Le pays du TGV
Le pays du TGV
Le Japon en voiture peut rebuter le premier occidental venu : obligation de faire traduire son permis à l'ambassade de France à Tokyo (et oui !), quasi impossibilité de trouver un loueur sur le net, crainte de se retrouver devant des panneaux indéchiffrables en dehors des grands axes, conduite à gauche, ...
Par contre, le réseau ferré est très développé et les trains sont d'une ponctualité toute germanique ce qui permet d'enchaîner plusieurs trajets dans la journée sans risque : là-bas, on prend le mythique Shinkansen avec autant de facilités que le métro à Paris et la quasi-totalité des affichages sont retranscrits en écriture romaine (notre alphabet occidental).
Il est également facile de se déplacer en métro et en « train de banlieue » ou train régional : la plupart des affichages sont également retranscrits dans notre alphabet.
De plus, pratique et économique, il existe un pass (Japan Rail Pass) délivré par certaines agences de voyage en France (coupon échangeable à l'arrivée à l'aéroport) qui donne accès à la plupart des trains sauf quelques petits trains régionaux qu'il faudra payer en plus.
Enfin, un guide Japan by rail est également disponible (en anglais) avec horaires, dessertes et excursions.
En juillet et août les trains offrent toujours de la place (inutile donc de réserver sauf peut-être par sécurité sur un long trajet avant de rejoindre l'aéroport par exemple).
La plaine de la côte Est (... Sendaï - Tokyo - Yokohama - Osaka - Kyoto ...) est évidemment très bien desservie et depuis chacune des villes, il est possible d'emprunter des lignes régionales qui remontent les vallées vers le centre de l'île et les montagnes (par exemple vers Takayama, ou Nikko, ou Hakone, ...).
Certaines liaisons transversales (de vallée à vallée) peuvent également être effectuées en car (par exemple : Matsumoto - Takayama) pour former une boucle et éviter parfois un aller-retour plaine-montagne-plaine.
Nos photos "le Japon vu du train" : ici.
Arriver en avion
Il existe deux aéroports à Tokyo assez éloignés l'un de l'autre : Narita au nord, plutôt international et Haneda au sud, plutôt domestique, mais tous deux aisément joignables depuis le centre ville en RER/TER.
Si l'on est prêt à patienter quelques heures dans le sinistre aéroport de Moscou, l'Aeroflot propose généralement des vols avec tarifs avantageux
Plus au sud, Osaka (près de Kyoto) est également bien desservie depuis l'Europe.
Quelques conseils en vrac ...
De Kyoto au sud à Nikko au nord, il faut compter trois à quatre semaines. À elle seule Kyoto mérite plusieurs jours. Après ... c'est à chacun selon rythme !
Il vaut mieux arriver avec des yens en quantité suffisante (ou des euros à changer en yens à l'aéroport) : même dans les grandes villes, il est très difficile de trouver un distributeur qui accepte nos cartes bancaires et qui « parle » anglais. Comme dans de nombreux domaines, les japonais s'auto-suffisent et n'ont pas toujours jugé utile d'ouvrir leurs standards bancaires à la monétique occidentale ! Mais la plupart des (nombreuses) boutiques Seven/Eleven proposent des distributeurs de billets. C'est aussi dans ces boutiques que l'on peut se ravitailler pour éviter le restaurant (fruits frais, yaourts, ...).
Il y a de nombreux touristes au Japon et beaucoup de monde sur certains sites : mais ce sont des touristes japonais (refrain : les japonais s'auto-suffisent ... air connu), il est donc courant d'être les seuls occidentaux en visite, ce qui est plutôt agréable et dépaysant.
Ce qui est vrai dans les maisons l'est aussi dans les intérieurs des temples et il faut donc fréquemment se déchausser : en fonction des visites programmées on prévoiera des chaussures adaptées (en clair : éviter les rangers gore-tex à double-laçage pour la tournée des temples à Kyoto !) ainsi que des chaussettes ... sans trous aux orteils !
À noter : pour le métro et le RER/TER local, si l'on n'arrive pas à déchiffrer les panneaux tarifaires, il est possible de payer le trajet minimum. Bien évidemment on ne pourra pas franchir le portillon à la station finale voulue mais il suffit de tendre son billet à l'employé du guichet à la sortie qui demandera de faire l'appoint qu'il aura lui-même calculé. Une astuce pratiquée par les japonais eux-mêmes.
Après plusieurs séjours, on s'est finalement lancé dans l'aventure automobile ! Avec succès et beaucoup plus de facilité qu'on le craignait.
bien sûr il ne faut pas redouter la conduite à gauche qu'on a pu apprendre dans d'autres pays
le GPS de votre smartphone cause français et vous guide partout, de plus la plupart des panneaux routiers sont écrits désormais en romanji
la conduite japonaise est "cool" et sans stress inutile, les routes sont assez peu fréquentées en dehors des grands métropoles
et miracle ! un site web français s'occupe de la traduction du permis et de la location de voiture !