1940 à 1954

14 avril 1940: achat d'une arme pour le garde-champêtre; vote d'un budget de 550F.


1er septembre 1940:

Champ d'expérience pour les écoles: le jardin des écoles récupéré auprès du locataire servira à cet effet.

1940 : CE 16+CP l5+SE 6=37élèves.


26 Janvier 1941 :

vote d'une subvention pour l'achat d'un banc au Maréchal Pétain aux sapins des Merciers là où le maréchal vient parfois se reposer. Ce banc taillé en granit du Mayet restera pour notre commune un souvenir impérissable à l'honneur que lui fait le Maréchal Pétain en choisissant ce site pour venir de temps en temps s 'y délasser des fatigues de sa lourde charge et décide de voter une somme de trois cents francs.

1941 Le Palais Brognard au château de Busset ??

La bourse de Paris fut accueillie en partie et pour quelques temps au château de Busset avant l'invasion de Paris par les Allemands


La chanson de Busset, sur un air de « Auprès de ma blonde », a été créée le 1er mars 1941 par Jean Deva Siresux du syndicat des agents de change au profit des prisonniers de Busset. Ce chant fut interprété par les jeunes de Busset à l'occasion d'une représentation donnée dans le garage du château au profit des prisonniers de Busset.


Là-haut sur la montagne, Pas très loin de Vichy (bis)

Bien avant Charlemagne, on y trouvait abri.


Ce pays de rêve, c’est BUSSET, BUSSET, BUSSET

Ce pays de rêve, c’est Bourbon BUSSET.


Surtout, n’allez pas croire que c’est un trou petit

Il couvre sans histoire plus grand que tout Paris.


Un beau château domine le bourg aux toits vieillis.

Plus d’un peintre il fascine avec son pont-levis.


Libre est cette commune, pour moi c’est parti pris

C’est pour que la fortune y circule à l’envie.


Presque trente villages forment ce joli nid

Ils font tous bon ménage pour le bien du pays


Les Corres sont en tête du lot de ces lieux-dits.

Trois bistrots font recette, un épicier aussi.


Ceux des Bizais entassent les sous gros et petits.

Mais les Rouchons dépassent l’amour des usufruits.


Chatelus, Neslins, Les Roches, Blettières, Dachers aussi.

Sont passés dans les poches du Comte du pays.


Les Loyons et les Narces, le Bois d’la Vaure et puis

D’autres maisons éparses font au Comte un appui.


Il joint à ses domaines Grang-val, Les Gays aussi.

La grandVaure en sa plaine avec de beaux épis.


Les Bartais ont la laine de moutons bien nourris

Pique-bise a la veine d’un site très joli.


À Chamoiroux, à Parme sont les crus du pays

Les Roux ont bien leurs charmes, les hôtes sont gentils.


Piégut et les Graves ont des vins assortis

La Côte sans entrave, très vite on la gravit.


Bodiments est un centre de lumière et de bruit
De Tartarin le ventre aux Andrés se remplit.

Les bals des Murs du Temple sont célèbres ici
Deux bistrots vil exemple s’y boudent jour et nuit.

Monsieur Laporte emporte les Breghères chez lui
Mais le sol se comporte en enfant du pays.

Le moulin de la chance c’est Rouchon sans souci
Du coucou la romance y trouble les maris.

Au pied d’un belvédère les Colons sont bâtis
C’est le quartier prospère des gens toujours bien mis.

Là où Mr le Maire un jour racine a pris
Des Merciers la terre de fierté a frémi.

Pour l’adjoint à Liages une belle route a jailli
Des Bernards, le village par contre s’apauvrit.

Petit bois de Boulogne Les sapins ont servi
Après rude besogne à Pétain d’calme abri.

Notre-Dame de la Goutte bien des malheurs guérit
Mais sème la déroute dans les mauvais esprits.

Les Morands, les Nérons ont source de profit
Chasse et champignons font s’entasser les louis.

Bourbonnais, les Agauds Sapins Bernard aussi
Seuls et perchés très hauts tremblent qu’on les oublie.

De Busset qui déplore, les Vialattes font fi
Ils préfèrent st Yorre plus près de leurs amis.

Les Foucauds sans esclandre d’autres maisons aussi
Finiront par descendre dans le plus noir oubli.

Ne soyons pas sévères arrêtons nous ici
Amis levons nos verres en terminant ainsi.

Ce pays de rêve c’est Busset Busset, Busset
Ce pays de rêve, c’est Bourbon Busset.



Pétain en visite d'école à Périgny



1941: suppression des lois laïques par le gouvernement de Vichy, des subventions sont accordées aux établissements privés.

Achat d'outils de jardinage pour les élèves.

7 septembre 1941:

Donation par M. de Bourbon d'un terrain pour remplacement d'un banc offert à M. le Maréchal Pétain devant Me Terrenoire en présence de témoins d'un acte de donation le 29 août 1941, dune superficie de 200 M2 environ à prendre au nord d'une terre de plus grande étendue appelée les Fourgoins cadastrée sous le N°536 de la section H. terrain de sport et de jeux donné en jouissance par M. de Bourbon pendant 18 années entières et consécutives: la Châtaigneraie N° 386 section D; la commune vote un crédit de 3000 F pour nettoyage du terrain couvert de ronces et de broussailles.

 

Pétain, Laval

1er mars 1942:

M. le maire expose la demande d'installation d'une salle d'enseignement ménager et soumet le devis du matériel nécessaire proposé par Me Buisson institutrice et responsable du cours. En raison des difficultés de se procurer le matériel nécessaire, le Conseil Municipal attribue une indemnité à la maîtresse qui se sert de ses ustensiles personnels.

Le Conseil Municipal décide d'acheter une médaille de bronze à l'effigie du chef de l'état (80F)

2 août 1942:

Prélèvement de la terre destinée à Gergovie. M. le maire informe le conseil que le bureau de la légion de Busset a décidé que le prélèvement de la terre destinée à Gergovie aura lieu le 23 août au pied du banc du maréchal. A cette occasion, il demande que la Légion de Busset soit proposée à la garde d'honneur du dit banc aux missions de veiller à ce qui lui soit réservé le respect dû à celui dont il porte le nom.

8 Novembre 1942: paiement de 2 clapiers aux écoles de filles (1585F)

20 Décembre 1942: demande de classement du site où est placé le banc du maréchal en vue de le conserver intact pour la postérité.

11 avril 1943:

Le Conseil Municipal n'ayant jamais cessé d'être fermement uni et dévoué au gouvernement du Maréchal se permet respectueusement de souhaiter l'union la plus étroite entre l'administration et les représentants du pays.

24 août 1944:

Après avoir détruit les installations sur l'aérodrome de  Rhue, le jeudi 24,de bonne heure, ce qui restait des allemands auxquels se joignirent des miliciens prenaient la direction de Moulins. Par contre se succédaient des unités de la Webrmacht remontant du sud-ouest. Ils abandonnèrent boulevard des États-Unis, tout leur matériel inutile.

contrôle médical des écoles

10 septembre 1944:

Inhumation des cadavres de la Goutte GrandvaL ; onze cadavres anonymes fusillés par les Allemands le 7 août 1944. Le maire dit qu'après s'être incliné, au nom de la commune devant la dépouille de ces malheureux, il a cru devoir accéder au désir du Parquet de procéder à l'enterrement dans des délais les plus rapides en raison de l'état de décomposition des corps. Il a été décidé que les corps seraient enterrés au cimetière de st-yorre.Le conseil décide d'acheter une plaque commémorative.

Nettoyage du bassin de Chamoiroux dans lequel il avait été déversé des munitions allemandes, 400 F sont donnés à M. Benoit pour se charger de l'affaire.



11 Décembre 1944: Rongère Antoine est élu maire

22 Avril 1945: contamination du puits de l'école de filles, il est décidé de cimenter le fossé pour éviter les infiltrations.

19 Juin 1945: création d'un office municipal d'éducation physique et des sports.

26 août 1945: Donation définitive du terrain de sport par M. de Bourbon-Busset; constitution d'un comité des fêtes.

14 octobre 1945: caisse des écoles libres.

Le maire porte à la connaissance du conseil qu'en matière de subvention à la caisse d'écoles libres, l'ordonnance N° 45720 du 17 avril 1945 a annulé la loi du 2 novembre 1941 et que l'ordonnance N° 45-1182 du 6 juin 1945 a annulé la loi du 15 octobre 1940 et qu'en conséquence, la législation antérieure à 1939 est donc remise en vigueur en matière de caisse des écoles.

Il apparaît donc au conseil municipal de voter s'il le juge nécessaire une subvention aux écoles libres. Le vote à bulletins secrets ayant été demandé par tous les conseillers municipaux, il est procédé au vote selon cette forme:

9 bulletins: en faveur de la subvention 1; rejet de la subvention 8

19 décembre 1945: secours à la commune de Richwiller, filleule de la commune de Busset. Le Conseil Municipal vote une subvention de 5000 F

4 Mars 1946: remerciements du maire de la commune de Richwiller.

La fédération des oeuvres scolaires laïques a accordé à l'amicale laïque, coopérative des écoles publiques de Busset une subvention de 5000F. Le conseil verse cette somme à la caisse des écoles.

Dans la constitution: égal accès de la culture pour tous.

25 Mai 1946: installation du téléphone à la mairie.

3 juin 1950 :

Vote d'une subvention pour l'érection d'un monument et d'une stèle à la mémoire de M. Jean Zay, ancien ministre de l'éducation nationale.

Le conseil municipal, considérant qu'il est de son devoir d'apporter son aide vote à l'unanimité la somme de 2000 F.

4 août 1951:

Création d'une cantine scolaire le garde champêtre sera chargé d'effectuer une enquête auprès des familles pour connaître approximativement le nombre d'enfants et se rendre compte si la réussite de cette entreprise peut être escomptée.

Participation aux frais d'électrification de la sonnerie des cloches de l'église de Busset; la commune versera 30000F sur les 280000F considérant que c'est un des seuls moyens dont dispose la commune pour alerter les gens.

Aménagement du stade scolaire d'éducation physique et sportive. La commune reçoit des subventions départementales.

1951: loi Baranger : une allocation est allouée à chaque élève: pour le public, elle est attribuée aux collectivités locales et pour le privé, elle est versée aux associations de parents.


16 décembre 1951 :

Suite à la lettre de M. l'Inspecteur d'Académie signalant qu'un vaste programme de constructions et de grosses réparations va être subventionné, la commune fait faire un devis pour l'école de garçons en grand état de vétusté.

-ouverture de 2 baies à guillotine dans chaque classe en remplacement des petites fenêtres; séparation des 2 classes par un dégagement; les deux classes n'auront donc plus de sortie directe sur la cour; remplacement des parquets en ruine; réfection et isolation des plafonds, réfection des peintures et badigeons ; la dépense approximative est de I 500 000F. M. Pierre Lefort est choisi comme architecte.

31 août 1952:

La commune loue un local à l'association "amicale des anciens élèves des écoles publiques de Busset' pour établir la cantine scolaire et vote une somme de 30 000F pour lancer l'opération.

Réfection des classes de l'école de filles devis s'élevant à 144 500F.

25 septembre 1954 :

installation de poêles à mazout dans les classes; les anciens appareils de chauffage étant devenus irréparables, avec l'emploi des fonds de la caisse départementale d'allocation scolaire..

Réparations à l'école de garçons: la subvention accordée est de 1131 500F.