2 août 1830: Fuite de Charles X, il embarquera le 16 août pour l'Angleterre.
9 août : Création de la monarchie constitutionnelle, Louis Philippe devient roi des français.
Caricatures de Louis Philippe
1816: 20500 écoles 800000 garçons
1821: 27600 écoles 1100000 garçons
1829:31000 écoles 1300000 garçons en hiver
1832:10500 communes sans école 1 600 000 élèves garçons en hiver
1848: 43600 écoles de garçons 2000000 d'élèves 19400 écoles de filles 1 300 000 élèves
Loi relative aux écoles primaires
1831:
L’ordonnance du 11 mars contresignée par le ministre Barbe, organise les Écoles Normales primaires, destinées à former les instituteurs primaires: les matières enseignées sont l'instruction morale et religieuse, la lecture, la géographie et l'histoire, le dessin, l'arpentage, un peu de physique, de chimie et d'histoire naturelle.
1833: Le certificat de moralité pour le maître est délivré par le maire seul.
28 Juin 1833:
Loi Guizot créant au chef-lieu d'arrondissement une école primaire supérieure, à ceux de départements une école normale d'instituteurs.
Pour la première fois depuis la révolution, on déclare officiellement que les pouvoirs publics ont la charge de l'enseignement primaire. Cet enseignement qui n'est pas obligatoire sera gratuit pour les indigents. Les autres élèves paieront au maître une rétribution: le droit d'écolage qui s'ajoutera à son traitement.
La loi, en supprimant l'autorisation préalable, institue la liberté de l'enseignement primaire, ce qui est en fait, favoriser l'enseignement privé. Pour créer une école privée, il suffit d'une déclaration d'intention, d'un certificat de moralité et d'un brevet de capacité. Dans toutes les écoles, l'enseignement religieux et moral est obligatoire.
Fin 1833: Le Conseil Général crée une école normale d'élèves maîtres.
22 Décembre 1837:
La charte des salles d'asile est établie: établissements charitables ou les enfants des deux sexes peuvent être accueillis pour recevoir les soins de surveillance maternelle et de première éducation que leur âge réclame. En 1843, on dénombre 1849 salles d'asile recevant près de 100 000 é1èves ; soit une moyenne de 70 enfants par salle.
Au Conseil Municipal
2 juin 1838: L'examen d'admission devant le maire et le curé
M. le maire a donné lecture au conseil de la circulaire du 24 mai 1838
N° 464 qui lui a été adressée par M. le sous-préfet relativement à la construction d'une maison d'école et d'un secours que M. le préfet aurait la bienveillance d'accorder à la commune de Busset. Le Conseil Municipal répondant à l'invitation de M. le préfet, considérant qu'il est urgent de procurer un logement à l'instituteur attendu que la commune en est privée depuis longtemps parce qu'il n'existe pas dans le bourg un seul bâtiment disponible pour cet objet.
Considérant en outre que la commune ne possède même pas en propriété une salle pour la mairie et qu'en construisant une maison d'école, il lui serait facile d'aménager une salle pour les délibérations du conseil et la mairie:
Il est procédé immédiatement à l'étude d'un devis pour maison d'école s'élevant à la somme de 4000 F. La commune n'a qu'une somme de 1200 F porté au chapitre additionnel du budget en 1838. En conséquence, il demande un secours de 2800 F. M. le préfet notera que la commune s'est déjà endettée pour la construction d'une église qui n'est pas encore terminée et dont les dépenses ont augmenté l'impôt pour plusieurs années.
1er juillet 1838:
Le Conseil doit donner son avis pour la réunion des communes de Busset et St -Yorre, considérant que d'après le dernier recensement la commune de St-Yorre ne s'élève pas à trois cents habitants, que depuis de longues années, elle est réunie pour le spirituel à la commune de Busset, que le territoire de cette commune n'est non seulement limitrophe mais encore enclavé souvent l'un dans l'autre; que le percepteur de la commune de Busset est aussi chargé de celle de St -Yorre et que le morcellement de cette petite commune entraînerait des opérations longues et difficiles pour la perception de l'impôt et les recherches à faire sur le plan cadastral.
Que d'ailleurs la commune de Busset se trouve créancière de celle de St-Yorre à cause de frais de construction d'une église pour laquelle le conseil municipal de St-Yorre tout en reconnaissant la nécessité de cette nouvelle construction, s'est injustement refusé à s'imposer C'est pourquoi dans l'intérêt des deux communes comme dans l'intérêt de l'administration, cette réunion doit avoir lieu.