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 Bataille de La Rocq  

Promenade et histoire dans l'entité de Seneffe

Si vous êtes intéressés par l’histoire ou par de jolies promenades, il est possible d’allier ces deux passions grâce au parcours retraçant les grandes étapes de la bataille de la Rocq.

En démarrant du Monument aux Français, la balade de 7 kilomètres passe par des points clés de notre entité. 7 panneaux, munis d'un code QR, décrivent les évènements de cette bataille.

La faune et la flore présentes sur l’ancien canal sont exceptionnelles.

Nous bénéficions également de monuments historiques comme le « pont tournant » d’Arquennes qui a été créé par Gustave Eiffel en personne.

Pour toutes les personnes passionnées par l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à Seneffe, le livre « Les combats du 17 mai 1940 »  de Jacques De Potter, disponible dans les bibliothèques communales, est une référence. Ces dernières ont publié une brochure d’une trentaine de pages intitulée « Seneffe et la Seconde Guerre mondiale » disponible en version papier ou PDF sur demande.

 La bataille en bref.

Le 9 mai 1940 à 22h15, HITLER lançait le mot-code "Dantzig" Le fort d’Eben-Emael, pilier de la position fortifiée belge, qualifié d'imprenable était rendu aveugle et impuissant en 17 minutes après l’atterrissage de 56 paras allemands.

Durant la Deuxième Guerre mondiale, 6 divisions allemandes (environ 60 000 hommes) ont affronté à Feluy et  Arquennes la 32e division d’infanterie française

soit 12750 hommes car 15 % des effectifs sont en permission.

Cet affrontement a duré toute la journée du 17 mai, dans la nuit du 18 au 19 la 32è D.I. se reforme dans la région de Raismes au nord de Valenciennes. Les Français se sont ensuite repliés progressivement vers Téteghem pour embarquer à Dunkerque vers l’Angleterre.

Renvoyés ensuite en France, les hommes du 7 R.I. majoritairement alsaciens seront ensuite forcés de s’engager pour les troupes du Troisième Reich, cette région redevenant allemande durant le conflit.

Résumé historique de la bataille.

La 32e D.I. de la première armée du Général Blanchard est constituée dès le 3 septembre 1939 à Montpellier et est encadrée par des officiers d'active et de réserve. Dès le 13 septembre elle est transférée en Lorraine et fin octobre envoyée sur la ligne Maginot. Les 18, 19 et 20 décembre la division est envoyée assurer la garde de la frontière  belge au sud ouest de Cambrai. En mars le 13e R.Z. est remplacé par le 7e R.I. originaire d'Alsace et de Franche-Comté, il est l'héritier du prestigieux régiment de Champagne créer en 1569.

Le 14 mai 1940, à 4h00 du matin, le 7e R.I. quitte le village de Sailly et arrive à 17h00 en gare de Feluy-Arquennes. Le front normal d'une division est de 6 km mais dans le cas présent entre 15 et 20 km.

Le 16 mai en fin de journée, sous les ordres du commandant Raskin, le génie belge fait sauter les ponts. Dès le matin du 17 mai, tentative d'approche des allemands afin de tester la résistance française.

La bataille commence vers 12h00 par des tirs d'artillerie soutenus et relayés, vers 13h30, par 20 à 30 Stuka qui bombardent la ligne française pendant une demi-heure.

L'attaque générale débute vers 15h00. La résistance fut ferme et opiniâtre sous le commandement de chefs tombés à la tête de leurs hommes comme les lieutenants Almy, Delphin et Leslourdy.

Lors du début de la bataille verts 12h00 les allemands trouvent, au niveau du château de la Rocq, un double aqueduc sous le canal dans le lit de la rivière La Samme . Ils se retrouvent facilement sur l'autre rive totalement hors de vue des français car la rivière est encaissée de quelques mètres, ils progressent dans le lit de celle-ci pendant quelques centaines de mètres  et sortent de la rivière derrière la ferme Spickart et de là, suffisamment nombreux et bien positionnés, ils vont surgir par des chemins creux qui sont autant de voies de pénétration idéales. En moins de deux heures ils neutralisent les deux compagnies du 1er échelon et attaqueront les français dans le dos.

C'est au niveau de la Rocq que le 7e R.I. subit  l'attaque des allemands . Vers  15h45 contre-attaque du Lieutenant Fagot. Vers 17h00 les allemands contrôlent les deux rives du canal.

A 20h00 le général Blanchard donne l'ordre de repli général et le lieutenant Blech et ses hommes décrocheront en dernier lieu.

Sur les 12750 français engagés 88 furent tués face à l'ennemi, 69 à Feluy et 19 à Arquennes. Officiellement du côté allemands 118!

L'ouvrage détaillé  reprenant les différentes phases de cette  bataille est disponible:

à l'Office du Tourisme de Seneffe "ASBL" - Place Penne d'Agenais à Seneffe

au Domaine du Château - Rue Lucien Plasman 7-9 à Seneffe

à la Maison du Tourisme du Parc des Canaux et Châteaux - Place Jules Mansart 21-22 à La Louvière

chez l'auteur J-L Monclus - Chaussée de Nivelles 74 à Arquennes