groupement historique. Pole d’échange au pont de Sèvres. Travaux de la LGP. Pb des fermetures des zones intérieures par les AFUL. 50% de la surface espace public et espace vert. principe du triple réseau d’eau : toitures  cœurs d’îlots  noues  parc

Chauffage :

Évite eaux stagnantes dans le parc, zone inondable bassin en creux et il peut le stocker. Le bassin a bien montée avec fortes pluies. Réseau innovant chaud froid. Station froid sous pont de Sèvres. Chauffage urbain tous immeuble de la ZAC et station IDEX réseau public. Obligation chaud et froid et seulement chaud pour les immeubles. Gaz et un peu de géothermie.

Equipements :

Tracé bus TCSP prévu au passage dans la ZAC. 5 crèches et halte-garderie dont une passive. Une médiathèque IAN Architecture. Lycée avec Classes prépa biotech MIKOU Studio intégrant porte de Renault travail. Réserve possible pour Collège. Chantier Dalix. Ecole du numérique agence Moati