Des recherches ont démontré qu’une personne autiste n’est pas nécessairement plus sensible aux informations sensorielles; c’est plutôt la façon dont elle réagit à ces informations qui diffère. Par exemple, une personne vivant avec un TSA qui réagit fortement aux lumières vives ne possède pas plus de récepteurs dans ses yeux qu’une autre. De la même manière, une personne qui cherche constamment des sensations tactiles n’a pas nécessairement moins de terminaisons nerveuses au bout des doigts. Ces personnes ne reçoivent donc pas moins d’informations sensorielles que les autres; c’est plutôt leur réaction aux informations sensorielles qui diffère.

Présenter des particularités d’intégration sensorielle est un phénomène courant chez les enfants autistes et qui perdure souvent jusqu’à l’âge adulte. De nombreuses personnes présentant un TSA ont de la difficulté à contrôler leur réaction face aux informations sensorielles perçues par au moins un sens, mais dans bien des cas, cette difficulté touche plusieurs sens. 

Source: Trousse à outils sur les particularités sensorielles, aide Canada