Nouvelles technologies - commerce/industrie - environnement - discrimination - social media - justice sociale - immigration - royauté - vie privée - gender gap - éducation - système de santé - Covid - politique - armes - inflation - fake news mais parfois aussi le sport ou les arts.
- Vous tomberez le plus souvent sur des sujets liés à l'histoire et à la culture du monde anglophone, mais pas toujours... Même en préparant le plus sérieusement possible, vous tomberez parfois sur des sujets étranges (Communautés aborigènes en Suède, tabagisme, nanny state, slow fashion, respect des personnes âgées...). Dans ce cas, adaptez-vous et montrez que vous êtes capable d'exprimer une opinion sur le sujet de manière intelligible et structurée.
- Attention, beaucoup d'écoles ne permettent plus au candidat de prendre des notes directement sur le document pendant la préparation.
- Les questions sur le document sont souvent suivies de questions plus personnelles. Il arrive aux jurys d'interrompre le candidat après sa synthèse pour remplacer le commentaire par des questions ! Préparez-vous à parler de vos intérêts, de vos motivations, de vos ambitions de carrière, de vos expérience ou voyages dans le monde anglophone.
"les sujets restent des sujets généraux où nous avons toujours quelque chose à dire, si le temps ou les idées manquent, ne pas hésiter à parler de son ressenti sur le sujet, de son avis. Les jurys sont surtout là pour évaluer notre langue : plus on parle, plus on montre qu’on est à l’aise, mieux c’est."
"Si j’avais un conseil à donner aux bizuths par rapport aux oraux de langue, ce serait tout simplement de ne pas stresser, parce qu’on est très bien préparé pendant les 2 années de prepa. Les oraux de langue avaient un côté très routinier et donc rassurant parce que c’est un exercice auquel on s’est bien habitué.
Deuxième conseil : s’adapter au jury ! Même si la plupart de mes oraux se sont déroulés comme d’habitude, certains jurys voulaient un peu sortir du cadre classique. Par exemple, mon jury à l’EM Lyon était très porté sur le texte et m’a posé des questions sur presque toutes les phrases de l’article, sans me laisser le temps de passer au commentaire ! Au contraire, mon jury d’Audencia ne m’a posé que des questions sur moi, mon projet pro, mes motivations pour intégrer l’école...etc, sans jamais revenir sur ce que j’avais dit dans ma synthèse/commentaire."
"Petits conseils pour les bizuths:
-se renseigner sur « l’identité » des journaux les plus connus (leurs opinions/ leur couleur politique…). J’ai eu des questions sur dessus et cela permet de rendre l’analyse du texte encore plus pertinente
-continuer à regarder l’actualité pendant les oraux pour commencer la présentation en beauté avec une petite accroche récente.
-ne pas paniquer en voyant le texte: avec deux ans de préparation (cours/ lecture de l’actualité/ colles), on a forcément des ressources, des choses à dire et à développer.
-Penser à se détacher du texte et de la civi, prendre du recul et voir plus large (penser à des films, notre expérience, notre avis: cela fera émerger des choses intéressantes à dire !)
-Personnellement, j’ai été beaucoup plus à l’aise durant les vrais oraux qu’en colles car avec la longue période révisons-écrits-attente-oraux, j’ai pu prendre du recul sur les épreuves et les différents thèmes. J’ai donc été capable de rebondir sur des sujets très différents les uns des autres. Alors que pendant la prépa, on a la tête dans le guidon, on est dans le rush, on a beaucoup plus de choses qui nous traversent l’esprit et on a du mal à se détacher de l’aspect « scolaire » des épreuves.
-enfin: être souriant (même avec les masques!!), paraître enthousiaste: croire en ce qu’on dit! Les évaluateurs passent des journées pendant presque un mois à écouter de nombreux candidats sur les mêmes textes: il faut donc se démarquer, par nos propos, notre analyse mais surtout notre personnalité !! Il faut donner envie aux jurys de nous prendre dans leurs écoles. En effet pendant les oraux, une note n’est pas simplement le reflet de notre niveau, de notre performance, mais indique si l’on veut nous admettre dans l’école en question."
"Petit conseil à la future DynAstie :
Fichez bien les sujets type notamment ceux liés à des faits marquants d'actualité. Ne pas se laisser déstabiliser par des questions très géopolitiques ( ça arrive assez souvent), prenez le temps de réfléchir à votre réponse.
Il se peut que le jury ne veuille pas d'un oral standard ( pas de commentaire à NEOMA Rouen), soyez flexible !
On est très bien préparés donc il faut y aller avec confiance !"
"-prendre du recul sur le texte donné pour éviter de rester dans le classique et mieux expliquer les réels enjeux du thème abordé
-comme en entretien de personnalité, il faut être convaincant et énergique car les jurys sont parfois endormis "
"- s’entraîner à parler de tout et de rien
- bien connaître sa civilisation
- savoir argumenter en langue étrangère"
"Concernant les oraux, les sujets étaient proches de ceux donnés en colle (cancel culture à plusieurs reprises, la monarchie et les nouvelles technologies) Et à chaque oral, les questions de ce type revenaient : « pourquoi notre école? » « quel est votre projet pro? » « parlez moi d’un élément de la culture anglophone qui vous intéresse ou qui vous a marqué » « êtes vous déjà parti dans un pays anglophone ou comptez vous le faire plus tard? » "
"y aller confiant et souriant pour que le contact soit fluide et agréable : cela fait, je pense, vraiment la différence pour soi comme pour l’examinateur dans l'échange. Ensuite, je conseillerais aussi de ne pas s’entêter à lier directement à une thématique spécifique vue en cours ou à une colle type. Même si le texte est loin des sujets connus, il faut rester pragmatique et faire avec ce qu’on a quelque chose de cohérent. "