Art en Mai 2018


Sylvie Aubry

aubry

Ses toiles balancent entre figuration et abstraction. Incontestablement, il s’agit de paysage : les lignes verticales engendrent l’équilibre et les lignes horizontales définissent sa continuité.

« Je recherche à utiliser un code du paysage qui me soit personnel.

Il se situe dans une petite alvéole de mon cerveau, instantané et fulgurant, mémoires sans paroles et rétives à ma volonté, reflet du temps actuel.

Une idée de pays en mouvements dont les frontières sont incertaines.

Ces paysages sont faits de fragments non identifiés et de perceptions romantiques.

Ma tête est habitée par la fluidité des vents, les mouvements de l’eau ou de ce qui reste visible des traces de nos déplacements depuis des générations et des générations, ainsi que par les lumières et les ombres de ma vie. »

Rue St. Hubert 22

CH-2340 Le Noirmont

sylvieaubry.com

sylaub@icloud.com

Daniel Gaemperle

Né en 1954 en Algérie mais de nationalité suisse, installé dans le canton de Soleure depuis 1987, Daniel Gaemperle vit et travaille à Petit Lucelle (Suisse) et à Alignan du Vent (Hérault). Il entretient des relations étroites avec les artistes jurassiens.

Autodidacte, il a beaucoup voyagé et a exposé à de nombreuses reprises, essentiellement en Suisse. Il s’exprime par la peinture, le collage, la gravure, et a réalisé des travaux intégrés dans l’architecture.

« Le temps, ici, n’est pas une mesure. Un an ne compte pas : dix ans ne sont rien. Être artiste, c’est ne pas compter, c’est croître comme l’arbre qui ne presse pas sa sève, qui résiste, confiant, aux grands vents du printemps, sans craindre que l’été puisse ne pas venir. L’été vient. Mais il ne vient que pour ceux qui savent attendre, aussi tranquilles et ouverts que s’ils avaient l’éternité devant eux. Je l’apprends tous les jours au prix de souffrances que je bénis : patience est tout. »

Rainer Maria Rilke, 1875-1926.

Talägerli 187

CH-4245 Kleinlützel

danielgaemperle.ch

dg@danielgaemperle.ch

Jacques Gschwind

Né le 28 mars 1941 à Chalonvillars, Artisan Coiffeur, j’étudie les visages par le modelage. J’ai allié coiffure et morphologie, me permettant d’oeuvrer harmonieusement les coiffures de mes clientes.

C’est la rencontre avec un sculpteur renommé, Grand Prix de Rome, qui déclenche en moi l’envie de sculpter. Je m’initie alors à travers cours et stages à l’École d’Art de Nantes, afin d’approfondir le classique Canon de Beauté.

Après m’être essayé au figuratif, je donne libre cours à mon imagination, et je me lance dans des formes abstraites.

Il est difficile de parler de soi. Voici un texte de Bernard Fauchille, ancien conservateur du musée de Montbéliard, qui définit ma démarche :

« Les sculptures de Jacques Gschwind, on le voit, sont beaucoup moins simples qu’elles ne paraissent. Elles nous parlent un double langage.

Celui de l’émotion plastique, et celui des préoccupations qui agitent l’âme de tout homme conscient et soucieux d’autrui. Une façon élégante de nous dire qu’au-delà du plaisir de l’oeuvre, notre tâche d’homme ne sera jamais achevée, que de longs et pénibles efforts nous attendent encore.

Ses oeuvres ne nous invitent-t-elles pas à avancer ? À ne pas désespérer ? »

17 bis rue des Etambois

70400 Luze

jacadi.belfort@wanadoo.fr

Adrien Jutard

Jutard

Plasticien né en 1979 à Bourbon l’Archambault, diplômé de l’Ecole supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg en 2002. Une formation complémentaire (Assenza Malschule) le voit s’installer dans la région bâloise, où il vit et travaille aujourd’hui.

Peintre, graveur et sculpteur impliqué dans la scène artistique suisse (visarte.ch), il expose régulièrement dans la région du nord-ouest helvétique, lors d’expositions individuelles ou collectives, dans diverses institutions cantonales du Jura, de Bâle et de Soleure (canton qui le distingue d’un prix en 2011). Il travaille avec le galeriste Yves Riat et l’espace courant d’art (courantdart.ch) et aussi en France, à Lyon, avec La Galerie (lagaleriedartalyon.com).

Ses projets les plus récents sont des commandes de sculptures monumentales installées en extérieur à Uster et en Haute-Ajoie notamment.

Il est en outre directeur artistique de la Balade de Séprais. Son travail perpétue l’expressionnisme abstrait tout en le renouvelant. Quoique sa technique soit très coloriste, son talent de dessinateur, de créateur de formes, n’en est pas moins mis à contribution pour donner corps à ses tableaux et sculptures, grâce à des structures ovoïdes, cellulaires, qui sont caractéristiques du langage organique de Jutard.

Apfelseestraße 73

CH-4143 Dornach

jutard.ch

adrien-jutard@hotmail.com

Samuel Mougey

Mougey

Samuel Mougey est un artiste originaire du sud-ouest de l’Inde. Il arrive en France à l’âge de 3 ans…

Il suit des études dans une école de joaillerie, puis, se passionne pour la peinture et plus particulièrement pour l’art du portrait.

Ses portraits sont composés à partir d’une multitude de visages. Ils représentent un panel de communautés et de cultures. Ses portraits offrent une ouverture sur le monde.

Au cours de ses voyages, Samuel Mougey laisse derrière lui de nombreuses oeuvres urbaines : au Portugal, en Inde, au Brésil, en Pologne…

Sa participation à Art en Mai représente un travail important de recherche de détails avec la volonté d’approcher au plus près le réalisme.

Les grands formats donnent l’impression de rencontrer chaque personnage dans son environnement.

6 rue des Vergers

25150 Pont de Roide - Vermondans

instagram.com/samuelmougey

samuel.mougey@gmail.com


Jean Hubert Sittler




Jean Hubert Sittler

Né à Belfort, Jean-Hubert Sittler est un ancien élève de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg.

La découverte à l’adolescence de Rimbaud et de Freud marque à jamais son itinéraire artistique et intellectuel.

Co-fondateur du mouvement « Art BB » avec la bénédiction de Roland Topor.

Railtisse joue, sur deux registres, une même « musique » qui se différencie par l’emploi soit du mot (piécettes de théâtre, prociférations, récits déjantés…) soit de la ligne (graphomanies), mais qui obéit à la même nécessité, à la même obsession : laisser venir au regard sa « ménagerie » ludique, polymorphe, en déroute, naïve, dérisoire ou burlesque issue de l’Autre Scène.

L’enfance y est très présente surtout dans sa persistance à régir les profondeurs psychiques du monde adulte. Ce qui se matérialise par le dynamisme de figures jouant leur jeu pulsionnel.

Mais cette danse continue (de l’image et du mot) envahit l’espace vide du réel.

26 rue Gaston Deferre

90000 Belfort

jhubertsittler@yahoo.fr